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Publications par Pierrick Lehenaff

Maternité, grossesse, assurance en expatriation : le mode d’emploi

Maternité, grossesse, assurance en expatriation : le mode d’emploi

TEMPS DE LECTURE : 5 MINUTES

7 février 2022

maternité expatriation

Vous avez le projet d’agrandir votre famille et de vous expatrier. Cela n’est pas incompatible, mais demande une certaine anticipation. Chaque année, de nombreuses femmes accouchent à l’étranger dans les meilleures conditions. Mais cela nécessite de s’interroger sur les infrastructures médicales qui vous accueilleront et surtout de savoir comment seront pris en charge les frais de votre accouchement.

Quelle est la prise en charge de la maternité à l’étranger ? Quand souscrire une assurance santé expatrié en cas de maternité ? On vous éclaire sur le sujet.

Combien coûte un accouchement à l’étranger ?

Si la maternité est un des meilleurs moments de la vie de parents, cela peut tourner au cauchemar financier si votre protection sociale est insuffisante pendant votre expatriation.

C’est une réalité, la maternité coûte cher en expatriation.

Effectivement, notre système de protection sociale en France est efficace. La maternité est quasiment prise en charge à 100 %. Mais à l’étranger en l’absence d’assurance santé, elle peut être un gouffre financier.

Pour une grossesse sans complication, il faudra prévoir :

  • Des consultations prénatales, de suivi de grossesse,
  • Des examens sanguins, une échographie,
  • Les honoraires du médecin accoucheur/gynécologue-obstétricien,
  • Une hospitalisation post-natale (2 jours en moyenne).

L’ensemble de ces actes et suivis médicaux chiffrent le prix d’un accouchement entre 4 500 € et 35 000 € selon le pays où vous êtes expatrié. Les pays les plus chers étant les États-Unis, le Royaume uni et le Canada. En bas du tableau, on retrouve les pays bas, la France et le Luxembourg.

Le prix d’un accouchement peut exploser à 100 000 € en cas de complication. En cas de naissance de prématuré, avec le coût en service de néonatologie, les frais sont extrêmement importants. Hors de la zone de l’Union européenne, l’ensemble des frais peut vous être facturé.

Pour les États-Unis, Singapour et Hong Kong, il est indispensable d’avoir une bonne assurance ou protection sociale, car ce sont les zones les plus chères.

Santé Mobility conseille les expatriés dans leur choix d’assurance santé internationale

Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

Santé Mobility vous propose en quelques clics de comparer parmi les meilleurs contrats santé expatrié et de choisir les garanties qui vous conviennent (frais d’hospitalisation, maternité, consultation, assistance rapatriement). C’est un service gratuit, rapide et complet.

La prise en charge de la maternité à l’étranger

Il existe une grande disparité selon les pays où vous allez accoucher. Certains prendront en charge la totalité des frais et soins liés à votre maternité sous réserve de cotiser au système de sécurité sociale locale. Cela implique souvent d’avoir le statut de résident dans le pays ou qu’il existe des accords bilatéraux entre la France et votre pays d’expatriation.

D’autres pays exigent une prise en charge par votre assurance santé internationale.

Selon le pays, votre suivi de grossesse peut être fait par votre médecin généraliste, un gynécologue obstétricien ou une sage-femme.

Enfin, il vous faudra faire un choix entre un accouchement dans le secteur public et le secteur privé. Le système de soins national vous imposera peut-être le secteur public. Il n’en demeure pas moins que les centres hospitaliers publics disposent d’équipes et de matériels médicaux adaptés et performants.

Cependant, vous n’aurez peut-être pas le choix d’une chambre individuelle lors de votre hospitalisation. Ensuite, la file d’attente peut-être longue afin d’obtenir un rendez-vous médical de suivi, une écographie ou des analyses prénatales.

C’est pourquoi, en tant qu’expatrié, vous pouvez vous tourner vers le secteur privé. Ils peuvent vous proposer un forfait prénatal. Vous devrez alors bien vérifier les frais et soins pris en charge, le nombre de consultations ou d’ échographies remboursés.

Souscrire à une assurance locale pour la maternité ?

Il est toujours possible de souscrire à une assurance privée dans le pays où vous êtes expatrié. Il faudra cependant bien vérifier que la maternité soient prise en charge au titre de votre contrat. Cela peut être une option sur le contrat.

Attention, si vous êtes déjà enceinte, avant de souscrire, vous ne serez pas couverte.

Il vous faudra aussi vérifier le montant de prise en charge et les frais couverts au titre de la garantie « Maternité-accouchement ».

Enfin, le nouveau-né sera-t-il bénéficiaire de vos garanties, même si la grossesse a été compliquée ou que l’enfant souffre d’une pathologie à la naissance ?

Lois, pratiques et cultures sur la maternité à l’étranger

Faire un accouchement à l’étranger, c’est aussi faire face à des pratiques ou des coutumes différentes. Aussi, selon le pays où vous allez passer votre maternité, plusieurs points sont à observer.

L’avortement ou l’interruption volontaire de grossesse (IVG) sont-ils autorisés ? Certains pays l’interdisent, d’autres le limitent à certains cas.

Certains pays ont un recours nettement au-dessus de la moyenne mondiale pour la pratique de la césarienne. L’OMS estime le taux normal de césarienne entre 10 % et 15 %. Certains pays la pratiquent près d’une naissance sur deux. Elle est très fréquente en Amérique du Sud, mais aussi dans certains pays européens comme Chypre, ou l’Italie. À l’inverse les Pays-Bas et l’Allemagne sont plus adeptes de l’accouchement naturel, voire même en milieu non hospitalier.

Quand souscrire une assurance santé expatrié en cas de maternité ?

C’est un point sur lequel il faut être vigilant.

Si vous êtes déjà enceinte, aucune assurance santé internationale ne pourra couvrir votre grossesse.

Effectivement, un assureur ne voudra couvrir un risque qu’il connait par avance. Par risque, il faut entendre votre grossesse qu’elle soit normale ou compliquée. L’assureur en acceptant votre adhésion s’engage sur des dépenses certaines, et cela n’est plus de l’assurance.

Il faut donc malheureusement anticiper vos projets d’agrandir votre famille longtemps à l’avance.

Qu’est-ce que le délai de carence Maternité su une assurance santé internationale ?

Le délai de carence ou d’attente est la période durant laquelle une prestation n’est pas versée. Concernant la maternité, elle est générale sur tous les contrats d’assurance entre 9 à 12 mois.

Ce délai est toujours applicable, même si vous étiez déjà couvert sur un autre contrat avec une garantie maternité.

Il faut bien vérifier si le délai de carence est relatif ou absolu. S’il est relatif, votre accouchement pourra être pris en charge, une fois ce délai dépassé. S’il est absolu, alors tous les frais relatifs à votre maternité seront exclus.

Comment fonctionne la garantie maternité ?

Les frais pris en charge doivent être détaillés dans le tableau de garantie de votre contrat. Ils doivent comprendre :

Les Suivi de grossesse, consultations, pharmacie, examens et soins pré-accouchement et post-partum. Leur prise en charge doit être comprise au titre de la garantie « Médecine ambulatoire » et non dur forfait maternité.

Les frais de maternité par voie basse ou en cas d’accouchement avec chirurgie font généralement partie d’un forfait. Ils incluent aussi :

  • Les frais d’accouchement et ses suites,
  • Les séances de préparation à l’accouchement
  • Les tests de dépistage VIH, diagnostic des anomalies chromosomiques
  • Le transport en ambulance.

Ce forfait peut être variable selon le pays où vous allez accoucher. Il est généralement plus élevé dans les pays où la santé est plus chère.

Si vous avez souscrit une garantie prévoyance/arrêt de travail dans votre contrat assurance santé, la maternité n’est pas considérée comme une maladie ou un accident dans les contrats d’assurance.

Donc seuls les arrêts de travail en cours de grossesse ayant une cause pathologique (c’est-à-dire médicalement justifiés) seront pris en charge.

Comment sera couvert le nouveau-né ?

Les soins pour le nouveau-né seront couverts au titre de la garantie Hospitalisation et Médecine ambulatoire. Il faudra alors enregistrer votre enfant sur votre contrat et faire parvenir à l’assureur son certificat de naissance dans les 4 semaines suivant sa naissance pour que les frais le concernant puissent vous être remboursés.

Point important : si vous êtes déjà enceinte et que vous êtes dans le délai de carence du contrat, il peut être opportun de souscrire quand même la garantie Maternité. Certes, vos frais liés à votre maternité ne seront pas couverts, mais ceux de l’enfant à naitre le seront en cas de complications à l’accouchement. En cas d’accouchement prématuré ou d’hospitalisation, les frais du bébé seront couverts.

La CFE et la couverture maternité à l’étranger

La Caisse des Français de l’Étranger comprend 3 grandes branches qui sont :

  • L’assurance maladie-Maternité-invalidité
  • Accident du travail et maladie professionnelle
  • Assurance retraite

La déclaration de votre grossesse

La CFE prend donc en charge les frais de maternité et d’accouchement. Cependant, il faut que votre date d’adhésion soit antérieure au début de votre grossesse.

Si vous êtes toujours en France et que vous êtes déjà enceinte, vous devez au préalable faire votre déclaration de grossesse auprès de la sécurité sociale ou de la Caisse primaire d’assurance maladie. Il y aura ainsi continuité avec le régime général, et la CFE pourra prendre en charge votre maternité et votre accouchement. N’oubliez pas de faire cette déclaration auprès de la sécurité sociale, sinon la CFE pourrait refuser la prise en charge.

Lors de votre adhésion à la CFE, vous transmettrez une déclaration de grossesse complétée par votre médecin traitant qui précisera la date de conception et celle de l’accouchement.

Si vous êtes en expatriation à l’étranger depuis plus de 3 mois, la date de conception doit être

Quels sont les soins liés à la maternité pris en charge par la CFE ?

 La CFE peut prendre en charge jusqu’à 100 % (sur la base des tarifs français de Sécurité sociale) :

  • Les consultations de suivi de grossesse,
  • Les analyses de biologie médicale comme la rubéole ; la toxoplasmose, le dosage des marqueurs de la trisomie 21 ou le VIH,…
  • L’amniocentèse en cas de grossesse à risque,
  • Les séances de préparation à l’accouchement,
  • Examen post natal,
  • Séances de rééducation abdominale post-natale,
  • Les échographies,
  • Les frais de pharmacie et de laboratoires.

Quel est le montant de frais pris en charge par la CFE dans le cadre de ma maternité ?

La Caisse des Français de l’Étranger rembourse à 100 % certains examens du début de votre grossesse du 1er jour au 6ième mois de grossesse jusqu’au 12ième jour après l’accouchement.

Certains actes ne sont pris en charge qu’à 70 % ou moins à compter de la fin du 5ième mois.

Attention par 100 %, il faut comprendre sur la base des tarifs français de Sécurité sociale.

Prenons un exemple :

Vous devez consulter une sage-femme. La consultation à l’étranger vous coute 50 €. La CFE prendra en charge 70% sur la base du tarif français de 25 € soit 17,50 €. Le reste à charge avant prise en charge d’une assurance complémentaire CFE sera de 32,50 €.

C’est pourquoi, il est indispensable de souscrire une assurance santé complémentaire à la CFE. Selon les garanties, elle prendre vous remboursera le reste à charge.

Pour 2022, la CFE prend en charge :

  • 2 448,69 € pour un accouchement par voie basse
  • 2 763,39 € pour une césarienne
  • 792, 33 € pour une IVG

Comment choisir son assurance expatrié maternité ?

Votre assurance santé doit prendre en considération les besoins liés à votre accouchement, à votre suivi postnatal, et à celui du nouveau-né.

Il vous faudra donc vérifier que votre assurance vous donne accès à l’hôpital ou la clinique de votre choix ; certaines imposent un réseau de structures hospitalières référencées.

Votre niveau de garantie doit être en adéquation avec le niveau de prix des soins pratiqués dans le pays dans lequel vous allez accoucher.

Telemedecine

La télémédecine

C’est une garantie généralement comprise dans les assurances santé expat. La télémédecine vous donne un accès 24h/24 partout dans le monde à un médecin généraliste ou un spécialiste. Il pourra vous répondre par mail, téléphone ou visio.

Vous pourrez avoir accès à un gynécologue ou un pédiatre. Ils peuvent aussi donner un second avis médical sur des pathologies lourdes et complexes. Des psychologues sont aussi disponibles pour vous accompagner sur votre congé maternité.

Doctor

L’assistance rapatriement

Au même titre que la responsabilité civile pour les expatriés, l’assistance rapatriement est tout aussi importante. Elle vous permettra en cas de complications ou d’une insuffisance de matériel médical non adapté, une évacuation vers une structure adéquate.

Une décision de rapatriement peut être prise en cas d’une menace d’accouchement prématuré. Ces situations demandent souvent des moyens et du ^personnel médicaux importants.  

Les documents indispensables pour voyager ou s’expatrier?

Les documents indispensables pour voyager ou s’expatrier?

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

30 août 2023

documents indispensables voyage

En expatriation ou en voyage, il est indispensable de se munir de certains documents pour répondre aux exigences administratives à l’étranger. Votre passeport n’est valable plus que deux mois, c’est le risque de vous faire refouler aux frontières. Un visa inadapté à votre séjour ou à votre expatriation et c’est le retour en France.

Quels sont les documents indispensables pour voyager ? Que faire en cas de perte ou vol de mon passeport ? On vous éclaire sur le sujet.

Le passeport

Pour un voyage ou votre expatriation, c’est l’un des documents indispensables. La durée de validité d’un passeport est de 10 ans pour les majeurs et de 5 ans pour les mineurs. Vous pouvez le faire directement en mairie ou au consulat si vous êtes à l’étranger.

Les passeports délivrés aujourd’hui sont biométriques. Un passeport biométrique incorpore une puce électronique qui contient certaines données personnelles comme vos empreintes digitales, date de naissance, état civil, …

Quel est le coût d’un passeport ?

Un passeport coûte 86 € pour une personne majeure, c’est le prix du timbre fiscal. Pour un mineur de plus de 15 ans, il vous en coûtera 42 € et 17 € s’il a moins de 15 ans.

Quelles sont les pièces nécessaires pour faire mon passeport ?

Afin d’obtenir votre passeport, vous devrez présenter :

  • Une carte d’identité,
  • Des photos d’identité conformes,
  • Un timbre fiscal,
  • Le formulaire cerfa n°12101*02 ou faire la pré-demande de passeport via un compte ANTS ou via France Connect.

Peut-on voyager sans passeport ?

Oui bien sûr. En dehors de la France, de nombreux pays s’offrent à vous pour un voyage ou une expatriation. En Europe, les 26 pays de l’Union européenne vous accueillent avec votre carte nationale d’identité (CNI).

Vous pourrez donc effectuez un voyage ou vous expatriez en :

  • Allemagne
  • Autriche
  • Belgique
  • Bulgarie
  • Chypre
  • Croatie
  • Danemark
  • Espagne
  • Estoni

  • Finlande
  • Grèce
  • Hongrie
  • Irlande
  • Italie
  • Lettonie
  • Lituanie
  • Luxembourg
  • Ile de Malte

  • Pays-Bas
  • Pologne
  • Portugal
  • République Tchèque
  • Roumanie
  • Slovaquie
  • Slovénie
  • Suède

Mais vous pouvez aussi faire un voyage dans une destination de l’espace Schengen comme :

Les îles Baléares, les îles Canaries, la Crète, la Sardaigne, la Sicile et l’archipel des Açores, la Suisse, la Norvège et l’Islande.

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Les visas

Le visa est le document officiel d’un pays étranger qui vous autorise à entrer sur son territoire selon une durée et un motif défini. Un visa spécifique est donc délivré si vous souhaitez étudier, travailler, faire un voyage ou des affaires.

Le prix d’un visa est variable selon le pays visité, la durée de voyage ou d’expatriation et le motif de votre séjour.

Un visa est-il obligatoire pour voyager ou s’expatrier ?

Le passeport français offre l’avantage de visiter de nombreux pays sans visa préalable et cela sur tous les continents.

Chaque année, un classement des passeports est effectué en fonction du nombre de pays ouverts sans passeports ou avec une autorisation à l’arrivée. La France se situe ainsi à la 3ième ou 4ième place selon les années. C’est environ 112 pays où vous pouvez effectuer un voyage sans visa.

En haut du classement, on retrouve les Émirats Arabes unis et en bas de classement l’Irak, la Syrie ou l’Afghanistan.

Il convient donc de vos rapprocher du consulat ou de l’ambassade du pays concernés afin de connaître les modalités administratives et douanières.

Le permis de conduire

En voyage, vous serez peut-être amené à louer un véhicule. Votre permis de conduire français est lors valable selon les pays où vous allez conduire.

Conduire en Europe avec un permis français

Pour un court voyage ou pour une expatriation, l’U.E reconnaît les permis de conduire délivrés par ses pays membres. Vous pourrez donc conduire sans avoir d’examen à repasser. Il n’est donc pas nécessaire d’échanger son permis ou de demander un permis international.

Les seules conditions sont que :

  • Votre permis doit être en cours de validité,
  • Vous ne devez pas être sous le coup d’une suspension ou d’une annulation de permis.

Peut-on conduire à l'étranger avec son permis français ?

Si vous souhaitez conduire en dehors de l’Union européenne, votre permis peut ne plus être valable. Pour un déplacement de courte durée, votre permis français sera valable. Par exemple aux Usa pour un séjour de moins de 3 mois, vous pouvez louer une voiture si vous avez plus d’un an de permis plus de 21 ans (25 ans dans certains états). Attention cependant, un loueur pourra exiger un permis de conduire international.

Il est donc conseillé de se renseigner avant votre départ.

Une assurance voyage

Avec la crise sanitaire liée au COVID-19, il est indispensable de souscrire à une assurance voyage ou une assurance santé expatrié. Elle prendra en charge l’ensemble de vos frais médicaux à l’étranger selon les garanties de votre contrat. Une assurance voyage / santé internationale doit vos couvrir pour :

  • Les frais d’hospitalisation ou les frais médicaux
  • Le rapatriement sanitaire
  • Les frais de médecine courante

Une assurance covid est-elle obligatoire pour voyager ?

Oui et non. Certains pays exigent une assurance voyage covid ou plus précisément, ils souhaitent une attestation précisant que :

– Les frais médicaux doivent être couverts pendant toute la durée de votre voyage.
– Les frais médicaux doivent être pris en charge y compris en cas d’épidémie ou de pandémie.

Certains pays exigent un montant minimum de prise en charge des frais d’assistance médicale couvrant les prestations d’hospitalisation et d’isolement pour COVID-19. Par exemple, si vous voyagez en destination du Costa Rica, les autorités exigent 50 000 $ ‘et 2 000 $ pour le frais d’hébergement lié au COVID). La Thaïlande demande une garantie minimum de 100 000 dollars.

Votre carnet de vaccination à jour

Être à jour de ses vaccins permet de prévenir de nombreuses maladies. Selon votre destination, les risques sanitaires sont différents. Il convient donc de se renseigner avant votre départ, et de demander l’avis à votre médecin traitant selon le pays où se déroule votre voyage.

Il convient tout d’abord d’être à jour des vaccinations comme la Diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP), la Tuberculose (BCG), la Coqueluche, Rougeole.

Ensuite, certains pays recommandent une vaccination contre certains risques.Par exemple, la fièvre jaune pour les zones tropicales d’Afrique et d’Amérique du Sud. Certains pays l’exigent, vous devrez donc pour voir produire un Certificat international de vaccination ou de prophylaxie pour pouvoir vous y rendre.

Si votre voyage à lieu dans un pays d’Asie ou en Océanie, il est recommandé de se vacciner contre Encéphalite japonaise, Encéphalite à tiques, Rage.

Enfin, la vaccination contre le covid, avec un schéma vaccinal complet est de plus en plus conseillée pour voyager ou s’expatrier dans le monde entier.

La carte européenne d’assurance maladie

La carte européenne d’assurance maladie ou CEAM permet de faciliter la prise en charge des soins médicaux et hospitaliers en Europe. Cette carte certifie vos droits au régime d’assurance maladie en France.

Elle est individuelle et nominative. Le délai pour l’obtenir est d’environ 20 jours. Prenez en compte ce délai avant votre départ en voyage ou en expatriation.

Où demander la carte européenne d’assurance maladie ?

Pour obtenir la carte CEAM, vous pouvez le faire soit :

  • Pa r votre compte Ameli,
  • Par téléphone auprès de votre CPAM,
  • Directement auprès d’un guichet de la Caisse primaire de votre lieu de domicile (CPAM).

Autorisation de sortie du territoire

Si votre enfant mineur doit effectuer un voyage à l’étranger seul ou avec une personne qui n’a pas l’autorité parentale, alors il doit avoir une autorisation de sortie du territoire (AST).

Il n’est pas nécessaire de se déplacer en mairie ou en préfecture. Vous pouvez obtenir l’attestation en ligne directement sur le site de service-public.fr

Permis de travail

Vous avez décidé d’aller travailler à l’étranger ou d’y étudier ? Vous aurez alors plusieurs démarches à effectuer avant votre départ. Des documents tels qu’un permis de travail ou un permis de séjour vous seront demandés.

Le plus souvent, cette démarche est réalisée par l’employeur qui vous embauche en local. En effet, il vous faudra justifier d’une promesse d’embauche à l’étranger pour faire votre demande de visa travail ou de permis de travail.

Il existe de nombreux programmes pour travailler à l’étranger comme le VIE ou le programme Working Holiday.

Comment protéger ses documents pendant mon voyage ou mon expatriation ?

La perte de ses documents en voyage peut être catastrophique. Plus de passeport ou de CNI, et ce sont des difficultés qui s’annoncent pour le passage en douanes.

Pour vous éviter ce désagrément, pensez à toujours avoir une copie de tous les documents indispensables en voyage.

Faites une photocopie ou mieux numérisez les et placer les dans un espace cloud accessible partout dans le monde. Sinon, vous pouvez les confier à un membre de votre famille, qui si besoin, pourra vous les envoyer par mail.

Que faire en cas de vol de mon passeport à l’étranger ?

On vous a volé votre sac à main ou votre sacoche en voyage en Italie ? À l’intérieur, votre passeport et votre carte vitale !

Déplacez-vous au commissariat ou aux autorités de police locale le plus proche pour faire un dépôt de plainte.

Puis contacter le consulat ou l’ambassade. Leurs services vous remettront un récépissé. À votre retour en France, vous pourrez faire une demande de renouvellement de votre passeport.

Quelles sont les différences entre une ambassade et un consulat ?

Quelles sont les différences entre une ambassade et un consulat ?

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

10 août 2023

difference consulat ambassade

La France dispose d’un des plus grands réseaux diplomatiques à travers le monde avec 267 représentations. À titre de comparaison, la Chine possède 276 et les États-Unis 273.

En expatriation, vous pouvez être amené à prendre contact avec un organisme représentatif de l’état français.

Mais quand et pourquoi contacter une ambassade ? Quel est le rôle d’un consulat ? On vous éclaire sur le sujet.

Quel est le rôle d’une ambassade ?

Cette institution a pour rôle premier une mission diplomatique. L’ambassade est la représentation officielle de l’Etat français dans le pays où elle est établie. Elle a une fonction d’intermédiaire entre la France et un pays étranger pour gérer les relations bilatérales.

Elle va être aussi source d’informations, actrice de la promotion de l’image de la France à l’étranger.

Bien qu’elle ait aussi un devoir de protection des ressortissants français, c’est le consulat qui demeure le premier interlocuteur d’un expatrié en danger.

Quel est le rôle du consulat ?

Le consulat est l’organe administratif qui représente l’administration publique à l’étranger. Le consulat va remplir diverses missions de services publics qui relèvent du rôle d’une mairie, d’une préfecture, d’une étude notariale ou des services sociaux.

Il a été mis en place avant tout pour protéger les expatriés et les ressortissants français à l’étranger.

C’est donc le consul qui est charge de diriger le consulat, secondé par un consul adjoint. Leur statut est fixé par la convention de Vienne du 24 avril 1963.

Ils interviennent sur une circonscription consulaire qui définit leur zone de compétence sur un territoire géographie. Un consulat peut exercer son autorité sur un pays entier, ou une partie seulement.

On compte (données 2014) 89 consulats généraux ou consulats, 133 sections consulaires et plus de 500 consulats honoraires.

Un consul honoraire est nommé par le consul général. Ce sont des bénévoles qui exercent leur activité dans une ville de la circonscription consulaire autre que celle où se situe le Consulat général.

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Comment un consulat peut aider un expatrié ?

Le consulat apporte de nombreux services et conseils sur différentes aspects de la vie d’un expatrié durant son séjour ou pour son retour en France.

Actes administratifs

Le consulat intervient pour les actes de mariage, de naissance, divorce, PACS, adoption et en cas de décès. Ils consignent les actes dans le registre de l’état civil.

Il intervient aussi pour les titres et documents officiels tels que la carte nationale d’identité, les passeports ou le permis de conduire.

Depuis le 1er janvier 2019, vous ne pouvez plus vous adresser au consulat pour authentifier, légaliser ou rédiger des actes comme un testament, un contrat de mariage, une donation ou encore une procuration.

Scolarité

si vous souhaitez déposer un dossier de bourses pour un de vos enfants scolarisés dans un établissement à l’étranger, les services consulaires enregistrent et suivent vos demandes.

Votre établissement doit être du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE)

En cas de problèmes avec les autorités locales

Si vous êtes arrêtez ou incarcérez à l’étranger, le consulat peut vous aider en vous proposant un avocat ou en vérifiant les conditions de votre détention. Il préviendra aussi la famille de l’expatrié emprisonné.

En cas de problème de santé

Pour une maladie ou des soins, il vous conseillera pour un médecin à consulter. En cas d’accident grave ou de décès, il préviendra les proches de l’expatrié, envisagera un éventuel rapatriement. Attention, le consulat ne prend pas en charge vos frais de santé.

Suite à la perte de vos papiers d’identité

Le consulat pourra vous fournir des attestations ou de nouveaux documents. Il pourra aussi vous délivrer un laissez-passer pour votre retour en France.

Inscription au registre des Français établis hors de France

Pour une expatriation d’une durée de plus de 6 mois, il est indispensable de s’inscrire sur ce registre. Pour plus d’information, consulter notre dossier spécial.

Vote des expatriés

Le consulat organise aussi les scrutins électoraux dans sa circonscription. Pour tout savoir sur le vote des expatriés, consultez notre dossier spécial.

consulat france role

Ce qu’un consulat ne peut faire pour un expatrié

Le consulat intervient en aide aux expatriés français en difficulté. En aucun cas, il ne peut se substituer à une banque, une agence de voyage ou à une compagnie d’assurance.

Vous devez avant votre départ en expatriation souscrire une assurance santé internationale adaptée à vos besoins et à votre situation.

De même, un consulat ne pourra prendre en charge vos frais de rapatriement (sauf situation exceptionnelle), vos frais de santé.

Enfin, si vous êtes de la nationalité du pays dans le quel vous êtes expatrié, il ne pourra assurer votre protection consulaire

Quels sont les sites Web et les adresses utiles pour s’expatrier ?

Quels sont les sites Web et les adresses utiles pour s’expatrier ?

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

29 mars 2023

les liens et sites utiles en expatriation

Vous préparez votre projet d’expatriation ou vous êtes déjà expatrié ? Il existe de nombreux sites et institutions utiles pour vous apporter des réponses et des conseils pour votre retraite, la scolarité de vos enfants ou la défense de vos droits à l’étranger.

Quel est le rôle d’une ambassade ? Où trouver des renseignements pour inscrire mes enfants dans une école à l’étranger ? On vous éclaire sur le sujet !

Les institutionnels

Les ambassades et consulats :

Une ambassade cumule des fonctions diplomatiques, économiques et culturelles. L’ambassadeur est le représentant de l’état dans le pays où il se trouve au même titre que le préfet dans une région.

Un consulat a pour mission d’apporter aide et protection aux ressortissants français à l’étranger. Il peut ainsi vous conseiller si vous rencontrez des difficultés (choix d’un avocat, d’un interprète, un médecin).

Avant votre départ en expatriation, il est important d’avoir les coordonnées de ces deux services de l’Etat français.

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

Il a pour mission la défense et la promotion des intérêts de la France auprès de pays étrangers. Son site France Diplomatie récence de nombreuses informations utiles comme des fiches pays, l’annuaire des représentations diplomatiques et consulaires françaises.

Le registre des Français établis hors de France

L’inscription sur ce registre se fait auprès du consulat dans le pays où vous êtes expatrié. Toutes les informations utiles dans notre dossier.

En tant qu’expatrié, il n’est pas conseillé de s’inscrire sur le site Fil d’Ariane.

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Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

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Pour la scolarité de vos enfants en expatriation

De nombreux français vont s’expatrier en famille. Il va se poser la question de la scolarité de vos enfants durant votre expatriation. Doit-on privilégier une école locale ou bien inscrire votre enfant dans un établissement scolaire français à l’étranger ?

De nombreux organismes peuvent vous aider dans cette réflexion.

Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE)

Cet établissement public est directement placé sous l’autorité du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il est à la tête d’un réseau de 543 établissements implantés dans 138 pays.

La Mission Laïque Française (MLF)

C’est une association d’utilité publique. Son réseau compte 112 établissements dans le monde entier. Près de 60 000 élèves y sont scolarisés dans 39 pays.

 

Le Centre national d'enseignement à distance (CNED)

Plus de 16 000 scolaires y sont inscrits pour suivre à distance des cours à travers le monde. Le CNED travaille en coopération avec l’AEFE et la MLF.

Votre santé en expatriation

En tant qu’expatrié, vous bénéficiez de certains droits en matière de protection sociale au sein de l’Union européenne. La Sécurité Sociale ou les autres organismes de base peuvent vous renseigner sur les démarches à effectuer avant votre départ en expatriation.

Des conditions existent pour pouvoir bénéficier d’un régime de soins à l’étranger.

Carte européenne d’assurance maladie

En tant qu’expatrié, vous bénéficiez de certains droits en matière de protection sociale au sein de l’Union européenne. La Sécurité Sociale ou les autres organismes de base peuvent vous renseigner sur les démarches à effectuer avant votre départ en expatriation, et notamment comment obtenir votre CEAM.

Des conditions existent pour pouvoir bénéficier d’un régime de soins à l’étranger.

Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale

Le CLEISS dépend du ministère chargé de la sécurité sociale et du ministère chargé du budget.

Cette institution apporte de nombreux conseils et renseignements sur vos droits en matière de protection sociale à l’étranger.

Notamment, elle pourra vous renseigner sur les accords et conventions bilatéraux, si vous êtes expatriés vers un pays Hors Union Européenne.

Santé Mobility vous permet de comparer en quelques clics les meilleures assurance santé pour les expatriés. En ligne et gratuit, découvrez l’assurance santé internationale qui correspond à vos besoins.

Institut pasteur

Dans votre check-list de l’expatrié, vous avez dû noter un rendez-vous médical avant votre départ. Le centre médical de l’Institut Pasteur vous apportera toutes les informations utiles et officielles sur les vaccins à effectuer, les maladies présentes dans certains pays.

La Caisse des Français de l'étranger

La CFE, organisme de protection sociale pour les expatriés, est l’équivalent de la sécurité sociale pour les résidents français. Elle dispose de 3 branches qui sont :

  • L’assurance Maladie–Maternité–Invalidité
  • Accident du Travail et maladie professionnelle
  • La retraite

Pour en savoir plus, consulter notre dossier : avantages et inconvénients de la CFE

Travailler à l’étranger

Pour vous aider dans votre recherche d’emploi pour votre projet d’expatriation, il existe de nombreux sites et organismes.

Pôle emploi à l’international

Le site Pôle emploi propose plusieurs milliers d’offres à l’international. Il vous accompagnera dans votre projet de recherche d’emploi, les aides disponibles ou les dispositifs en vigueur.

De même, il vous informera sur vos droits au chômage en tant qu’expatrier dans l’Union européenne.

Association pour l'emploi des cadres

L’APEC a une mission de service public. Elle a pour mission d’apporter services et conseils aux cadres et aux jeunes diplômés de l’enseignement supérieur ;

Elle propose des web ateliers sur les réflexes à avoir pour travailler à l’étranger, par exemple. De nombreuses offres sont disponibles sur son site.

Eures (European employment services)

C’est un réseau européen qui a pour objectif de faciliter la mobilité professionnelle dans l’Union européenne.  Sur son site web, vous y trouverez une plateforme pour votre recherche d’emploi et une banque de données de plusieurs dizaines de milliers de CV.

Le Volontariat international en entreprise

Le VIE ou le VIA (international en administration) vous permet de réaliser une mission professionnelle à l’étranger, si vous avez entre 18 et 28 ans. Pour plus d’informations consulter notre dossier spécial.

CCI France International

Cet organisme regroupe 126 Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’International, à travers 96 pays. C’est une aide précieuse pour la création d’entreprises à l‘étranger ou pour trouver un emploi. Pour agrandir votre réseau professionnel à l’étranger, la CCI France International est primordiale.

Le Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

Le CNCCEF est présent dans 150 pays avec un réseau de 4 500 personnes bénévoles. Ils mettent à disposition leur expérience professionnelle pour accompagner les entreprises dans leur développement ainsi que dans la formation des jeunes à l’international.

Enfin, si vous avez un projet d’expatriation sur Londres, le Centre Charles Péguy peut vous apporter de précieux conseils. De même, si vous projeter de vous expatrier au Québec, le CITIM (Clef pour l’intégration au travail des immigrants) renseigne les Pvtistes et les ingénieurs candidats.

La retraite en expatriation

CNAV et ARRCO pour le personnel détaché

Une personne en détachement est toujours sous contrat de droit de travail français. Elle conserve ainsi son maintien au régime de retraite et de sécurité sociale. Elle este ainsi affiliée au régime général (CNAV), ou ceux complémentaires comme l’ARRCO (non-cadres) et AGIRC (Cadres).

La Branche retraite de la CFE

La Caisse des Français de l’étranger propose une assurance retraite qui vous permet de cotiser comme en France. Elle s’adresse aux salarié Français à l’étranger.

CRE ET IRCAFEX

Ce sont des caisses complémentaires pour la retraite gérées par le groupe Humanis. La Caisse de Retraite pour la France et l’Extérieur (CRE) s’adresse aux salariés non cadre et l’Institution de retraites des cadres et assimilés de France et de l’extérieur (IRCAFEX,) aux salariés cadres.

Les autres liens utiles en expatriation

L'Alliance Française

C’est un réseau d’associations implantées à travers le monde (USA, Canada, Australie, Royaume-Uni). Elles ont pour but de faire la promotion de la culture et de la langue française. C’est aussi un lieu d’échange qui vous permettra d’échanger avec vos compatriotes expatriés.

L’Union des Français de l’étranger

L’UFE est une association ayant pour but de maintenir et de créer un lien entre les expatriés dans le monde entier. Elle assura aussi la défense des droits des Français expatriés. Elle travaille en lien étroit avec les ambassades et les consulats.

Quel visa pour passer sa retraite en Thaïlande ?

Quel visa pour passer sa retraite en Thaïlande ?

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

19 avril 2022

visa retraite thaïlande

La Thaïlande attire de nombreux expatriés pour leur retraite et la communauté française y est largement présente.

De nombreux retraités souhaitent y passer des jours heureux, mais pour cela, ils doivent disposer d’un visa adéquat.

Que vous soyez belge ou français, les conditions d’obtention des visas longues durées pour la Thaïlande ne sont pas les mêmes. Aussi, avant votre départ, il faut contacter l’ambassade ou le consulat thaïlandais dans votre pays de résidence. Ils vous indiqueront clairement les conditions d’entrée et les justificatifs à fournir selon le visa demandé.

Nous nous intéresserons ici aux exigences de l’ambassade thaïlandaise en France.

Quelles sont les conditions pour obtenir un visa pour m’expatrier pour ma retraite en Thaïlande ? Quelles sont les exigences pour les assurances santé en Thaïlande ?

 

Visa touristique TR

C’est un visa touristique, à entrée unique, qui vous permet de rester 60 jours sur le territoire thaïlandais. Il peut être renouvelé pour une période de 30 jours supplémentaires pour un coût de 50 € ou 1 900 baths.

C’est le visa idéal pour découvrir le pays, faire vos repérages avant de prendre la décision de vous expatrier définitivement pour votre retraite en Thaïlande.

Conditions Financières

Vous devez justifier d’une somme de 2 000 € par voyageur sur votre relevé bancaire en France.

Conditions sanitaires et d’assurance

Depuis la crise sanitaire du Covid, les critères se sont renforcés. Vous devrez fournir une attestation d’assurance médicale en anglais, couvrant les soins médicaux et hospitaliers pour un minimum de 50 000 US dollars ; cette attestation devra préciser qu’elle couvre les traitements liés au Covid et doit être valable sur la durée de votre séjour.

Si vous êtes à jour de votre schéma vaccinal Covid, vous devez justifier d’une réservation dans un hôtel AQ ou SHA+ (ou un logement Standard of Health and Safety, d’au moins une nuit.

La Thaïlande impose aux voyageurs entrant sur leur territoire, un test PCR dès leur arrivée. En attendant les résultats, ils doivent donc se mettre à l’isolement dans des résidences certifiées Alternative Quarantine AQ ou Safety Administration Plus SHA+.

De plus, le site du l’ambassade de Thaïlande précise que les voyageurs doivent fournir une preuve de logement d’au moins 6 jours suivant votre isolement.

Consulter leur site avant votre départ, les conditions peuvent changer en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

Santé Mobility conseille les expatriés dans leur choix d’assurance santé internationale

Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

Santé Mobility vous propose en quelques clics de comparer parmi les meilleurs contrats santé expatrié et de choisir les garanties qui vous conviennent (frais d’hospitalisation, maternité, consultation, assistance rapatriement). C’est un service gratuit, rapide et complet.

Visa non-immigrant O

Ce visa vous permet de séjourner 90 jours en Thaïlande. Cependant, il ne vous permet pas d’y travailler. Il est à entrée unique, c’est-à-dire que dès que vous quitter le territoire thaïlandais, vous devez faire une nouvelle demande de visa. Il vaut mieux donc préférer le visa touristique (TR), s’il y a un risque de devoir quitter le pays avent 90 jours.

Pour en bénéficier, vous devez :

  • Être bénévole ou faire partie d’une mission humanitaire,
  • Avoir une famille en Thaïlande,
  • Accompagner une personne titulaire du visa OA, B ou ED,
  • Avoir plus de 50 ans.

Il est possible une fois en Thaïlande avec ce visa de vous rapprocher du bureau de l’immigration pour faire une demande de visa OA ou OX. Bien entendu, vous devrez répondre aux exigences des conditions financières et sanitaires pour le visa correspondant.

Conditions Financières

Il vous faudra fournir un relevé de votre banque avec un solde créditeur de 6 000 €, de moins de 30 jours. Cette attestation devra être signée et tamponnée par votre banque.

Conditions sanitaires et d’assurance

Durant la crise épidémique et sanitaire du COVID, les autorités thaïlandaises ont mis en place le COE (Certificate of Entry). Il vous faudra donc fournir une attestation d’assurance médicale couvrant les frais de santé ou d’hospitalisation pour un montant de 3 000 000 de baths (soit environ 80 000 €). Cette assurance doit prendre en charge les soins et traitement liés au « covid-19 ».

Visa retraite non immigrant OA

Ce visa est très répandu au niveau des expatriés qui souhaitent vivre en Thaïlande. Il est aussi connu sou le nom de visa retraite.

Pour obtenir ce séjour longue durée, vous devez être âgé de 50 ans au minimum.

Il vous permet un séjour de 365 jours (avec de multiples entrées). Son coût est d’environ 175 €.

Tous les 90 jours, vous devrez vous présenter au bureau de l’immigration. Le visa non immigré OA ne vous permet pas de travailler en Thaïlande.

Conditions Financières

Lors de votre première demande, vous devez justifier d’un montant de 24 000 € par personne sur votre compte bancaire (donc ce montant est doublé si vous partez en couple). Les PEL ou assurances vie ne sont pas acceptés (pas de compte bloqué). Vous n’avez pas une obligation de déposer cette somme dans une banque thaïlandaise seulement pour votre première demande.

Effectivement, lors de la première demande de renouvellement, les autorités thaïlandaises exigent un dépôt de 800 000 bahts, soit environ 21 000 € dans une banque locale.

Conditions sanitaires et d’assurance

Lors de votre première demande de visa OA, vous devrez justifier d’une assurance santé expatrié avec une couverture d’au moins 100 000 dollars ( 3 000 000 de baths). Elle devra être valable pour un an minimum et couvrir tous risques liés au COVID-19.

Comment demander un visa non Immigrant OA pour la Thaïlande ?

Lors de votre demande de visa, vous devrez présenter votre passeport (valable au minimum 18 mois en date de départ), une attestation médicale de bonne santé et non-porteur de maladie contagieuse, un extrait de casier judiciaire, les justificatifs de ressources ou bancaire et une attestation d’assurance santé expatrié.

retraite visa

Visa retraite non immigrant OX

Le visa OX est réservé pour les personnes souhaitant s’expatrier en Thaïlande âgée de plus de 50 ans.

Il est moins connu que les visas O ou OX. Il est valable 5 ans renouvelable une fois. Vous pouvez donc vous expatrier jusqu’à 10 ans avec ce visa.

Pour être éligible à ce contrat, il faut faire partie des nationalités suivantes :

  • Japon
  • Australie
  • Danemark
  • Finlande
  • France
  • Allemagne
  • Italie

  • Pays-Bas
  • Norvège
  • Suède
  • Suisse
  • Royaume-Un
  • Canada
  • États-Unis d’Amérique

Vous pouvez faire votre demande de visa non immigré OX depuis votre pays ou depuis la Thaïlande.

Tous les 90 jours, vous devrez vous rendre au Bureau de l’Immigration pour un signalement. Tous les ans, les autorités locales examineront, en votre présence, le renouvellement de votre visa.

Conditions Financières

Il faut disposer d’un compte bancaire alimenté d’au moins 80 000 €(3 millions de bahts) déposés dans une banque thaïlandaise,

ou

Détenir un dépôt de 48 000 € (1.8 millions de Bahts) dans un établissement bancaire thaïlandais et justifié d’un revenu de 32 000 € (1.2 millions de Bahts). À la fin de votre première année d‘expatriation en Thaïlande, vous devrez avoir déposé sur votre compte bancaire au moins 3 millions de baht.

La seconde année, votre compte doit présenter un solde créditeur d’au moins 1 500 000 Bahts, soit 40 000 €.

Attention, si vous ne remplissez pas ces conditions, cela peut être un motif de non-renouvellement de votre visa OX.

Lors de votre demande de visa OX pour la Thaïlande, vous devez prouver que ces sommes sont déjà déposes dans une banque thaïlandaise.

Conditions sanitaires et d’assurance

Vous devez ne pas être porteur de maladies comme la lèpre, tuberculose, éléphantiasis, toxicomanie et la syphilis (3ème stade).

Enfin, vous devez justifier d’une assurance santé internationale valable durant toute votre expatriation. Elle doit couvrir vos frais de santé courants pour un montant de 1 070 € (40.000 Bahts) ainsi que vos frais d’hospitalisation pour un montant de 10 700 € (400 000 Bahts).

Votre permis de séjour peut vous être retiré si vous ne remplissez pas ces conditions.

Comment demander un visa non Immigrant OX pour la Thaïlande ?

Les documents à fournir sont un passeport, les documents bancaires et financiers, un extrait de votre casier judiciaire, un certificat médical, une attestation d’assurance santé expatrié.

Les frais de visa sont de 300 € environ (10 000 Bahts).

La demande est à effectuer auprès de l’Ambassade Royale de Thaïlande ou le Consulat Général Royal de Thaïlande de votre pays d’origine ou de résidence.

Quels sont les avantages du Visa OX ?

En tant que détenteur de ce visa pour pouvez travailler en tant que volontaire, acheter un véhicule ou bien posséder un appartement copropriété.

Attention, travailler sans permis en Thaïlande peut vous menez à une reconduite à la frontière.

Vous pouvez aussi faire une demande de changement de visa auprès des autorités locales, si vous possédez ce visa.

Avant de partir, il est fortement conseillé de consulter l’ambassade de Thaïlande dans votre pays. En effet, d’un pays à un autre, les conditions d’obtention de visas peuvent différer.

Pour toute demande de visa en Thaïlande, une assurance santé couvrant les soins courants ou les frais d’hospitalisation sera exigée. La couverture pour les traitements liés au COVID est aussi requise.

Santé Mobility vous permet de comparer les meilleures assurance santé pour s’expatrier ou voyager en Thaïlande. En quelques clics, vous obtenez votre devis. Nos conseillers sont à votre disposition pour guider et vous apporter toutes les informations nécessaires.

Comment obtenir un prêt immobilier quand on est expatrié ?

Comment obtenir un prêt immobilier quand on est expatrié ?

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

10 novembre 2021

prêt immobilier expatrié

L’obtention d’un prêt immobilier pour un non-résident ou un expatrié peut s’apparenter au parcours du combattant. De nombreuses banques refusent d’étudier votre dossier, par méconnaissance de votre statut ou manque de visibilité. Il faut parfois se tourner vers des banques privées spécialisées en expatriation ou un courtier en prêt.

Comment présenter le meilleur dossier ? Où trouver une assurance emprunteur expatrié ? On vous éclaire sur le sujet.

Comment préparer son dossier de financement immobilier en tant qu’expatrié ?

Sur le fond, la demande de prêt pour un investissement locatif d’un non-résident est similaire à celle d’un résident français.

Il faudra préparer vos fiches de paye, votre contrat de travail, obtenir un bilan de votre épargne auprès de votre banque. Ces documents sont à recueillir sur les deux dernières années.

Préparez aussi un titre de propriété ou acte notarié, si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier.

De même, si vos documents sont établis en monnaie locale, il faudra prévoir la conversion en euro et prendre en compte le taux de change.

Cependant, les banques exigent souvent que les documents transmis soient en français, parfois en anglais. Le cas échant, il faudra prévoir la traduction.

Votre demande doit concerner un projet de financement pour une résidence secondaire, un investissement locatif dans du neuf ou de l’ancien.

À ce stade, vous pouvez déjà faire une simulation de votre prêt. Il existe de nombreux calculateur de prêt immobilier sur le Web. Il vous permettra d’avoir une vision assez large du financement de votre financement locatif.

Une erreur serait donc de ne pas clairement préparer son dossier d’investissement avant de démarcher les banques.

Quels sont les points étudiés par une banque ?

Les banques sont extrêmement exigeantes pour l’étude et le montage d’un dossier de crédit pour les expatriés.  De nombreux élément sont étudiés, en voici les principaux.

La situation professionnelle.

Tout d’abord, un établissement bancaire va s’intéresser au type de contrat d’expatriation dont vous disposez. S’agit-il d’un contrat d’expatriation avec une entreprise française ou bien un contrat local ?

De même, votre banque s’intéressera à votre ancienneté dans l’entreprise, ainsi qu’à votre stabilité professionnelle.

Pour les entrepreneurs, les personnes en freelance ou à leur compte, il est plus difficile d’obtenir un prêt. Il vaut mieux se tourner vers des banques privées ou spécialisées pour les expatriés.

Il est de même si vous comptez faire cette opération dans le cadre d’une Société ou d’une SCI.

Votre capacité d’endettement

Comme pour un résident français, elle va prendre en considération votre taux d’endettement. Elle correspond au rapport de vos charges (par exemple votre loyer en tant que locataire ou le remboursement de vos emprunts si vous êtes propriétaires, vos crédits à la consommation ou une pension alimentaire) par rapport à votre revenu (revenus professionnels, revenus fonciers et mobiliers).

À noter que les frais de l’assurance emprunteur sont incorporés dans le calcul du taux.

Les banques retiennent généralement un taux maximum de 35 %. C’est votre capacité maximale d’emprunt.

La banque analysera aussi le reste de votre revenu disponible pour vivre. Elle en jugera la cohérence en fonction de la composition de votre foyer, ainsi que le cout de la vie dans votre pays d’expatriation. Avec un même taux d’endettement, une banque demandera un reste à vivre moins important à une famille d’expatriés avec deux enfants en Afrique que celle aux Etats-Unis.

Votre apport personnel

S’il est possible d’emprunter 100% de votre projet immobilier, les banques exigent en général un apport entre 5 à 20 % de votre investissement ou achat. En réalité, il est souvent plus proche de 20 %, voire plus.

Plus cet apport est important, plus vous avez de chance d’obtenir votre prêt.

Vous devrez en plus financer les frais annexes d’acquisition comme les frais de notaire, de dossier bancaire et les honoraires ou commissions d’un agent immobilier.

Une banque peut-elle me demander des contreparties pour mon prêt immobilier en tant que non-résident ?

Toutes les banques n’imposent pas de contreparties. Mais en général, elles demandent la domiciliation des revenus du foyer dans la banque, ainsi que l’ouverture d’un produit d’épargne ou la souscription d’une assurance emprunteur.

De plus, elle peut vous demander une contrepartie de 10 % de la valeur du prêt bancaire qui sera placé sur un produit d’épargne au sein de l’établissement. Selon votre interlocuteur bancaire, il peut exiger que votre épargne soit placée sur un contrat de capitalisation, un contrat d’assurance-vie.

Cela dépendra de votre pays d’expatriation et des conventions fiscales existantes.

Des solutions d’hypothèque, de cautionnement ou de privilège du prêteur de deniers (PPD) sont aussi envisageables.

Il arrive parfois que la banque souhaite que vous vous déplaciez en présence d’un expert pour visiter le bien que vous envisagez d’acquérir.

Comment choisir son assurance emprunteur en tant qu’expatrié ?

De nombreuses banques ne proposent pas d’assurance pour les emprunts des non-résidents ou expatriés.

Elle est obligatoire en France pour financer un projet immobilier via un prêt.

Pour tout savoir de l’assurance emprunteur pour expatrié, consultez notre dossier spécial.

Comment financer les travaux de mon achat immobilier ?

Votre banque peut vous proposer un financement de vos travaux pour votre investissement en tant que non résident. Cependant, ils doivent être cohérents avec votre acquisition et ne doivent pas dépasser 30 % de la valeur du bien ou de votre prêt.

Vous pouvez obtenir un différé d’amortissement le temps des travaux. Disponible en début de votre prêt immobilier, il vous permettra de ne pas rembourser les mensualités sur une période définie et limitée. Il est généralement accordé pour les ventes en VEFA (vente en état futur d’achèvement) ou pour la réalisation de travaux.

refus banque expatrié

Quels sont les principaux refus des banques en matière de prêt immobilier pour un non résident ?

Hormis le fait que votre taux d’endettement est trop élevé, les banques peuvent refuser votre prêt en fonction de votre pays d’expatriation.

Il y a des pays en liste noire avec lesquels les banques ne peuvent effectuer des transferts d’argent. Les pays d’Europe, le Canada ou Singapour sont clairement plébiscités par les banques.

Ensuite, on peut noter que la nature de votre contrat de travail est importante. Un contrat de droit français sera toujours plus apprécié qu’un contrat local.

Enfin, la notoriété et la solidité de votre employeur sont aussi un élément déterminant. Les grandes multinationales sont privilégiées par rapport aux sociétés plus jeunes ou de taille plus modeste.

Obtenir un prêt pour un non-résident ou un expatrié n’est donc pas une chose aisée. Tout comme votre projet d’expatriation, il faut préparer au mieux son dossier. Si votre situation financière pèse dans la balance d’autres éléments sont importants comme votre pays d’expatriation ou la nature de votre contrat d’expatrié.

Enfin, ne vous focalisez pas sur les taux d’emprunt. Ils sont toujours plus élevés que ceux des résidents. C’est, en sorte une prime de risque que les banques s’accordent.

Santé Mobility  est le comparateur des assurances santé pour les expatriés. Comparez gratuitement en quelques clics les meilleures offres du marché.

Quels sont les problèmes les plus courants des expatriés ?

Quels sont les problèmes les plus courants des expatriés ?

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

26 octobre 2021

probleme expatriation

S’expatrier demande de grandes capacités d’adaptation. S’adapter à un nouveau travail, à un nouveau pays, à un nouvel environnement.

Vous allez quitter un cadre de vie confortable, pour une nouvelle aventure dans l’inconnue.

C’est un changement culturel qui implique de nouvelles difficultés. La réussite d’une expatriation, c’est savoir identifier et anticiper les problèmes. ils ne sont pas insurmontables, mais font partie du cheminement de l’expatrié.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées par un expatrié et sa famille ? Comment y remédier ? On vous éclaire sur le sujet.

L’éloignement et la solitude de l’expatrié

C’est l’une des difficultés principales des expatriés. Elle est encore plus marquante pour vos enfants.

C’est une réalité que l’expatrié et sa famille doivent intégrer. On est seul, dans un nouveau pays, loin de ses amis, sa famille et ses proches. Les conséquences peuvent être des vagues de stress, d’angoisse, d’incertitude.

Les premières fêtes de famille, les premiers noëls où l’on est absent, sont de véritables épreuves.

Les contacts téléphoniques avec votre famille ou vos amis sont donc indispensables. Lors de faire votre check List, avant de vous expatrier, n’oubliez pas de budgéter un voyage dans votre pays, une à deux fois par an. C’est l’occasion aussi pour vos proches de venir vous voir.

Durant votre expatriation, n’hésitez pas à faire des rencontres. Les communautés d’expatriés sont nombreuses (Londres, New York, Montréal, Sao Paulo, Singapour, Hong Kong), mais pour une meilleure intégration ouvrez-vous aussi à la population locale.

La place du conjoint

S’expatrier est majoritairement un projet en couple, voire familial. Le conjoint peut alors se retrouver dans une position de suiveur. Il met entre parenthèses sa carrière professionnelle, sans avoir de perspectives d’embauche à l’arrivée.

Cela peut alors se traduire par un sentiment de sacrifice. Le conjoint devra alors assure l’intendance du couple, gérer les gardes d’enfants en l’absence de famille proche, quand ils sont malades.

Il faut donc véritablement faire de l’expatriation un projet commun. Chacun doit y construire son projet de vie. C’est souvent l’occasion de faire du volontariat, ou bien de développer son propre business.

L’expatriation pour le conjoint peut-être ressenti comme une perte d’autonomie, de lien social. De graves tensions peuvent alors surgir dans le couple, pouvant à l’extrême débouché sur une séparation ou un divorce.

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Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

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Le mal du pays de l’expatrié

C’est un phénomène reconnu et étudié depuis de nombreuses années. Le premier diagnostic du « mal du pays » remonte au 17ième siècle en Suisse par le docteur Johannes Hofer.

Un expatrié et sa famille sont soumis à un cycle de vie clairement identifié. Il se décompose en 4 étapes distinctes :

les différentes phases expatriation

La lune de miel

Nouvelle vie, nouveau pays, tout est beau. C’est une phase d’émerveillement où l’expatriation n’a que de bons côtés. Mais au fur et à mesure, après quelques mois, on découvre une nouvelle réalité. On est alors confronté à la vraie vie de l’expat avec ses inconvénients, les démarches multiples à réaliser. En plus de la routine que vous pouviez avoir en France, vous découvrez la difficulté d’intégrer une nouvelle culture.

Le choc culturel

C’est une phase de crise durant laquelle votre positivisme peut diminuer. Divers sentiments peuvent apparaître comme l’inadaptation à cette nouvelle vie, stress, rejet de cette nouvelle culture.

La nostalgie vous envahie, ainsi que le doute sur la réalisation de ce nouveau projet de vie.

Le choc des cultures peut être une phase de dépression.

L’adaptation

L’expatrié va chercher à comprendre son nouvel environnement. Comment fonctionne ce nouveau pays ? Quelles sont les règles sociales, les coutumes ? En analysant ces nouveaux comportements, l’expatrié va modifier ses normes et ses modèles afin de s’intégrer et se faire accepter de cette nouvelle culture.

L’intégration

La confiance reprend le dessus. On ne sent plus étranger, isolé, mais individu à part entière. Cette phase est plus ou longue selon la sensibilité de l’expatrié et sa famille. Les problèmes n’en sont plus et la positive attitude revient !

Le retour au pays

C’est un choc inverse, un contre choc. Après avoir construit un nouveau modèle, il faut se réapproprier votre culture. Une fin de mission d’expatriation est à anticiper. Elle est aussi source de stress, de nombreuses démarches administratives et de réadaptation.

Une nouvelle culture difficile à appréhender.

La première barrière est souvent la langue du pays. Si l’anglais est pratiqué dans le monde professionnel, cela est moins fréquent dans les échanges quotidiens. Des pays comme la Chine, la Russie, le Cambodge ou le Vietnam sont marqués par la langue natale. Ne pas en connaître les rudiments peut être un frein à son intégration.

Il faut donc s’y préparer avant son départ en expatriation. Les méthodes sont nombreuses avec les sites spécialisés, les cours personnalisés et une pratique régulière de la presse, télévision et radio locales.

C’est un véritable défi, mais cela est nécessaire pour une intégration réussie.

Les différences culturelles passent aussi par des modes vies totalement différents de ceux que vous connaissez.

Dans certains pays asiatiques, comme au Vietnam, on vous dira toujours oui, même si la personne n’est pas sûre de répondre à vos attentes. La notion de ponctualité en Amérique du Sud est une valeur somme toute relative.

Au Japon, la prise d’initiative n’est forcément bien vue dans une société très hiérarchisée.

La santé de l’expatrié

En expatriation, il faut prendre soin de sa santé physique, mais aussi de santé mentale. L’expatrié va subir un changement radical, faire face à des situations imprévues.

Le stress de son nouveau travail peut aussi le mener à des situations de burn-out. Le changement de climat, les risques sanitaires spécifiques à son pays d’expatriation sont autant de facteurs qui peuvent affecter sa santé.

Les problèmes sont multiples et il faut donc souscrire à la bonne assurance santé expatrié pour couvrir tous ces risques. Par exemple, l’hospitalisation psychiatrique est-elle bien couverte dans votre contrat ? Pour quelle durée et pour quel montant ? De même, les consultations chez un spécialiste sont-elles bien remboursées ?

Votre contrat vous offre-t-il un accès à la téléconsultation ? Bien utile parfois pour avoir un médecin à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

Pour vous conseiller et vous guider Santé Mobility vous offre un accès gratuit et en lien à son comparateur d’assurance santé expatrié. Des centaines de formules y sont présentes pour vous permettre de choisir le meilleur rapport qualité. Prix.

Nos conseils pour une expatriation réussie

Préparer votre départ

Il est indispensable de se renseigner sur son futur pays d’expatriation. Vous devez planifier plusieurs mois à l’avance les tâches à accomplir pour une expatriation réussie (logement, école, banque, démarches administratives, visas, passeport).

Noter toutes les adresses et contacts utiles dans votre de destination (ambassades, consulats, hôpitaux). Pensez à vous inscrire au registre des Français établis hors de France .

Durant votre expatriation

Soyez ouvert. Respecter les coutumes locales et soyez tolérants. Élargissez votre cercle d’amis au-delà de la communauté française établie sur place.

Soyez attentifs aux changements de comportements de votre conjoint ou de vos enfants. S’expatrier en famille est souvent difficile pour les plus jeunes qui perdent tous leurs repères.

Le retour d’expatriation

Il faut se préparer à se réapproprier sa propre culture. Prévoyez un temps de pause avant de repartir sur un nouveau projet, faites le bilan de votre expatriation.

Cette analyse vous permettra de bien identifier les problèmes rencontrés, les solutions que vous avez mises en place. Cela sera un plus pour un nouveau projet.

Digital nomad : les nouveaux expatriés ?

Digital nomad : les nouveaux expatriés ?

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

27 avril 2023

digital nomad expatrie

La crise sanitaire de la Covid a fortement favorisé l’essor du télétravail. Elle a fait prendre conscience à de nombreuses personnes qu’elles pouvaient exercer leur activité parfois dans un autre pays. Le digital nomad ou nomadisme numérique est en voie de développement.

On peut désormais s’expatrier en Espagne, au Portugal, au Vietnam ou en Thaïlande, tout en travaillant avec des partenaires et des clients à travers le monde. Qui sont les digital nomads ? Quels sont leurs métiers ?

Comment devenir nomade numérique ? On vous explique cela !

Qu’est-ce que le digital nomad ?

On parle de nomade digital pour qualifier des personnes qui exercent un travail dans le secteur du numérique à distance, partout dans le monde.

Le digital nomad n’est pas un métier en tant que tel. Le nomadisme digital ou numérique est plus un style de vie, une nouvelle façon de travailler. ll va permettre de voyager à travers le monde, tout en exerçant son activité.

Internet, la qualité des réseaux, les nouveautés technologiques ont permis le développement de cette nouvelle forme de travail.

Le télétravail, le flex office ou le coworking ont donné une nouvelle vision de la façon de travailler, d’échanger avec ses clients, ses partenaires ou prestataires. Plus besoin d’un bureau fixe, on peut être à l’autre bout du monde et livrer un projet à son client à 2 000 km.

La seule nécessité du digital nomad, c’est une connexion internet stable et de qualité !

Nomades digitaux, un nouveau mode de vie ?

L’essor de l’internet, l’omniprésence de l’informatique et du web accompagne les nouvelles générations de travailleurs.

La dématérialisation du travail est très présente dans certaines professions et principalement dans les métiers du numériques et du web. Cette spécificité permet donc une certaine liberté pour s’établir dans n’importe quel point de la planète, avec son ordinateur et une bonne connexion.

Le free-lance et l’esprit d’entrepreneuriat favorisent aussi cette tendance. De plus, on peut choisir un pays dynamique, avec des pôles de développement et avec un coût de la vie plus faible.

Quitter les grandes capitales ou les prix des logements sont très élevés, les conditions de circulation difficiles, pour une vie au soleil ou à la montagne, c’est aussi un avantage du nomadisme digital.

Cette liberté d’entreprendre va de pair avec une liberté de voyager. On s’installe pour plusieurs mois dans un pays, on découvre une nouvelle culture, de nouvelles coutumes. Pour les entreprises, cela peut être aussi une véritable source de bénéfices et de plus-value.

Santé Mobility conseille les expatriés dans leur choix d’assurance santé internationale

Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

Santé Mobility vous propose en quelques clics de comparer parmi les meilleurs contrats santé expatrié et de choisir les garanties qui vous conviennent (frais d’hospitalisation, maternité, consultation, assistance rapatriement). C’est un service gratuit, rapide et complet.

Quels sont les métiers concernés pour être digital nomad ?

Le statut du digital nomad

Tout d’abord, on peut trouver des nomades digitaux en Freelance ou en télétravail.

Être Freelance, c’est être à son compte. On travaille pour une mission plus ou moins longue avec un ou plusieurs clients. On peut être sous un statut de micro-entrepreneur ou bien s’établir en société (comme une SASU ou une EURL).

Il faut donc réfléchir au calcul de son salaire, ses charges et à une assurance santé. De même, il faudra bien définir les modalités et clauses de votre contrat de freelance avec vos clients.

Vous pouvez aussi être salarié d’une entreprise si on vous autorise la pratique du télétravail, n’importe où dans le monde. La pratique se développe de plus en plus aux États-Unis. Elles offrent aussi de nombreux avantages (suppression temps de transport, moins de stress, une meilleure organisation et un gain de productivité).

Les métiers des digital nomads

La liste est longue et variée. On peut aussi bien travailler dans le webmarketing, que le développement, le SEO/SEA, community manager.

  • Développeur Web ou d’applications mobiles
  • Graphiste, web designer
  • Expert webmarketing, référencement web, gestionnaire de publicité Facebook ou Google, digital marketing
  • Rédacteur web, traducteur, copywriter

Mais aussi

Photographe, blogueur voyage, expertise comptable, coach personnel, cours en ligne.

Quels conseils pour devenir digital nomad ?

Rigueur et organisation

Comme dans tout travail, l faut s’imposer un rythme et une méthodologie. Être digital nomade, ce n’est pas être en vacances toute l’année. Il faut définir ses plages horaires de travail. Cependant, vous pouvez vous-même fixer vos périodes de travail. Rien ne vous empêche de travailler tout en week-end pluvieux, et de profiter de la plage avec un grand soleil le lundi.

De même, pensez aux décalages horaires avec vos clients et prestataires.

Enfin, pensez à vous former dans votre compétence et de nouvelles compétences. Il vous faudra être comptable, juriste, avoir des connaissances en maintenance informatique et bien sûr maintenir vos compétences techniques à niveau. Bref, il vous faudra être touche à tout !

coworking digital nomad

Privilégier un bon environnement de travail

Comme nous vous le disions précédemment, votre quête du Graal, c’est la connexion internet. Partager un wifi où une 20 personnes sont déjà dessus, ce n’est pas idéal.

De plus en plus de villes, à travers le monde, mettent en place des structures de coworking pour accueillir les digital nomads. Il existe des plateformes proposant des espaces de coworking à travers le monde. Des abonnements sont possibles pour quelques jours par mois à un accès illimité. Que ce soit en France, à Lisbonne, à Bali ou USA, il y a des lieux de travails partagés partout.

Vous accédez ainsi à un espace tout équipé favorables aux échanges entre digital nomads. C’est aussi un bon moyen de rompre l’isolement et de se créer un bon réseau.

Autre tendance, le coliving. C’est un compromis entre la colocation et le coworking. Le concept est de partager entre plusieurs nomades digitaux un grand appartement ou une maison meublée. C’est un endroit d’échange et d’interaction propice au travail et à la créativité. C’est aussi un moyen de faire des économies en partageant les frais.

Votre budget et vos revenus

Le digital nomad est bien souvent entrepreneur. Cela veut dire que vos revenus ne sont pas réguliers. Il faut donc savoir gérer vos rentrées d’argent, en prévision de période où vous n’avez plus de missions. Vous n’avez pas recours à une assurance-chômage, et des charges fixent continuent à courir (hébergement, nourriture, assurance santé).

Il est donc important de se fixer un budget. Il est recommandé d’avoir un fond d’urgence. Il correspond à 6 mois de revenus à n’utiliser qu’en cas d’urgence.

La solitude du digital nomad

La vie de digital nomad est essentiellement derrière son ordinateur plusieurs heures par jour. Bien que vos journées soient rythmées par des visios, skype ou autres réunions, cela reste virtuel. Il faut donc s’en accommoder. Des réseaux et communautés existent, contacter les pour avoir des conseils et des astuces.

De plus, à la solitude au travail, s’ajoute l’éloignement avec sa famille ou ses proches. Comme les expatriés, ils ne sont pas aussi à l’abri du mal du pays.

Côté logistique, voyagez léger !

Tous les grands voyageurs vous le diront : « des kilos sur le dos, c’est pas top ! ». Vos bagages peuvent vite peser lourd entre l’ordinateur portable, la tablette, l’appareil photo, les accessoires informatiques et vos affaires personnels. Dans certains pays, un VPN peut vous être utile.

Il faut en prendre soin, car un mauvais choc peut vous coûter beaucoup d’argent ?

Faut-il un visa pour les digital nomads ?

Voyager et travailler à travers le monde requiert aussi des démarches administratives comme un visa. En effet, un simple visa touristique ne vous permet pas de vous établir dans un pays pour y travailler durant plusieurs semaines ou plusieurs mois. C’est pourquoi les autorités de nombreux pays ont mis en place le visa pour digital nomade.

Ce visa est spécifique pour les travailleurs de passage exerçant une activité de manière indépendante et à distance.

Chaque pays a sa propre réglementation en la matière. Vous pourrez faire votre demande en ligne dans certains cas et dans d’autres, vous devrez en faire la demande à l’ambassade ou au consulat.

Mieux vaut vous renseigner avant de partir. Il faudra dans tous les cas prévoir :

Quelle assurance santé pour les digital nomads ?

Pour obtenir un visa et surtout pour prendre en charge vos dépenses de santé à l’étranger, il vous faut une assurance santé internationale. Lors d’un séjour prolongé à l’étranger, votre mutuelle santé en France ne vous couvre plus. Dans certains cas, en l’absence d’accord ou de convention, la sécurité sociale ne vous couvrira pas en cas d’accident ou de maladies dans un autre pays.

Mais attention, si elle accorde un remboursement, cela se fera sur les bases de remboursements en France. Le reste à charge peut-être très important, car certains pays ont des coûts de santé exorbitants.

Quid de ma carte bancaire ou d’une assurance voyage ?

Elles ont une durée de garantie limitée à 90 jours maximum. Elles n’offrent parfois pas une responsabilité civile, et le plafond de garantie peut-être totalement inadapté par rapport aux pays ou vous vous installez.

Enfin, ces assurances sont dans un but de voyage touristique.

Quid de ma carte bancaire ou d’une assurance voyage ?

Elles sont plus coûteuses, mais elles sont adaptées à votre situation. Elle vous couvre en cas de maladie, accident, pour une simple visite chez un généraliste ou une consultation chez un spécialiste.

Selon votre forfait, elle prend en charge les frais d’optiques (verre et montures) ainsi que ceux dentaires.

Vous êtes couverts sur une zone géographique déterminée à la souscription. Vous pouvez construire votre plan santé à la carte en décidant de vous couvrir simplement pour l’hospitalisation avec assistance rapatriement ou pour d’autres modules comme le dentaire, l’optique, la maternité ou la médecine courante.

Comment voter en expatriation ?

Comment voter en expatriation ?

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

28 septembre 2021

vote en expatriation

En 2022, se tiendront deux élections importantes : celle du président de la République française et celle de députés. Les expatriés, bien que loin de leurs pays de cœur, peuvent participer à ces scrutins et ainsi remplir leur devoir de citoyen.

Mais comment votre depuis l’étranger ? Quelles sont les procédures de vote pour un expatrié ? On vous éclaire sur le sujet.

Quels sont les scrutins auxquels les expatriés peuvent voter ?

Un expatrié résidant hors de France pourra participer :

  • Aux élections présidentielles
  • À un référendum
  • Aux élections législatives et européennes
  • Aux élections des conseillers consulaires

Les scrutins pour les présidentielles, législatives et les Européennes ont lieu tous les 5 ans. Ceux pour les conseillers consulaires, tous les 6 ans.

Qu’est-ce qu’un conseiller consulaire ?

En réalité, on les nomme les Conseillers des Français de l’étranger. Ils ont pour mission de représenter les Français de l’étranger auprès des ambassades ou des consulats de France situés à l’étranger.

Au nombre de 443 pour 2021, ils siègent à un conseil consulaire au moins 2 fois par an et abordent tous les sujets relatifs à la vie quotidienne des expatriés (santé, éducation, sécurité, emploi,…)

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Quelles sont les formalités pour voter à l’étranger ?

En tant qu’expatrié, les conditions pour voter sont les suivantes :

  • Être de nationalité française
  • Avoir 18 ans
  • Être en possession de ses droits civiques et politiques

L’inscription sur les listes électorales consulaires

Les expatriés français peuvent voter de l’étranger dans un bureau de vote installé dans une ambassade ou dans un consulat situé dans leur zone de circonscription

Au préalable, les expatriés doivent s’inscrire sur les listes électorales de leur circonscription consulaire.

Ils sont automatiquement inscrits sur cette liste, sauf avis contraire, dès lors qu’ils se sont enregistrés sur le registre des Français établis hors de France.

Ils sont aussi la possibilité de s’inscrire directement auprès de l’ambassade ou du consulat rattaché à leur résidence d’expatriation.

L’inscription est possible avant le 31 décembre de l’année précédant l’élection.

L'inscription sur la liste électorale de France

Un expatrié peut aussi demander à s’inscrire sur une liste électorale en France. Ainsi, ils pourront participer aux élections communales, départementales et régionales.

Pour cela, ils doivent répondre aux conditions d’inscription inscrite dans les articles 11 et 12 du code électoral. Le lieu de vote est obligatoirement en France.

Important : Depuis, la réforme portant sur le Répertoire électoral unique (REU), il n’est pas possible de s’inscrire sur une liste électorale consulaire et sur une liste électorale communale.

Si vous êtes inscrit sur ces deux listes en même temps, seule l’inscription sur la liste électorale consulaire sera maintenue.

Comment voter depuis l’étranger ?

Vous pouvez vous rendre physiquement dans le bureau de vote situé dans l’ambassade ou le consulat de votre circonscription électorale à l’étranger. Muni de votre passeport ou d’une pièce d’identité, vous pourrez alors accomplir votre devoir de citoyen. Si vous n’avez pas la possibilité de vous déplacer, il existe une autre solution.

Le vote par procuration pour les expatriés.

Le mandant, c’est-à-dire la personne qui souhaite votre par procuration, doit se rendre en personne dans son consulat ou à son ambassade. Il devra avoir rempli le formulaire Cerfa n°14952*02, disponible sur le site du Ministère de l’Intérieur et être muni de son passeport ou d’une carte d’identité.

Il vous faudra justifier de votre incapacité à vous déplacer le jour de l’élection pour l’une des raisons suivantes :

  • Obligation professionnelle,
  • Raison médicale ou handicap,
  • Vacances ou séjour à l’étranger,
  • Fait de résider dans une commune différente de celle où il est inscrit,
  • Empêchement suite à une peine de prison.

Le mandant et la personne qui reçoit la procuration doivent être inscrits sur la même liste électorale consulaire. Il vaut mieux entreprendre les démarches 2 à 3 semaines avant le début du scrutin.

À noter que pour les élections des députés des Français de l’étranger en 2022, il ne sera pas nécessaire de justifier d’un motif d’impossibilité pour voter par procuration.

Le vote dématérialisé

Pour les élections autres que celles présidentielles et européennes, il est possible de bénéficier d’une procédure de demande de procuration dématérialisée.

Elle ne concerne donc que les élections consulaires et législatives. Cette télé-procédure est un moyen supplémentaire de voter par procuration pour les expatriés via son ordinateur ou son mobile.

Tout d’abord, il fut se connecter sur maprocuration.gouv.fr. Après avoir renseigné votre identité, votre lieu de vote et la durée de votre procuration, vous obtiendrez un numéro de dossier.

Vous êtes quand même obligé de vous rendre au consulat ou à l’ambassade pour valider votre identité.

Bien que plébiscité par des députés, le vote par anticipation a été retoqué par le Sénat. Il devait pouvoir s’appliquer pour les élections présidentielles de 2022.

Assurances Voyages, Assurances expatriation : quelles sont les différences ?

Assurances Voyages, Assurances expatriation : quelles sont les différences ?

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

6 janvier 2023

assurance voyages expatriation

Lors d’un départ à l’étranger pour un séjour ou une expatriation, il est indispensable de souscrire à une assurance voyage qui corresponde à vos besoins et à la nature de vos déplacements.

Mais souvent, parmi les offres disponibles auprès des assureurs, on hésite sur la formule à choisir : assurance voyage, assurance Globe-trotter, expatrié temporaire ou une assurance santé expatrié.

Cela peut porter à confusion, et vous portez préjudice. Car en cas de mauvais choix d’assurance, vous pouvez vous voir refuser un remboursement ou une prise en charge.

Quelle assurance choisir en cas d’expatriation ? Quelles différences entre une assurance voyage et une assurance santé expatriation. On vous explique cela !

Assurance voyage : pour les loisirs et de tourisme

Ce type d’assurance s’adresse aux personnes qui projettent un court séjour à l’étranger. Généralement, elle vous couvre pour un séjour inférieur à 90 jours hors de votre pays d’origine ou de résidence.

De plus, pour bénéficier d’un remboursement, il faut être affilié à un régime de base comme la sécurité sociale, ou la MSA (mutuelle sociale agricole).

Donc, cette assurance n’est pas du tout adaptée pour un projet d’expatriation. En effet, une expatriation est un projet prévoyant de résider plusieurs mois, voire plusieurs années à l’étranger.

Que couvre une assurance voyage ?

Une assurance voyage se compose généralement en 2 parties : une garantie assurance et une garantie d’assistance.

L’assistance rapatriement et frais médicaux

Elle vous couvre, durant votre séjour, en cas de maladie, accident ou de blessure. Attention, pour la maladie, cela concerne une altération soudaine et imprévue de votre état de santé. Donc si vous êtes diabétique, ou avec des antécédents cardiaques, une prise en charge lié à une maladie préexistante sera exclue.

Elle ne vous couvrira pas pour des frais d’optique. Les frais dentaires ne sont pris en charge que pour des situations d’urgence (abcès, dents arrachées).

Si un rapatriement est décidé par l’assisteur, il sera pris en charge alors aux frais réels. Le retour des accompagnants de votre voyage sera aussi pris en charge dans la limite de votre contrat.

Les garanties d’assurances durant votre voyage

C’est l’une des caractéristiques de ces assurances. Elles offrent un package de garantie pour vous couvrir en cas :

  • d’annulation de votre voyage en cas de maladie ou pour un évènement exceptionnel,
  • de perte ou vol de vos bagages durant le transport ou votre séjour,
  • de dommages corporels ou matériels liés à votre responsabilité civile.

Santé Mobility conseille les expatriés dans leur choix d’assurance santé internationale

Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

Santé Mobility vous propose en quelques clics de comparer parmi les meilleurs contrats santé expatrié et de choisir les garanties qui vous conviennent (frais d’hospitalisation, maternité, consultation, assistance rapatriement). C’est un service gratuit, rapide et complet.

Assurance santé expatriation : pour un projet de vie à l’étranger

Une assurance expatriation dispose de garanties totalement différentes tant dans sa prise en charge, que dans ses garanties.

Elle s’adresse aux personnes prévoyant une expatriation de plusieurs mois à l’étranger, jusqu’à plusieurs années.

Le statut d’expatrié, selon la sécurité sociale, implique que :

  • vous exercez votre activité à l’étranger,
  • Vous n’êtes plus rattaché à la sécurité sociale française ou à un régime de base.

Quelle assurance choisir pour mon expatriation ?

Une assurance expatriation dispose de garanties totalement différentes tant dans sa prise en charge, que dans ses garanties.

Elle s’adresse aux personnes prévoyant une expatriation de plusieurs mois à l’étranger, jusqu’à plusieurs années.

Le statut d’expatrié, selon la sécurité sociale, implique que :

  • vous exercez votre activité à l’étranger,
  • Vous n’êtes plus rattaché à la sécurité sociale française ou à un régime de base.

Assurance en complément de la CFE ou 1er euro ?

En ayant un statut d’expatrié, vous quitterez de facto le régime de protection sociale de votre pays d’origine. Donc vous n’aurez plus accès à une couverture pour votre santé, une maternité, ou en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle.

Vous aurez donc le choix de vous tourner vers une assurance en complément de la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) ou bien une assurance au 1er euro.

La CFE est un régime spécifique pour les expatriés français, à adhésion facultative. C’est en quelque sorte l’équivalent de la sécurité sociale pour les résidents français. Il ne prend en charge qu’une partie de vos dépenses de santé. Pour couvrir le reste à charge, il vous faudra donc souscrire à une assurance complémentaire à la CFE.

Vous vous acquitterez de primes auprès de deux organismes (CFE et l’assureur complémentaire).

Si vous ne souhaitez pas adhérer à la CFE, il faut alors souscrire à une assurance au 1er euro. Elle interviendra dès le premier de dépenses de santé pour les garanties souscrites selon votre contrat.

Dans ce cas, vous n’avez qu’un seul interlocuteur, votre assurance privée expatrié.

garanties assurance santé expatrié

Que couvre une assurance santé expatrié ?

Elle va couvrir à la fois les soins d’urgence et les soins courants. À la souscription, vous devez remplir un questionnaire confidentiel sur votre santé. Veillez scrupuleusement à déclarer toutes vos maladies antérieures ou les traitements en cours.

Votre dossier sera examiné par un médecin conseil de l’assureur qui acceptera ou refusera votre adhésion.

Votre assurance santé internationale peut couvrir :

  • Une hospitalisation, acte de chirurgie,
  • Une maternité,
  • Les frais de médecine ambulatoire pour un généraliste ou un spécialiste,
  • Les frais d’examen, d’analyse et de pharmacie,
  • Les frais dentaires et d’optiques (monture, verre, orthodontie, par exemple).

En option, vous pourrez souscrire à :

Attention : pour votre responsabilité civile en tant qu’expatrié, veillez à souscrire une garantie spécifique. Celle que l’on trouve généralement dans son contrat multirisque habitation n’est pas adaptée.

Une assurance expatrié est plus flexible qu’une assurance voyage. Vous pourrez souscrire à la carte les garanties principales, déterminer le montant et le taux de remboursement.

Quel est le prix d’une assurance voyage par rapport à une assurance expatrié ?

Le prix est radicalement inférieur pour une assurance voyage. Mais les garanties sont totalement différentes.

Une assurance voyage est souscrite pour une durée déterminée, juste le temps de votre voyage et pour des accidents ou blessures d’urgence.

Une assurance expatrié vous couvre pour vos soins courants et d’urgence, aussi bien pour une hospitalisation que pour des soins d’optique.

Bref, dès que vous voyez un écart de plus de 20 à 30 % entre deux propositions, regardez bien à deux fois pourquoi vous êtes couvert.

Qui des assurances globe-trotters vs Assurance expatrié ?

Elle se dénomme aussi assurance expatrié temporaire, mais attention, là aussi, elle n’a rien à voir avec une assurance santé expatrié.

Elle est destinée aux personnes souhaitant faire un tour du monde de plusieurs mois, pour un séjour de plusieurs mois à l’étranger. Mais elle ne correspond pas à un véritable projet d’expatriation.

Pourquoi une assurance globe trotter ne fonctionne pas pour un projet d’expatriation ?

Pour plusieurs raisons, en fait. La première est qu’elle fait pour une durée maximale de 12 mois. Elle peut éventuellement être renouvelée un an.

S’il n’est pas nécessaire d’être affilié à la sécurité sociale pour obtenir un remboursement de dépenses de santé,  elle ne couvre qu’en cas d’urgence ou de maladie soudaine comme une assurance voyage.

Donc tout ce qui concerne, les soins dentaires, les frais d’optique ou une maternité ne seront pas pris en charge

Vous avez prévu un voyage de repérage de quelques mois avant de vous expatrier définitivement ? Alors cette assurance est faite pour vous.

Pour vous aider à faire le meilleur choix, Santé Mobility met gratuitement à votre disposition un comparateur d’assurance expatrié. En quelques clics, vous pourrez comparer les meilleures offres au meilleur tarif.

Nos conseillers sont à votre disposition pour vous guider dans votre choix et souscrire la bonne assurance pour votre expatriation.