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fiscalité expatriation

Fiscalité et Expatriation : comment s’organiser avant son départ de France ?

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

11 décembre 2023
fiscalité expatriation

Lorsqu’on envisage l’expatriation, le volet fiscal devient une préoccupation cruciale. Les implications financières, notamment celles liées à l’Exit Tax, suscitent des questions complexes auxquelles tout futur expatrié doit être attentif.

En quittant la France sur le plan fiscal, une série de règles complexes entre en jeu, imposant des obligations sur les plus-values, les créances, et les biens soumis à un report d’imposition.

Quelles sont les différentes facettes de la fiscalité de l’expatriation à connaître ? Quelles sont les implications sur  la protection sociale, le régime matrimonial, la succession, les donations, et la gestion du patrimoine financier.

Une plongée approfondie dans ces aspects est essentielle pour anticiper et éviter les pièges potentiels que peut réserver l’expatriation sur le plan financier et juridique.

Mon expatriation m'expose-t-elle à l'"Exit Tax" ?

Si vous décidez de quitter la France fiscalement, vous pourriez être assujetti, sous certaines conditions, à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux sur vos plus-values latentes, vos créances issues d’une clause de complément de prix ainsi que sur les plus-values de cession ou d’échange soumises à un report d’imposition.

Vous êtes concerné si vous avez été résident fiscal français pendant au moins six ans au cours des dix années précédant votre départ à l’étranger et si vous détenez des droits sociaux, titres ou autres droits atteignant une valeur globale d’au moins 800 000 € ou représentant au moins 50 % des bénéfices sociaux d’une société.

Cependant, il existe des possibilités de report de paiement et des exonérations dans certaines situations.

Lorsqu’un Français décide de s’expatrier et que cela entraîne une imposition sur les plus-values latentes (gains non réalisés), le sursis de paiement permet au contribuable de ne pas payer immédiatement l’impôt dû. Au lieu de cela, il peut choisir de reporter le paiement jusqu’à la réalisation concrète des gains (par exemple, lors de la vente ultérieure des actifs concernés).

Ce mécanisme de sursis de paiement vise à éviter une charge fiscale immédiate et potentiellement lourde pour les contribuables qui changent de résidence fiscale. Cependant, les règles spécifiques varient d’un pays à l’autre, et il est important de consulter les lois fiscales locales ou de consulter un professionnel de la fiscalité pour obtenir des conseils adaptés à la situation spécifique d’une personne.

Le sursis de paiement est automatique si le transfert du domicile fiscal se fait dans un pays de l’Union européenne.

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Quels sont les critères de la notion de « non-résident fiscal » ?

Contrairement à certaines idées reçues, il ne suffit pas de vivre plus de 183 jours à l’étranger pour ne plus payer d’impôt en France.

L’administration fiscale française retient 3 critères principaux pour définir la notion de résidence fiscale :

  1. Avoir un foyer d’habitation en France. La notion est complexe si le conjoint de l’expatrié ou ses enfants restent en France. Une période de latence peut subsister le temps que le reste de la famille arrive dans le pays d’expatriation,
  2. Avoir une activité professionnelle principale en France,
  3. Avoir un centre d’intérêt économique en France.

De même, il conviendra de se renseigner sur la notion de résident fiscale dans votre pays d’expatriation : À quelle date prend effet votre résidence fiscale ? Est-ce à votre arrivée, sur une année complète ?

La convention fiscale peut trancher cette question, en se référant à la notion de foyer permanant, les centres des intérêts économiques, le lieu de séjour habituel ou la nationalité. Il est donc important de prendre connaissance de ces conventions fiscales entre la France et votre pays d’expatriation.

Le contribuable décide de sa résidence fiscale, mais l’administration française peut la contester.

Quid de la protection sociale du dirigeant ?

Si vous partez en expatriation, cela peut se faire dans le cadre d’un détachement. Votre employeur a alors l’obligation de préserver vos droits sociaux en matière de santé ou de prévoyance.

Dans le cadre d’une expatriation de longue durée, hors détachement, il faudra alors vous interrogez sur votre système de protection sociale. Il est toujours possible de cotiser à la CFE (Caisse de Français de l’Étranger) pour certains droits comme le régime de retraite.

Une assurance santé internationale vous sera aussi nécessaire.

Les incidences sur le régime matrimonial

Lorsque vous vous mariez en France, vous pouvez établir un contrat de mariage comme la séparation de biens par exemple.

Ce contrat va indiquer le régime matrimonial applicable soumis à la loi française. Mais en cas de séparation, dans votre pays d’expatriation, les règles peuvent changer en fonction de votre date de mariage. Pour en savoir plus, consulter notre dossier « Expatriation et mariage ».

Par exemple aux États-Unis, dans certains états, les contrats de mariage français ne sont pas reconnus. Même si une séparation de biens a été faite, un juge peut reconnaître l’équité. Prévoir un « prenupt agreement » peut s’avérer nécessaire.

Les autres sujets fiscaux importants

Les points cruciaux concernant la fiscalité des expatriés sont nombreux. Ils méritent une attention particulière.

La succession

Anticiper et organiser sa succession ne sont pas les préoccupations premières d’un expatrié. Mais selon la répartition de son patrimoine, son pays d’expatriation, son régime matrimonial, la question peut devenir très complexe sur le plan fiscal et juridique. Un testament peut vous aider pour définir une loi applicable au moment du décès.

Imaginez un expatrié, avec une famille recomposée, expatrié au Maroc, avec des biens immobiliers en France et en Espagne. Quelle fiscalité serait alors applicable au moment du décès, et donc de l’ouverture de la succession ? Celle du pays d’expatriation, dont vous avez la nationalité, où résident vos héritiers, ou bien le pays où sont situés vos biens immobiliers ?

La donation

Avez-vous fait des donations avant de quitter la France ? Si la donation-partage est un moyen de transmission très utilisée en France, elles ne sont pas reconnues dans de nombreux pays. Il faut alors vérifier si cela est applicable ou pertinent dans un autre pays.

Si aucune donation n’a été faite, consulter un notaire ou un avocat spécialiste pour contrôler les aspects fiscaux d’une donation ou le risque d’une double imposition.

Faire le point sur son patrimoine financier

Les valeurs mobilières d’un expatrié peuvent être constituée d’assurance-vie, d’un Plan Epargne d’action, de SCPI ou de livrets réglementés.

Si certains de ces placements ont un intérêt fiscal en France, à l’étranger, ce dernier peut disparaitre.

Par exemple aux Etats-Unis, les intérêts peuvent de votre assurance vie peuvent se retrouver fiscalisables chaque année, même si aucun rachat partiel n’est effectué.

Là encore, il est nécessaire de consulter les conventions fiscales signées entre la France et votre pays d’expatriation.

s'expatrier ile maurice

Expatriation à l’île Maurice : vivre et travailler sous le soleil

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

12 octobre 2023
s'expatrier ile maurice

Vous cherchez une destination paradisiaque pour vous expatriez ? Alors imaginez-vous à 9 000 km de la France sur un archipel de 2042 km2 où vous pourrez vous expatrier avec votre famille : l’île Maurice vous attend !

L’île Maurice, joyau de l’océan Indien, est depuis longtemps une destination de rêve pour les voyageurs en quête de plages de sable blanc, de paysages verdoyants et de culture métissée.

Mais saviez-vous que cette île tropicale offre également des opportunités d’expatriation pour les entrepreneurs, les professionnels du digital et les retraités ?

Quels sont les avantages et les défis de s’expatrier à l’île Maurice ? On vous explique cela en détail.

L'île Maurice : l’Eldorado pour les expatriés ?

Situé dans l’océan indien, à quelques encablures de l’ïle de la Réunion et de Madagascar, l’île Maurice compte un peu plus de 1,2 million d’habitants. Sa monnaie est la roupie mauricienne (1 euro = 46,82 Rs au 10/10/2023).

Idéal pour les entrepreneurs du digital

Si vous êtes un professionnel du digital ou du développement web à la recherche de nouvelles opportunités, l’île Maurice peut être une destination idéale. Avec un salaire minimum en hausse, passant de 11 700 Rs (environ 250 €) à 13 075 Rs (280 €) en 2023, le pays attire de plus en plus d’entrepreneurs.

Une destination adaptée aux familles

Contrairement à certaines destinations exotiques, l’île Maurice est tout à fait viable pour les expatriés ayant des enfants en bas âge. Cependant, la question de l’éloignement avec la famille et les amis reste un défi à surmonter.

Secteur du tourisme prospère

L’île Maurice dépend en grande partie du secteur du tourisme, ce qui signifie que vous pouvez vous attendre à une économie stable et à de nombreuses opportunités dans ce domaine.

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Les défis à relever pour les expatriés à Maurice

Si l’île Maurice propose un cadre de vie idyllique, elle souffre de son isolement géographique et de sa dépendance aux exportations.

Une expatriation loin de la France

S’expatrier à 9 000 kilomètres de la France n’est pas une décision à prendre à la légère. Les longs trajets en avion peuvent être difficiles, en particulier pour les familles avec de jeunes enfants. La gestion de l’éloignement avec vos proches et amis peut également être un défi.

Il faut compter 12 h de vol en vol direct ou plus avec une escale à Dubaï.

Complexités administratives

L’île Maurice peut se révéler un labyrinthe administratif avec une gestion des données compliquée. Il n’y a pas de véritables organismes qui centralisent les données personnelles comme France Connect. Vous devrez peut-être vous rendre fréquemment à Port-Louis pour traiter des questions administratives. C’est donc 1 h 30 de route qui vous attend su vous habitez dans le nord de l’île.

De plus, certains expatriés se plaignent des frais de banques mauriciennes ou des difficultés avec Stripe ou Paypal pour les business en ligne.

Les défis à relever pour les expatriés à Maurice

Malgré son isolement, l’île Maurice présente bien des atouts pour les futurs expatriés. Tout d’abord, c’est un pays où le français y est largement parlé. Les deux autres langues présentent sont l’anglais et le créole.

Sécurité et qualité de vie

L’île Maurice est réputée pour sa sécurité et offre une excellente qualité de vie. Cependant, elle fait face à des problèmes liés à la drogue, alors restez vigilant.

Cadre de vie paradisiaque

Le soleil, la mer, la végétation luxuriante et une population accueillante font de l’île Maurice un lieu de vie idyllique. Les Mauriciens sont très généreux et sont extrêmement souriants.

Vous rencontrerez une population très cosmopolite avec une forte communauté d’origine indienne, mais aussi créole, sino-mauricienne, des expatrié français et anglais.

Fiscalité avantageuse

L’île offre des avantages fiscaux intéressants, notamment une faible imposition sur les revenus et l’immobilier.

En effet, l’imposition est de 15 % sur l’impôt des sociétés ou les salaires, et le taux est nul sur les dividendes. De même, il n’y a pas de taxe d’habitation, taxe foncière ou de droit de succession en ligne directe. Le taux de TVA est de 15 %.

Un système de santé efficace

L’île Maurice dispose de plusieurs hôpitaux publics et des cliniques privées. Plusieurs spécialités y sont présentes comme les maladies pulmonaires, l psychiatrie, ophtalmologie ou les maladies cardiaques.

D’autres projets sont en cours afin d’attirer une population de retraités demandeuse d’un système de soins complets et performants. Il est facile, sur l’île, de prendre un rendez-vous chez un généraliste ou un spécialiste.

Mais, il est important de souscrire une assurance santé expatrié. En effet, en tant que résidant, vous ne bénéficiez plus de la Sécurité sociale Française. Il vous faudra donc choisir entre un régime CFE (caisse française des expatriés) et une assurance expatrié au 1er.

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Où s'installer à l’île Maurice ?

Le nord de l’île est populaire pour la résidence, mais d’autres régions telles que Flic-en-Flac sur la côte ouest et Poste La Fayette sur la côte est offrent également un cadre de vie exceptionnel.

Grand Baie, situé au nord, est parfait pour des week-ends ou des vacances.

Quels visas et permis pour travailler à l’île Maurice ?

Pour les courts séjours (moins de 90 jours), pas besoin de visas. Seul un tampon sera apposé sur votre passeport en cours de validité.

Mais pour y travailler ou pour y résider, il vous faudra un visa.

Pour les auto-entrepreneurs qui travaillent dans le secteur de dans le secteur de l’IT, consulting, formation, le digital marketing, ou web développeur, L’Occupation Permit (OP) Self-Employed peut vous convenir.

Il vous faudra faire un dépôt de 35 000 dollars dans une banque mauricienne et générer un certain chiffre d’affaires (20 K€) à compter de la troisième année. Il est d’une durée de 10 ans.

D’autres visas comme l’Occupation Permit et Résident Permit ou le visa premium pour les digital nomade sont aussi disponibles.

Enfin pour les retraités, justifiant d’un revenu minimum de 1 500 dollars mensuel, le Résidence Permit – Retraité leur est ouvert.

Quel budget pour vivre à l'île Maurice ?

Le coût de la vie varie, mais a tendance à augmenter, l’île subissant aussi les conséquences de l’inflation et la hausse des coûts de transports.

Pour un expatrié seul, un budget mensuel de 1 300 € (65 000 roupies) est généralement considéré comme confortable, si vous adoptez le mode de vie des Mauriciens. Prévoyez environ 150 à 200 € par mois pour le logement, la nourriture et l’électricité.

Si vous avez des enfants, il faudra prévoir les frais de scolarité. Bien qu’il existe des établissements publics, la majorité des expatriés inscrit leurs enfants dans des établissements privés français ou internationaux comme l’école maternelle et primaire Paul et Virginie à Tamarin, le Collège Pierre-Poivre ou le Lycée La Bourdonnais en plein centre de l’île.

S’expatrier à l’île Maurice peut être une aventure excitante, mais elle nécessite une planification minutieuse pour surmonter les défis potentiels. Si vous rêvez de vivre sous le soleil tropical tout en poursuivant votre carrière ou votre retraite, cette destination paradisiaque pourrait bien être faite pour vous et votre famille.

assemblée français étranger

Les Français de l’étranger et l’AFE : un lien indispensable

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

20 septembre 2023
assemblée français étranger

Les Français établis à l’étranger disposent de représentants et d’instance afin de défendre leurs droits à l’étranger ou de faciliter les échanges avec les ambassades et les consulats.

L’Assemblée des Français de l’étranger est l’une de ses instances représentatives au même titre que les députés et sénateurs des Français de l’étranger, des conseillers des Français de l’étranger ou des délégués consulaires.

Quels sont les rôles et mission de l’AFE ? On vous explique cela en détail.

Qu’est-ce que l’Assemblée des Français de l'étranger (AFE) ?

L’AFE est une instance politique dont la mission et de représenter les Français établis hors de France, c’est-à-dire les expatriés.

Créée en 2004, elle fait suite au Conseil supérieur des Français de l’étranger (CSFE).

Cette assemblée est constituée d’un président et d’un vice-président élus par mis les 90 conseillers, eux même élus par 442 conseillers consulaires. Ils disposent d’un mandat de 6 ans pour mener à bien leurs travaux et le fonctionnement de cette instance. Elle se réunit à minima deux fois par an en séance plénière.

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Où sont élus Conseillers des Français de l’étranger ?

Ces conseillers sont établis à travers le monde pour répondre au mieux des besoins des expatriés français. Ils représentent ainsi les pays ou régions suivantes :

  • Canada (Montréal)
  • États-Unis d’Amérique (New-York)
  • Europe du Nord (Londres)
  • Benelux (Bruxelles)
  • Europe centrale et orientale (Varsovie)
  • Europe du Sud (Rome)
  • Afrique du Nord (Casablanca)
  • Afrique occidentale (Dakar)
  • Afrique centrale, australe et orientale (Libreville)
  • Asie centrale et Moyen-Orient (Dubaï)
  • Asie Océanie (Hong-Kong)

Quels sont les travaux et missions de l’Assemblée des Français de l'étranger ?

Les préoccupations des expatriés sont nombreuses comme leur santé, la scolarité de leurs enfants à l’étranger ou bien les questions d’ordre fiscal. L’AFE a pou mission de synthétiser et de faire remonter certains débats auprès du gouvernement français.

Les missions de l’Assemblée des Français de l'étranger

L’AFE a de nombreuses missions. Elle assure la représentativité des Français de l’étranger : L’AFE est la seule instance élue qui représente les Français établis hors de France auprès des autorités françaises et étrangères.

Elle exprime les préoccupations et souhaits des Français vivant à l’étranger : les conseillers de l’AFE sont chargés de recueillir et de transmettre les suggestions, questions et demandes des expatriés au gouvernement français et aux institutions concernées.

Enfin, elle participe activement à la définition des politiques publiques en direction des expatriés.

Les travaux et commissions de l’AFE

Les 90 conseillers se répartissent au sein de 6 commissions pour traiter des sujets suivants :

Finance, budget et Fiscalité : cette commission traite de sujets propres aux expatriés comme la fiscalité des non-résidents ou les successions internationales par exemple.

Développement durable et du Commerce extérieur : sont discutés les questions relatives à l’export de biens et marchandises, le patrimoine immobilier de l’état français à l’étranger, la compensation carbone ou bien le volontariat international en entreprise (VIE).

Enseignement, Culture et Francophonie : les conseillers débattent au sein de leur réunion des questions de scolarité des enfants d’expatriés ou des dispositifs favorisant l’influence de la France dans le Monde.

Lois et règlements : ces sessions abordent les sujets comme le vote par internet, le rôle des services consulaires ou la dématérialisation des documents d’état-civil.

Sécurité et Risques Sanitaires : Cybersécurité, crises internationales, évacuation des compatriotes français sont les thèmes qui animent cette commission.

Emploi et Formation : les questions concernant le handicap, l’interruption volontaire de grossesse à l’étranger ou la souffrance au travail sont des préoccupations qui sont discutées en commission.

Comment saisir un Conseiller à l'Assemblée des Français de l'étranger ?

Vous pouvez directement écrire à un conseiller de votre circonscription par mail. Toutes les coordonnées des conseillers sont disponibles sur le site de l’AFE .

Qu'est-ce qu'un conseiller des Français de l'étranger ?

Anciennement conseiller consulaire, le conseiller des Français de l’étranger est élu pour représenter les Français résidant dans une circonscription consulaire spécifique (généralement un pays ou une région spécifique). Ils sont chargés de traiter des problèmes et des préoccupations plus locaux, en relation avec les services consulaires français et les besoins de la communauté française dans leur circonscription.

C’est donc eux qui ont pour mission d’élire les instances représentatives de l’Assemblée des Français de l’étranger.

investissement immobilier expatrié 2023

Qui sont ces expatriés qui investissent dans l’immobilier ?

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

11 décembre 2023
investissement immobilier expatrié 2023

S’expatrier est un véritable défi, un nouveau projet tant sur le plan professionnel que familiale. Ces mêmes expatriés pensent aussi à se constituer un capital ou au financement de leur futur retraite.

Et comme 6 Français sur 10, tout naturellement, leur choix d’investissement se portent sur l’immobilier, car ils ont un fort attachement à la pierre.

Mais l’achat d’un bien à l’étranger ou depuis l’étranger peut sembler complexe avec des lois fiscales et des réglementations nationales à connaître. C’est pourquoi, la Banque Transatlantique a lancé une vaste consultation auprès de 6 200 personnes expatriées pour mieux appréhender cette population, leurs objectifs et les freins à l’investissement.

Quels sont les investissements en matière d’immobilier de ces expatriés ? Où investissent-ils ? Quels sont les freins ? On regarde cela en détail.

Le profil des expatriés

Depuis 4 ans, l’Observatoire de la banque transatlantique s’intéresse aux quelque 2,5 millions d’expatriés à travers le monde. Après des enquêtes sur la pandémie, le profil des expatriés français ou le vote des expatriés, c’est vers l’immobilier que s’oriente cette nouvelle étude pour 2023.

Sur la base des contacts de l’Union des Français de l’Étranger (UFE), ils ont pu tirer un profil type des répondants.

55 % sont des hommes, avec un âge moyen de 56 ans. 64 % sont en activité à l’étranger, et la moitié des répondants sont des cadres. À près de 80 %, ils sont employés par une association, une entreprise ou un organisme étranger. Seulement 15 % sont en fonction dans une entreprise française.

Pour un tiers des expatriés, c’est une opportunité professionnelle qui est la raison de leur départ à l’étranger.

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Quelles sont les destinations des expatriés ?

On s’imagine souvent que l’expatriation rime avec contrées lointaines ou un pays à l’autre bout du monde. Mais l’enquête nous montre qu’à 53 %, c’est en Europe que ces expatriés ont posé leur valise. Sur les 3 premières marches des destinations européennes, on retrouve l’Allemagne (11 %), le Royaume-Uni (8 %) et la Suisse (8 %). Viennent ensuite l’Amérique du Nord (19 %), suivie par l’Asie (10 %) et l’Afrique (10 %).

La durée moyenne d’expatriation est très importante, car elle est de 22 ans.

Ces chiffres clés montrent une intégration et un enracinement local forts dans leur pays d’expatriation. On s’expatrie pour de longues périodes, on travaille dans des entreprises locales.

Une relation forte avec la France

Les répondants reconnaissent un profond attachement avec la France. Si c’est pour des raisons professionnelles qu’ils s’expatrient, ils gardent néanmoins un ancrage avec la France concernant les questions de la santé, de l’éducation ou de leur retraite.

Pourquoi les expatriés privilégient l’investissement immobilier ?

Les Français ont une culture de propriétaires. Si en France, 54 % du patrimoine des résidents est immobilier, pour les Français à l’étranger 77 % sont propriétaires d’un bien immobilier.

Ils détiennent ce bien à 60 % dans leur pays d’expatriation (au titre de leur résidence principale) et à 30 % en France.

Près d’un expatrié sur deux a l’intention de faire l’acquisition d’un bien immobilier dans l’avenir, dont 30 % souhaitent investir en France.

C’est notamment la stabilité économique et politique de leur pays d’origine qui les incite à y investir. Ils reconnaissent qu’un ami ou de la famille pourront toujours s’occuper de leurs biens en France. Investir dans un pays que l’on connaît depuis toujours est plus facile que dans le pays où on est expatrié.

Mais il y a surtout deux principales raisons qui poussent les Français expatriés à invertir dans leur pays d’origine.

La préparation de la retraite

À 48 %, ils ont décidé de revenir au France au moment de la retraite. C’est pourquoi 55 % prévoient d’acheter un bien immobilier en France pour l’occuper au moment de l’arrêt de leur activité professionnelle ; ils sont conscients qu’ils ne bénéficieront pas d’une pension comme tous les salariés français et ils se constituent donc une épargne et un capital.

Pour revenir en France

À 44 %, ils envisagent l’investissement immobilier comme pied-à-terre, soit parce qu’ils reviennent à une à deux fois par an en France durant leur expatriation ou pour les études de leurs enfants.

infographie expatrié investiddemnt immobilier 2023

Où les expatriés investissent-ils en France ?

Dans l’optique d’un pied-à-terre, ils s’orientent plus facilement vers la région Ile de France et notamment Paris.

Mais si leur objectif est la retraite, alors leur chois se porte sur la région Nouvelle-Aquitaine ou PACA, donc près de la mer et au soleil.

Cette enquête montre que les expatriés n’investissent pas dans un but de rendement locatif, car en matière d’épargne, ils privilégient leur pays d’expatriation pour des raisons fiscales ou de gains plus élevés.

Des procédures simplifiées pour investir depuis l’étranger

Les professionnels de l’immobilier ont su capter cette population, et surtout leur faciliter la tâche. Lorsqu’on est loin, il est parfois difficile, voire impossible de se déplacer pour une visite d’appartement ou bien de trouver une banque qui financera le bien.

C’est pourquoi de nombreux chasseurs d’appartement spécialisé effectuent ces démarches pour eux. Ils organisent les visites en visio ou en virtuel et s’occupent de toute la partie administrative.

Pour le financement, de nombreux courtiers en crédit recherchent les meilleurs taux auprès de banques spécialisées, ainsi que des assurances pour emprunteurs. En 2022, la problématique des taux d’usure a compliqué le montage de nombreux dossiers.

Enfin, les notaires se sont aussi adaptés, crise sanitaire aidant, en digitalisant tout le parcours d’achat. Tout le process notarial peut être à distance, par visio, avec des signatures numériques.

Dorénavant, les expatriés peuvent acheter un bien immobilier tout en restant à l’étranger.

Quels sont les freins à l’investissement immobilier pour les expatriés ?

L’augmentation importante et constante du prix de l’immobilier dans les grandes agglomérations ou les régions côtières est le premier frein à l’acquisition d’un bien. Cet argument est aussi valable pour un investissement dans leur pays d’expatriation.

Ensuite, le manque de capacité de remboursement est aussi évoqué. Il existe une certaine difficulté pour les expatriés à trouver un crédit auprès des banques françaises. Il faut donc s’orienter vers une banque spécialiste. Attention certains pays, comme la Russie qui sont sous sanctions ou les Etats-Unis qui imposent des contraintes extraterritoriales.

La fiscalité est aussi un obstacle. Tout bien acheté en France est taxé en France. Ils sont donc soumis aux prélèvements sociaux, à la taxation sur les loyers, sur les plus-values immobilières ou l’IFI. Les contraintes fiscales sont aussi fortes aux USA. À noter qu’en absence d’une convention fiscale, il peut y avoir une double imposition des revenus, en France et dans son pays d’expatriation.

Enfin, ils sont besoin de très bons conseils concernant aussi le droit successoral.

notaire et expatriation

Pourquoi il est utile de consulter un notaire avant une expatriation 

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

11 décembre 2023
notaire et expatriation

Au-delà de la nouvelle aventure personnelle et professionnelle ; l’expatriation peut-être impactant sur le plan patrimonial, successoral ou matrimonial. Un expatrié français peut se marier et avoir des enfants à l’étranger, posséder des biens dans différents pays. Il se retrouve alors dans la situation où de nombreuses lois locales ou internationales peuvent interagir sur sa situation.

Il est alors nécessaire de consulter avant son voyage à l’étranger un notaire. Ce professionnel, officier public, peut vous informer et vous proposer des informations juridiques avec un devoir de neutralité et d’impartialité. C’est donc l’occasion de faire un bilan complet sur les incidences de votre expatriation.

Quels sont les conseils que votre notaire peut vous délivrer dans le cadre de votre expatriation ? Pourquoi des dispositions testamentaires sont indispensables avent de s’expatrier ? On vous éclaire sur le sujet…

Votre situation matrimoniale en expatriation

On peut s’expatrier en famille ou bien seul. Votre expatriation va avoir des incidences sur votre situation familiale et matrimoniale selon le pays où vous allez vous installer.

Le pacs

Le Pacte civil de solidarité, créé en France en 2019, a la côte, puisqu’il en a été conclu presque 174 000 en 2020 contrat 154 600 mariages en 2020.

De nombreux pays ont aussi mis en place un partenariat civil en Europe comme l’Autriche, la Belgique, l’Espagne ou hors UE comme Les États-Unis, Le Royaume Uni ou le Canada.

Mais chaque état ne reconnaît pas pour autant un PACS établie en France. Cela peut avoir des incidences lourdes en cas de divorce, décès ou simplement pour obtenir un visa de travail à l’étranger.

Aussi, le conseil du notaire est utile avant votre départ pour comprendre les incidences de votre expatriation et les solutions à mettre en place.

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Le mariage

Selon la date de votre mariage, il existe des cas où votre régime matrimonial peut changer sans que cela ne résulte d’une demande volontaire de votre part. C’est le principe de mutabilité du régime matrimonial qui impacte les personnes mariées entre le 1er septembre 1992 et le 29 janvier 2019.

Pour plus d’information, consultez notre dossier spécial : Expatriation et mariage : les nouvelles règles.

Le divorce

Si l’expatriation est une expérience riche d’émotions et de nouveauté, elle peut aussi se révéler désastreuse pour certains couples. Un choc des cultures trop insurmontable, un conjoint mal intégré dans le projet d’expatriation et c’est le divorce.

C’est alors que se pose la question de la garde des enfants, du partage des biens ou de la pension alimentaire.

Quel tribunal saisir ? Quelle est la loi applicable à votre divorce ? Quels seront les effets lors de votre retour en France d’un jugement prononcé à l’étranger ? Autant de points où la encore votre notaire peut vous apporter des éclaircissements.

Un bilan sur votre patrimoine

Cette étude est primordiale. Elle va vous permettre de faire un état des lieux et de prendre les décisions pour sécuriser votre patrimoine ou anticiper certaines situations.

Le notaire sera à même de vous conseiller sur les conséquences de votre expatriation vis-à-vis de votre patrimoine Les situations sont très différentes d’un cas à un autre. Votre notaire pourra ainsi vous éclairer, vous conseiller et définir avec une stratégie patrimoniale pour :

  • Votre fiscalité
  • Votre succession ou vos donations
  • Votre régime matrimonial et familial

La fiscalité de l’expatrié

Lors de votre expatriation, vous pourrez faire face à différentes situations. Où déclarer mes revenus ? Comment faire une donation depuis l’étranger ? Quelles sont les règles pour les non-résidents au titre de l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) ?

Votre notaire pourra vous renseigner sur les conventions internationales existantes entre la France et le pays où vous êtes expatrié. Ces conventions définissent les droits entre chaque Etat signataire au sujet des impôts et éviter une double imposition.

De même pour les donations ou préparer la transmission de son patrimoine, le professionnel juridique qu’est le notaire pourra vous conseiller sur le plan légal et fiscal.

Enfin, ce n’est pas parce que vous êtes expatrié, que vous n’avez plus à payer l’IFI.

Succession internationale

Une succession est internationale va mettre en action plusieurs droits nationaux. On parle alors d’élément d’extranéité.

Prenons l’exemple, d’un expatrié français, vivant de puis 15 ans en Thaïlande avec des biens immobiliers en France, mais aussi en Italie.

On peut voir dans cette situation la complexité d’une éventuelle succession. Quelles seraient la ou les lois applicables ? Quels seraient les droits de succession à régler et dans quels pays ? Existent-ils des conventions internationales ?

C’est pour ces raisons qu’un notaire pourra vous éclairer et vous conseiller sur les actes à mettre en place afin de préparer votre succession.

Quelles sont les dispositions testamentaires pour un expatrié ?

Le testament peut prendre plusieurs formes. Il peut être authentique (en présence d’un notaire et de deux témoins), olographe (écrit, daté et signé de votre main).

Le droit français reconnaît un testament fait à l’étranger dans la mesure où ils sont conformes avec la forme et le droit local. A contrario, aux Etats-Unis, certains états ne reconnaissent que les testaments qui ne respectent pas la forme américaine.

Votre notaire pourra vous conseiller entre un contrat de forme local et un testament international.

Comment trouver un notaire pour préparer son expatriation ?

Vous pouvez faire appel à votre entourage proche ou votre réseau professionnel pour trouver un notaire avant de partir en expatriation.

Il est aussi possible de consulter le site Notaire.fr, afin de trouver dans votre département, un professionnel du droit.

Vous pouvez lui demander s’il est spécialisé sur les questions d’expatriation et s’il dispose d’un réseau de conseillers juridiques locaux. Un notaire peut tout à fait consulter un homologue dans le pays ou vous allez vous expatrier afin de débattre sur les choix mis en place pour votre situation personnelle.

Les incidences de l’expatriation sur sa protection sociale

S’expatrier, c’est aussi anticiper les modifications de sa protection sociale. À l’étranger, vous n’êtes plus affilié à la sécurité sociale. Vous devrez donc faire face à vos dépenses de santé, vous ne cotisez plus pour votre retraite et vous n’avez plus de couverture en cas d’accident du travail ou d’invalidité.

Dans un premier temps, il est indispensable de faire un point sur sa couverture santé. Vous avez le choix entre vous affiliez à la Caisse des Français à l’étranger ou souscrire à une assurance santé internationale au 1er Euro.

Santé Mobility met à votre disposition son comparateur d’assurance santé pour expatrié. Il est entièrement gratuit et en ligne. En quelques clics et selon vos besoins, vous obtenez vos devis directement par mail et vous pouvez ainsi comparer les meilleures assurances santé expatrié.

prime expatriation

Package et prime d’expatriation : Mode d’emploi

TEMPS DE LECTURE :  4 MINUTES

21 avril 2021
prime expatriation

Avec la crise sanitaire liée à la COVID, de nombreux Français ont envisagé de s’expatrier pour un meilleur cadre de vie professionnelle et personnelle. Une envie de nouveaux horizons, relever un challenge, saisir une opportunité ou quitter la France les occasions sont multiples pour un futur expatrié.

Mais votre départ à l’étranger doit être calculé. Comment conserver un même niveau de rémunération ? Quel est le coût de la vie à l’étranger ? Qu’est-ce que la prime d’expatriation ? On vous éclaire sur le sujet.

Quel salaire pour expatrié ?

Avant tout départ à l’étranger, il est conseillé de bien analyser votre contrat d’expatriation.

Tout d’abord, quel sera votre statut : détaché ou expatrié ?

Selon l’un ou l’autre, votre protection sociale ou vos droits à la retraite seront totalement différents.

Comment est calculé le salaire d’un expatrié ?

Votre salaire brut doit être du même niveau que celui dans votre pays d’origine. Il doit tenir compte des charges sociales appliquées dans votre pays d’expatriation, ainsi que de la fiscalité locale.

Il est souvent intégré dans un contrat d’expatriation une clause d’égalisation fiscale. Elle permet de s’assurer que le salarié envoyé à l’étranger ne payera pas plus d’impôt à l’étranger que s’il était resté en France.

Il faut ensuite tenir compte du coût de la vie. Certains postes de dépenses telles que le logement, l’alimentation peuvent grever votre budget en expatriation.

Par exemple, le prix d’un logement à Paris sera bien évidemment différent de celui à Berlin ou à New-York.

Cela peut donc amener à un réajustement de votre salaire en tant qu’expatrier si le coût de la vie est supérieur à celui en France.

Santé Mobility conseille les expatriés dans leur choix d’assurance santé internationale

Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

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Qu’est-ce que la prime d’expatriation ?

Cette prime est aussi appelée indemnité d’expatriation (IE). Elle est versée en complément du salaire afin de compenser d’éventuelles complications ou perturbations personnelles du salarié en mission à l’étranger.

En effet, s’expatrier pour un motif professionnel implique aussi toute sa famille. Cela peut avoir des répercussions sur la scolarité, l’adaptation à un nouveau pays.

Elle est plus généralement versée à des salariés en détachement qu’à des expatriés qui seront sous contrat local.

Le calcul de la prime d'expatriation

Cette indemnité est facultative et non inscrit dans le code du travail. Cependant, elle peut être encadrée par une convention collective ou négociée selon l’exigence de la mission d’expatriation ou de détachement.

Son montant sera calculé selon votre pays d’expatriation. Les critères de sécurité, hygiène, de santé sont pris en considération. L’éloignement et les conditions d’exercice sont aussi déterminants dans son calcul.

Selon la durée de votre expatriation, votre entreprise peut s’appuyer sur deux indices pour calculer le montant de votre prime :

L’indice Home Based pour une expatriation de courte durée ou l’indice Host Based pour une de long terme.

Enfin, si votre conjoint est amené à vous suivre et que de facto, il abandonne son travail, une majoration peut être appliquée à cette indemnité.

NB : Pour le personnel enseignant partant sur un poste à l’étranger (AEFE), cette indemnité est fixée par un décret.

Quelle est la fiscalité de la prime d’expatriation ?

C’est l’article 81 A du Code général des impôts qui fixe les conditions de sa fiscalité.

L’un des avantages de l’indemnité d’expatriation est son exonération à l’impôt sur le revenu si elle remplit les conditions suivantes :

  • votre employeur doit être basé en France, ainsi que votre domicile fiscal.
  • votre mission d’expatriation doit être en lien direct et exclusif avec votre employeur,
  • vous devez justifier une résidence de plus de 24 heures dans un autre état,
  • Le montant de la prime doit être raisonnable et ne peut excéder 40% de la rémunération de référence du salarié.
  • Votre indemnité d’expatriation doit être définie avant votre départ. Elle est versée proportionnellement aux nombres de jours effectivement réalisés à l’étranger.

Par étranger, il faut entendre tous pays autres que France métropolitaine, les départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte).

Comment déclarer votre prime d’expatriation ?

Si votre prime remplit toutes les conditions de l’article 81 A du Code général des impôts, vous n’avez rien à déclarer. L’exonération est automatique.

Si elle est imposable, vous devez alors renseigner la case 1 AJ de votre déclaration fiscale. C’est la case correspondant à « Traitements, salaires pensions, rentes » de l’imprimé 2042.

Il se peut que cette rémunération complémentaire soit déjà renseignée sur votre déclaration pré-remplie.

Quelles sont les autres primes possibles en expatriation ?

Afin d’inciter les salariés à devenir de futur expat, les sociétés peuvent proposer un package international ou diverses primes pour les expatriés. Ils regroupent différents dispositifs financiers ou matériels pour accompagner le salarié et sa famille et atténuer les inconvénients possibles lors d’une expatriation.

house (1)

La prime de déménagement (ou primes rideau ou d’installation)

cette indemnité vous permet de couvrir les frais du déménagement, et éventuellement les premières dépenses d’installation sur place.

Visa Eb 5

La prime COLA (Cost of Living Allowance ou COLA)

elle vous permet de compenser un coût de la vie plus élevé dans votre pays d’expatriation. Les indices Home Based ou Host Based peuvent être appliqués sur le salaire de l’expatrié pour définir son montant.

house (1)

Les avantages en nature

ces avantages sont des compléments de rémunération indirects. Vous pouvez ainsi négocier un véhicule de fonction, une carte de transport, ou bien des frais de restauration.

Hb1 Famille

Prime ou package famille

cette indemnité a pour but de couvrir les frais de scolarité de vos enfants à l’étranger ainsi que l’aide à la recherche d’emploi de votre conjoint.

L’éducation de vos enfants est un point important lorsque l’on s’expatrie en famille. Les frais de scolarité dans un établissement privé peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros.

De même, afin de faciliter l’intégration de votre conjoint, votre entreprise peut lui financer une formation personnelle ou un coaching pour une recherche d’emploi.

Around

Les packages ou primes de préparation à l’expatriation

S’expatrier est une préparation de long terme à effectuer avec méthodologie. Ainsi, votre employeur peut vous aider en vous finançant une mise à niveau en langue, une formation interculturelle voire même un voyage de reconnaissance.

Ces dispositifs auront pour but de vous préparer au mieux à votre expatriation et d’améliorer votre intégration.

Prescription

Assurance santé expatrié

Il faut veiller à ce que votre contrat santé expatrié pour vous et votre famille vous garantisse un niveau de couverture équivalent à celui en France. Vérifier donc bien les personnes couvertes, les plafonds de garanties annuelles ainsi que les franchises par poste de dépenses de santé (hospitalisation, maternité, soins courants, optique et dentaire). De même, l’assistance rapatriement et la responsabilité civile sont fortement recommandées.

Négocier au mieux son départ en expatriation est primordial pour une bonne intégration dans votre nouveau pays. Votre statut d’expat va impliquer de nombreux changements tant sur le plan professionnel que familiale.

L’éventail de primes et indemnités mis à disposition par votre employeur doit vous permettre d’appréhender au mieux cette nouvelle aventure.

Check List Expatriation

Réussir son expatriation : la check-list indispensable

TEMPS DE LECTURE : 5 MINUTES

8 avril 2024
Check List Expatriation

Ca y est ! Vous y êtes. Votre projet d’expatriation se concrétise. Par choix professionnel ou par envie d’une nouvelle vie, vous avez décidé de partir à l’étranger.

Attention, la route est encore longue. Avant votre départ, vous devrez gérer de nombreuses démarches. L’anticipation et l’organisation sont les clés de la réussite de votre expatriation.

On vous éclaire sur le sujet.

Connaitre son pays d’expatriation

Nouveau pays, nouveaux usages, nouvelles coutumes. Une nouvelle culture s’offre à vous, avec des rites et des codes qui peuvent vous dérouter.

Afin de faciliter votre intégration et ne pas commettre d’impair, il est important de vous renseigner sur votre nouveau pays de résidence.

Les sources d’informations sont multiples. Les réseaux sociaux et des applis mobiles peuvent vous aider. Les groupes Facebook sont très actifs (Français à Budapest, Retraite et expatriation en Thaïlande,). Les membres de ces groupes vous donneront de précieux conseils.

Il est aussi judicieux de prévoir un voyage de reconnaissance afin de s’imprégner de ce nouveau pays.  

Les démarches administratives avant son départ en expatriation

Là aussi, la liste est longue. Mais avec de la méthode, vous ne devriez rien oublier.

Vos documents de voyages

Passeport Biometrique

Votre passeport

vérifier s’il est nécessaire dans votre pays d’expatriation. Attention au délai, pour l’obtenir. À l’approche des vacances scolaires cela peut prendre plus de temps.

Visa E1

Le Visa

Un visa est-il nécessaire dans votre nouveau pays de résidence ? Les démarches peuvent longues et compliqués. Il faut s’y prendre à l’avance. Consulter le Consulat ou le service consulaire de l’Ambassade du pays d’expatriation.

Permis Conduite Expatrié

Le permis de conduire

votre permis français est-il valable dans votre pays d’expatriation ? Devez-vous opter pour un permis international ?

Protection Données Sante Mobility

Sécuriser vos documents

faites un scan de tous vos documents importants (livret de famille, passeport, carte d’identité). Mettez-les dans votre cloud ou un coffre numérique afin qu’il soit accessible à tout moment. Pensez à prendre un VPN.

Là aussi, la liste est longue. Mais avec de la méthode, vous ne devriez rien oublier.

Prévenir les administrations

Là aussi les organismes à prévenir sont nombreux :

  • Caisse de retraite
  • Caisse d’allocations familiales
  • Caisse primaire d’assurance-maladie
  • Le centre des impôts
  • Pôle Emploi, si vous y êtes inscrits
  • Le rectorat ou les établissements scolaires de mes enfants
  • Votre fournisseur d’énergie (gaz, électricité) et l’eau.

Bien entendu, n’oubliez pas de résilier vos abonnements internet, assurance auto et habitation.

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Trouver un logement en expatriation

C’est un point à anticiper. Il faut tout d’abord définir votre budget et vos besoins.

Ciblez les bonnes périodes pour déménager. Vérifier les périodes scolaires d’été dans votre pays d’expatriation, propice au départ des expatriés.

Pour plus d’information, consulter notre dossier : comment trouver un logement à l’étranger ?

Préparer son déménagement

De nombreux expatriés le disent, c’est le moment de faire du tri et du rangement. Identifier les objets indispensables ou ceux qui coûtent beaucoup plus cher à l’étranger.

Vous pouvez vous poser la question, par exemple pour votre voiture.

Enfin, choisissez un déménageur spécialisé, il vous conseillera aussi sur la formalité douanière.

Bon à savoir : il existe une certification FAIM ((FIDI Accredited International Movers). Ce label permet d’avoir une certaine qualité de prestation.

 

Ma banque en expatriation

Vous devrez prévoir un rendez-vous avec votre conseiller bancaire. Votre banque est-elle en mesure de vous apporter les services en lien avec vote nouveau statut d’expatrié ?

Cela concerne vos moyens de paiement, les transferts internationaux. Et surtout quels sont les coûts associés à ces services.

Pour bien choisir sa banque spécialisée expatrié, lisez notre article.

Choix Banque Expatriation

Santé : ma protection sociale et mon assurance en expatriation

En premier lieu, il est nécessaire de faire un bilan de santé pour chaque membre de la famille.

  • Prise de sang
  • Bilan dentaire
  • Consultation ophtalmologique
  • Check up

Si possible, engager le maximum de dépenses pour votre santé avant votre départ.

Pouvez-vous emmener avec vous votre traitement médical ? Une formalité administrative est-elle prévue aux frontières ?

Renseignez-vous sur les vaccinations obligatoires dans votre pays d’expatriation. Un vaccin contre la COVID est –elle nécessaire ?

Enfin et néanmoins primordiale, pensez à souscrire à une assurance expatrié ou internationale. Pour choisir entre une assurance complémentaire CFE ou une assurance au premier euro, vous pouvez utiliser notre comparateur santé expatrié.

Retraite et prévoyance

Selon votre contrat de travail ou votre statut d’indépendant, vous ne pouvez plus cotiser pour votre retraite ou ne plus bénéficier d’une prévoyance décès invalidité.

Il est possible de continuer à cotiser via la caisse des français de l’étranger (CFE).

De même, pour la prévoyance, vous pouvez opter de souscrire des garanties auprès d’un assureur spécialisé.

Il sera à même de vous proposer des garanties décès toutes causes, Invalidité et des indemnités journalières en cas d’arrêt travail.

Cela peut être inclus dans votre assurance santé expatrié au même titre que l’assistance rapatriement et votre responsabilité civile vie privée.

Scolarité et éducation de mes enfants lors de mon expatriation

Le choix de l’école pour vos enfants est très important, tant pour leur équilibre que pour leur intégration.

De nombreuses options s’offrent à vous comme une école locale ou une école internationale.

Il existe de nombreux établissements scolaires français à l’étranger. L’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger) ou la MLF (Mission Laïque Française) disposent d’un réseau très étendu.

C’est une étape à anticiper, afin de s’assurer de la continuité de la scolarisation de vos enfants.

Quelle fiscalité lors d’une expatriation ?

Il faut aussi se poser la question de l’impact sur sa fiscalité, son patrimoine et sa succession avant son départ.

Comme pour sa santé, un bilan patrimonial est à effectuer. Il est fréquent que les expatriés soient mal informés sur des questions liées au droit à la retraite ou d’investissement en France depuis l’étranger.

De même, si vous partez loin de la France, il se peut que vous ayez toujours une obligation de déclarer vos revenus en France.

Enfin en cas de succession, quelle sera la loi applicable lors de votre décès ?

Expatriation Sucession

Expatriation : succession internationale et testament

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

7 avril 2021
Expatriation Sucession

La question de la succession internationale est l’une des préoccupations des expatriés.

Elle concerne tout autant les biens à l’étranger que ceux détenus en France par le défunt expatrié.

Les successions internationales représentent 10% des cas en Europe, soit environ 450 000 actes. En France, chaque année, ce sont plus de 30 000 successions qui sont concernées.

Le cas le plus récent et le plus célèbre est celui du chanteur Johnny Hallyday. Il démontre bien la complexité des droits des héritiers du défunt, même en présence d’un testament dans le cadre d’une succession internationale.

En expatriation, dois-je rédiger un testament ? Quelles seront les lois applicables à mon conjoint en cas de décès ? Quelle sera la fiscalité applicable ? On vous éclaire sur le sujet.

Qu'est-ce qu'une succession internationale ?

On parle de succession internationale si celle-ci comporte un élément d’extranéité.

Les cas sont nombreux car ils regroupent :

  • une personne qui décède en dehors du pays dont elle a la nationalité ou sur un territoire différent de celui de sa résidence habituelle ;
  • une personne qui détient un ou plusieurs biens en dehors de son pays de résidence ou de celui dont il a la nationalité.

Ainsi un expatrié français avec le statut de résident permanent au Canada, possédant des biens immobiliers en France et au Portugal rentre dans ce cadre.

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Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

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Quelles sont les lois applicables pour une succession au sein de l'Union Européenne ?

Dans une volonté de clarification et d’harmonisation des règlements européens, une loi s’applique depuis le 17 août 2015. Elle uniformise le droit successoral au sein de l’Europe, à l’exception de la Grande-Bretagne, l’Irlande et le Danemark

Le principe qui découle de ce règlement pour assurer la transmission du patrimoine est que la loi qui s’applique est celle du dernier domicile du défunt. C’est-à-dire, là où la personne était domiciliée à la fin de sa vie.

Bien entendu, comme pour toute loi, il existe des exceptions. Vous pouvez rédiger un testament qui vous permet de garder la maîtrise de la loi applicable en cas de décès.

Quels sont les avantages de la rédaction d'un testament pour un expatrié ?

En rédigeant un testament, vous pouvez donc modifier cette règle du 17 août 2015.

En tant qu’expatrié, vous changez régulièrement de pays et vous souhaitez organiser votre succession selon une loi que vous connaissez et qui vous convient ?

Grâce au testament, vous pouvez choisir la loi applicable au moment de votre succession et privilégier la loi française, plutôt que celle de l’état de votre dernière résidence.

La rédaction d’un testament peut être sous différente forme (authentique, olographe). Il est conseillé cependant de procéder à son enregistrement auprès d’un notaire, afin que le plus grand nombre ait connaissance des dernières volontés du défunt.

Comment est définie ma dernière résidence ?

C’est un ensemble d’indices qui va la déterminer ? Effectivement, comment définir le domicile d’une personne qui vit 6 mois dans un pays et 6 mois dans l’autre.

On peut le déterminer selon l’endroit où vit la famille, où les enfants sont scolarisés ou en fonction du pays dans lequel sont payés les impôts.

De même, une personne à l’étranger mais dont la famille serait restée en France pour des raisons personnelles, pourrait faire valoir la France comme pays de résidence. C’est-à-dire là où se situe le centre de ses intérêts.

Pour toutes ces raisons, il est préférable de faire un testament afin de clarifier le sujet.

Quel est l'intérêt de choisir la loi applicable pour ma succession ?

Tout d’abord, si vous n’avez rien prévu, la loi applicable à votre succession est systématiquement celle de votre dernier pays de résidence.

Ensuite, selon la composition et les liens dans votre famille, la loi d’un pays étranger peut mieux vous convenir que celle de votre pays de nationalité. Sous les conditions juridiques du pays choisi, vous pouvez disposer de votre patrimoine plus librement.

Enfin, sur le plan fiscal, les droits de succession sont variables d’un pays à un autre. Par exemple, au Portugal, les successions ne sont pas imposables.

Quelle est la fiscalité de la succession d'un expatrié ?

Il faut bien distinguer le plan civil ou juridique (quels sont les droits des héritiers du défunt) du plan fiscal (quelle est la fiscalité applicable à ma succession).

Selon les situations, plusieurs pays peuvent exiger d’imposer la succession.

En effet, pour un expatrié de nationalité française résidant en Italie, avec un fils vivant en Angleterre et une fille en France possédant des biens en Espagne et en France, ce ne sont pas moins de 4 pays qui pourraient taxer la succession.

La France se réserve le droit d’imposer une succession si des biens situés sur son territoire sont transmis à vos ayant-droits ou si un de vos héritiers y est imposable.

Il existe cependant des conventions fiscales entre les pays pour éviter la double imposition des héritiers.

Toutefois, celles-ci ont un effet pervers puisque le taux d’imposition est alors maximum.

Prenons l’exemple d’héritiers résidents français. Le patrimoine transmis a été taxé dans un autre pays.

Si le montant des droits de succession réglés à l’étranger sont inférieurs à ceux normalement dus en France, les services fiscaux français peuvent réclamer la différence.

En conclusion, pour une personne en expatriation, les questions liées à sa succession sont nombreuses et complexes. Il est donc important de les anticiper.

Le notaire est le professionnel le plus apte pour vous conseiller. Il pourra vous renseigner sur les règles de droit applicables, l’existence d’une convention fiscale conclue entre un état étranger et la France, les modifications éventuelles de votre régime matrimoniale suite à votre expatriation.

Expatrié Recupérer Ses Taxes

Remboursement des taxes et impôts après une expatriation

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

10 janvier 2023
Expatrié Recupérer Ses Taxes

Vous vous étiez expatrié en Australie, en Angleterre ou en Nouvelle-Zélande ? Vous avez payé des impôts et des taxes dans ces pays ?

Alors bonne nouvelle ! Il est possible de se faire rembourser une partie de ces prélèvements. Santé-Mobility vous explique comment.

LA TAX RETURN

Si en France, nous sommes récemment passés au prélèvement à la source, ce système existe depuis longtemps en Australie, en Angleterre ou en Nouvelle-Zélande. Les impôts sont directement prélevés sur votre fiche de paye. La tax return est le remboursement du trop-perçu par les services fiscaux ». Attention, elle n’est pas automatique, vous devez en faire la demande.

ANGLETERRE

Au Royaume-Uni, les travailleurs doivent s’acquitter du PAYE (Pay As You Earn) équivalent de notre impôt sur le revenu.

Il existe aussi le NI ou Nat, ce que l’on peut comparer à notre Sécurité sociale.

Pour exercer un emploi, il faut vous inscrire au National Insurance Number (NIN). On vous fournira un numéro personnel qui permettra de vous identifier fiscalement.

Vous pouvez réclamer un remboursement sur les 5 derniers exercices fiscaux. Une année fiscale débute au 6 avril.

Votre demande peut être faite en ligne via le site HMRC (Her Majesty’s Revenue and Customs). Vous devrez créer un compte personnel puis formuler votre demande de tax return.

Tax Refund

NOUVELLE-ZELANDE

Au pays des All Blacks, vous pouvez aussi faire une demande de tax return. En premier lieu, vous devez avoir perçu moins de 48 000 dollars néo-zélandais (soit environ 27 000 €) au cours de la dernière année fiscale. Celle-ci débute à compter du 1er avril.

L’impôt prélevé est aussi le PAYE, comme en Angleterre.

Vous devez posséder un numéro IRD (Inland Revenue Department number), puis vous créer un compte myIR. Pour cela il suffit d’aller sur le site de l’Inland Revenue Department.

Ce compte vous permettra d’accéder à votre dossier fiscal et de faire votre demande de remboursement.

A la fin d’une année fiscale, vous pouvez commencer les démarches. Une simulation est possible afin de savoir si vous pouvez percevoir des tax return.

 

Les questions sur la retraite et la fiscalité sont nombreuses : A quelle retraite puis-je prétendre? Dois-je déclarer des impôts en France?

Pour vous aider, consultez nos pages spéciales : LA RETRAITE et LA FISCALITÉ

AUSTRALIE

Impot Expatrié

La tax return

Tout d’abord, en arrivant en Australie, vous devez faire la demande de votre TFN (Taxe File Number). Comme le NIN ou l’IRD, c’est votre numéro de cotisant.

Vous pouvez l’obtenir sur le site officiel de l’Australian Taxation Office (ATO).

L’année fiscale débute au 1er juillet. De plus, vous devez remplir une déclaration d’impôts si vos revenus sur une année fiscale sont supérieurs à 37 000 $AU (22 700 €) ou si vous exercez une activité à votre compte.

La déclaration est à faire sur le site de l’ATO.

De nombreuses dépenses relatives à votre emploi peuvent être déduites. Parmi celles-ci, on trouve notamment les frais de déplacements professionnels, les dépenses liées au télétravail ou encore l’achat de vêtements ou d’équipements.

Vous devrez apporter la preuve de ces dépenses et de leur non-remboursement.

Retraite Cfe

La superannuation

Cette cotisation est assimilable à celle de la retraite en France. Elle est prélevée sur votre salaire et est affectée à un compte spécifique.

Aussi appelées « Super », les cotisations font partie d’un système par capitalisation en Australie. En d’autres termes, vous vous constituez votre propre retraite.

L’argent y est bloqué et vous ne pouvez le récupérer que si vous avez quitté l’Australie et que votre visa n’est plus valable.

Au préalable, à votre arrivée, il convient d’ouvrir un fond, soit auprès d’une banque, soit dans une société privée. Votre employeur peut aussi vous en proposer un. Il vous est conseillé de n’en ouvrir qu’un seul.

Il faut noter qu’on ne récupère pas la totalité de la superannuation. Le gouvernement australien prélève une taxe de 65% pour les visas Working Holiday.

Attention, en l’absence d’activité sur votre fond superannuation, votre compte est fermé et l’argent est transféré à l’ATO.

Votre demande de remboursement est à effectuer, soit auprès de votre banque, soit auprès de l’ATO si le fond a été ouvert par votre employeur.

AVOIR RECOURS A UN INTERMEDIAIRE

Il existe différents organismes qui peuvent s’occuper de gérer à votre place les demandes de remboursement de tax refund ou de superannuation.

Ils s’occupent des déclarations, des déductions fiscales et de récupérer les remboursements auprès des autorités concernées.

Ils perçoivent une commission en fonction du montant remboursé. N’engagez donc aucun frais avant de percevoir votre virement.

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Top 5 Expatriation Fiscale

Revenus personnels : Top 5 des pays pour une expatriation fiscale

TEMPS DE LECTURE : 1 MINUTE
30 août 2023
top 5 expatriation fiscale

L’expatriation n’est pas seulement un moyen de découvrir et s’imprégner d’une culture. Cela peut également être une opportunité de bénéficier d’une fiscalité bien plus avantageuse. Quels sont actuellement les 5 pays les plus intéressants d’un point de vue fiscal ?

Malte, numéro 1 pour l'attractivité de sa fiscalité

La République de Malte est située en zone euro et fait partie de l’Espace Schengen. Pourtant, ce pays a développé différents programmes visant à accueillir les résidents étrangers.

En tant que citoyen européen, si vous choisissez de vous expatrier en République de Malte, vous bénéficierez du statut de « résident non dom ». Ce dernier présente de nombreux avantages, en particulier en matière de fiscalité puisque le taux d’imposition est de 0% sur les revenus de source non locale et non rapatriés à Malte.

En d’autres termes, vous n’êtes imposable que sur les revenus générés sur le sol maltais. On comprend donc pourquoi ce petit paradis fiscal est très prisé des cadres supérieurs et des entrepreneurs qui ouvrent leur société dans un autre pays de l’Union Européenne.

Antigue-et-Barbude

Au cœur des Caraïbes, à une cinquantaine de kilomètres de la Guadeloupe, Antigue-et-Barbude (Antigua-et-Barbuda) propose une exonération totale pour les personnes physiques. Toutefois, comme pour Malte, vous devrez souscrire à un programme de nationalité.

Dès que vous bénéficiez du statut de résident fiscal, votre taux d’imposition pour vos revenus personnels tombe à 0%. Une opportunité qui se double en plus d’un cadre paradisiaque et de quelques-unes des plus belles plages des Antilles.

La Principauté d'Andorre

Si vous n’êtes pas décidé à quitter le Vieux Continent et que vous n’avez pas le pied marin, la Principauté d’Andorre est une bonne alternative à Malte.

Lové entre la France et l’Espagne, en pays catalan, cet état affiche un taux d’imposition des revenus des personnes physiques particulièrement attractif, seulement 10 %. Par ailleurs, suite à la ratification d’un accord bilatéral avec la France, le statut de résident fiscal en Andorre vous garantit de ne pas être assujetti à une double imposition. Ce dernier point intéresse évidemment beaucoup les Français qui dirigent une entreprise dans l’Hexagone.

Quel sera votre régime fiscale en expatriation? Serez-vous imposable localement ou encore assujetti aux impôts en France ?

La fiscalité des expatriés est un point clef à tout projet d’expatriation. Consultez notre dossier La fiscalité des expatriés pour tout savoir

Le Portugal

Le Portugal est bien connu des seniors désireux de s’expatrier pour sa fiscalité attractive. Mais ce que l’on sait moins en général, c’est que ce pays européen offre également de nombreux avantages aux actifs et aux créateurs d’entreprise.

En effet, une disposition légale en date du 23 septembre 2009 a permis la création d’un statut de « résident non habituel ». L’objectif de ce dernier est d’inciter les cadres supérieurs, les indépendants, les chefs d’entreprise et les investisseurs à s’expatrier au Portugal. L’obtention de ce statut ouvre alors droit, sous conditions, à une exonération totale des revenus personnels pendant une période de 10 ans.

Des dispositions fiscales fort intéressantes existent également concernant les revenus générés par l’exercice d’une activité professionnelle sur le sol portugais. Là encore, l’objectif est de séduire les porteurs de projet pour que ceux-ci ouvrent leur entreprise dans ce pays.

Note : l’installation des non-résidents est possible par le biais d’un programme d’investissement incitatif, le golden visa.

Les Bahamas

Si vous cherchez un pays d’expatriation conjuguant un faible taux d’imposition et des plages de sable fin, optez pour le Commonwealth des Bahamas. A un jet de pierre de Cuba et de la Floride (USA), cet archipel de plus de 700 îles permet aux étrangers désireux de s’installer de ne pas payer d’impôt sur leurs revenus personnels.

En revanche, pour bénéficier d’un taux de 0%, comme pour bien d’autres pays, un investissement immobilier est nécessaire. Actuellement, il faut débourser un demi-million de dollars pour prétendre au statut de résident aux Bahamas.

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Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

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