S’expatrier en étant éco-responsable : comment adopter un mode de vie durable à l’étranger
Alors que la COP 28 vient de s’achever à Dubaï, la question de l’expatriation responsable prend de plus en plus d’importance. Les effets de la crise climatique et énergétique poussent de nombreux expatriés à réfléchir sur des destinations « éco-compatibles » avec leurs engagements et préoccupations environnementales.
Comment peut-on devenir un « éco-expat » et contribuer à la préservation de notre planète tout en explorant de nouveaux horizons ?
Quelles sont les solutions et les bonnes pratiques à adopter pour une expatriation respectueuse de l’environnement ?
L’éco expat : une prise de conscience écologique
Les assurances voyage ne sont destinées qu’à des séjours de moins de 12 mois. Complémentaires du régime général de santé et de la mutuelle, elles n’offrent qu’une prise en charge des frais médicaux liés à un aléa survenant durant le voyage.
Ne sont donc pas remboursés les soins et médicaments liés à un problème de santé ultérieur (asthme, diabète, etc).
On parle de Générations Z, millennials. Ce sont ces nouveaux entrants sur le marché du travail ou déjà en poste, qui ont une nouvelle vision de leur carrière professionnelle. Elles souhaitent s’investir dans des entreprises respectueuses du climat, des égalités homme-femme et du bien-être au travail.
Cherchant plus de flexibilité dans leur travail, comme les digital nomads, ces jeunes travailleurs ne sont pas réfractaires à une expérience internationale ou à l’expatriation. Mais pas à n’importe quelle condition.
L’éco-expat choisit de s’expatrier en tenant compte de préoccupations écologiques dans sa décision de vivre à l’étranger.
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Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.
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Choisir une destination éco-responsable
Le choix de la destination est crucial pour un éco-expatrié. Selon le classement établi par Internations et The Best & Worst Destinations Worldwide for the Sustainable Expat, voici le top 5 des destinations les plus écologiques : Finlande, Suède, Norvège, Autriche, et Suisse. À l’inverse, certaines destinations présentent des défis écologiques plus importants, telles que la Thaïlande, le Vietnam, l’Indonésie, l’Egypte, le Koweït, et l’Inde.
En choisissant une destination parmi les leaders en matière de durabilité, les éco-expatriés contribuent activement à la promotion d’un mode de vie respectueux de l’environnement.
Opter pour un mode de transport écologique
Le mode de transport choisi a un impact significatif sur l’empreinte carbone d’un éco-expatrié. Opter pour le train en Europe, bien que parfois plus long, est une option nettement plus écologique que l’avion.
En outre, il est possible de compenser son bilan carbone en investissant dans des projets de séquestration ou d’évitement du carbone.
Réduire l’impact sur le climat ne se limite pas au choix du mode de transport. Évitez de faire venir des produits de votre pays d’origine. Privilégiez les produits locaux et de saison pour soutenir l’économie locale et réduire les émissions liées au transport de marchandises.
Adieu au camembert et à la charcuterie ? Pas nécessairement. Optez plutôt pour des alternatives locales et explorez les délices gastronomiques de votre nouveau lieu de résidence. Cela contribuera non seulement à votre empreinte carbone réduite, mais également à une immersion plus authentique dans la culture locale.
Se déconnecter des réseaux sociaux
La transition vers une expatriation éco-responsable implique également de reconsidérer notre utilisation des réseaux sociaux. Le temps passé sur les plateformes en ligne, la surconsommation d’informations et la connectivité constante ont un impact non négligeable sur notre empreinte écologique.
Optez pour une approche plus éco-friendly en limitant votre utilisation des réseaux sociaux. Profitez davantage de la nature, des interactions locales, et privilégiez une vie sociale en personne.
Cette démarche contribue non seulement à réduire votre impact environnemental, mais également à une meilleure intégration dans votre nouvelle communauté.
Pour autant, il ne faut pas bannir les réseaux sociaux, mais les utiliser de manière raisonnée et utile. De nombreux groupes de discussion sont disponibles et actifs sur Facebook par exemple pour partager les bonnes pratiques d’une expatriation vertueuse.
Se déplacer de manière responsable et encourager le coliving éco
Pour minimiser votre empreinte carbone, limitez vos déplacements en avion autant que possible. Optez pour des moyens de transport locaux, tels que les transports en commun, le vélo, ou même la marche. En réduisant vos trajets aériens, vous contribuez significativement à la préservation de l’environnement. La distance et l’éloignement avec sa famille sont des facteurs importants à prendre en considération avant de franchir le pas de l’expatriation.
Enfin, envisagez des options de coliving éco-responsables. Partager un logement avec d’autres éco-expatriés ou locaux peut favoriser le partage des ressources, la réduction de la consommation énergétique, et renforcer le sentiment de communauté autour des valeurs environnementales communes.
Devenir un éco-expatrié nécessite des choix conscients et des ajustements dans notre mode de vie. En adoptant une approche éco-responsable dans le choix de la destination, du mode de transport, de l’alimentation, de l’utilisation des réseaux sociaux, et du logement, chaque éco-expatrié contribue à la construction d’un avenir plus durable, où l’exploration du monde va de pair avec la préservation de notre planète.