Vivre et travailler en Australie
Vous vous expatriez au pays des kangourous, du surf et des grandes étendues ? Ce continent est sans commune mesure avec la France du fait de sa grandeur, de son économie et de ses coutumes.
Afin de préparer au mieux son départ, Santé Mobilty a rassemblé pour vous toutes les informations clefs.
Se déplacer et conduire
L’Australie est grande, voire immense… C’est 14 fois la France.
Se déplacer en Australie demande une réelle organisation et relève parfois du défi.
Conduire en Australie
Les Australiens restent attachés à leur voiture comme moyen de locomotion.
Il est utile de rappeler qu’on roule à gauche, donc à l’inverse de la France.
D’une façon générale, les conducteurs australiens sont d’une grande discipline. Ils ne manqueront pas de vous le faire savoir si vous enfreignez les règles. Le stationnement est compliqué dans les grandes agglomérations. Il est cher et les panneaux de stationnement n’ont rien à voir avec ceux que l’on trouve sur le sol français. Prenez du temps pour les déchiffrer.
Vous pouvez conduire avec un permis international. Attention, cette possibilité n’est valable qu’un an. Il faut ensuite passer le permis australien.
En dehors des grandes agglomérations, les distances sont démultipliées. Pour aller de Perth à Sidney, il vous faudra parcourir près de 4 000 Kilomètres.
Vérifier bien l’état des routes avant de partir pour un road trip, certaines sont très difficiles d’accès. Il est souvent conseillé de partir avec un kit de survie si vous vous aventurez dans l’outback australien.
Les transports en commun
Dans les grandes agglomérations, les transports en commun sont bien développés et permettent de se déplacer aisément.
Pour circuler dans les grandes villes australiennes, la meilleure solution consiste à utiliser les transports en commun.
Les réseaux sont généralement bien implantés et vous permettent de vous déplacer aisément dans le centre-ville.
Oubliez la voiture, les parkings étant hors de prix dans les centres-villes (environ 4$ par heure).
Pour vous rendre en périphérie des centres-villes, les réseaux de train et certains bus interurbains vous permettront de vous y rendre.
Les autres moyens de locomotion
Pour les longues distances, vous pouvez aussi vous déplacer en bus. La East côte est la mieux desservie. C’est assez économique, de nombreux pass vous sont proposés pour voyager librement.
Voyager en train en Australie n’est pas des plus populaires. Ce n’est pas moins cher que le bus.
Il n’existe pas de compagnie ferroviaire nationale (comme la SNCF).
Si vous disposez de temps, il existe de fabuleuses routes mythiques à faire comme le Ghan (Adelaide à Darwin) ou l’Indian Pacific (de Sydney à Perth).
L’avion est très utilisé, vue les distances à parcourir. Rapide et économique, les liaisons internes et vers la Nouvelle-Zélande sont nombreuses.
Se loger en Australie
Les offres de logements y sont nombreuses, mais le coût reste assez élevé. Par exemple, pour un appartement avec une chambre au centre de Sydney, il vous faudra débourser environ 2 000 $AUD par mois.
Les autres villes comme Perth, Darwin ou Cambrerra restent aussi très demandées.
La colocation
C’est un bon moyen d’avoir une surface un peu plus grande avec un loyer plus avantageux.
De plus, ce sont souvent des logements meublés. Les offres de colocation sont nombreuses sur internet ou sur les groupes Facebook.
En Australie, les loyers se paient toutes les semaines et à l’avance.
Voyager en van
C’est un moyen assez répandu chez les jeunes pour voyager en Australie et éviter de payer des nuits d’hôtel. Vous pouvez le louer, mais pour une longue période, il est plus judicieux de l’acheter.
Mieux vaut faire appel à un expert, préférez la période juin-août pour l’acquérir. En effet, de nombreux européens quittent le pays et vendent leurs vans, à cette époque.
Attention aussi au stationnement. Comme en France, il est limité, surtout dans les centres des villes. Le camping sauvage est interdit, et l’amende peut vous coûter très chère.
Le Woofing
Ce mode de logement vient d’un mouvement appelé « Willing Workers on Organic Farms » soit en français « Travailleurs volontaires dans les fermes biologiques ».
En contrepartie de quelques heures de travail, on vous offre le gîte et le couvert.
Il est conseillé d’adhérer à l’association « Wwoof » pour avoir accès à tout le réseau.
Travailler en Australie
Taxe File Number
En arrivant en Australie, vous devez faire la demande de votre TFN (Taxe File Number). C’est votre numéro de cotisant. C’est une démarche indispensable pour travailler en Australie.
Vous pouvez l’obtenir sur le site officiel de l’Australian Taxation Office (ATO). Vous devez être sur le territoire australien pour faire cette demande, impossible de l’effectuer avant de partir.
Le TFN est un numéro personnel et unique. Il est à communiquer à chacun de vos employeurs. Il permet le prélèvement à la source de vos impôts.
Australian Business Number
L’ABN est un numéro de cotisant unique pour les personnes désirant travailler à leur propre compte (auto-entrepreneur).
La demande d’ABN se fait en ligne et est entièrement gratuite.
Si vous disposez d’un ABN, votre employeur ne soustrait pas les taxes. Il vous versera votre salaire brut.
Il vous revient alors de régler les Goods and Services Tax (tva) et votre super contribution (9% de salaire brut) en plus des taxes salariales.
Quels sont les secteurs qui recrutent en Australie ?
Le secteur médical et le paramédical sont demandeurs pour faire face au vieillissement de la population.
Dans l’enseignement, si vous êtes en possession d’un diplôme d’enseignant de français langue étrangère, les offres d’emplois sont nombreuses.
Le français est enseigné dans les écoles privées et à l’université.
Dans le domaine du numérique et de l’informatique, l’Australie manque aussi de compétences.
Les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie font également appel à de la main-d’œuvre qualifiée (cuisinier, boulanger,…).
Les compétences recherchées figurent sur la liste des métiers en demande en Australie (skills shortage).
Vous devrez obtenir votre RSA (Responsible Service of Alcohol) si vous devez servir de l’alcool en restauration.
Enfin, le secteur du BTP, avec le boom de construction, recrute tous corps de métiers, du manœuvre au carreleur en passant par le plombier.
Pour exercer, vous devrez obtenir votre White card. Elle est obligatoire pour travailler dans le bâtiment et la construction.
Le Fruit Picking
Ce terme désigne tous les travaux relatifs au domaine agricole :
- Cueillettes : Picking
- Conditionnement : Packing
- Plantation : Planting
- Elagage : Pruning
- Eclaircissage : Thinning
- Désherbage : Weeding
Ce type de travail est particulièrement prisé par les jeunes en césure ou en voyage avec un working holidya visa. C’est même devenu un rite de passage !
De nombreuses fermes recrutent, mais le travail est difficile et fatiguant. On travaille à la récolte de fruits comme les cerises, citrons, mandarines, pommes, poires,…
On a plus de chance de trouver du travail en été, bien qu’il soit possible de le faire toute l’année (New South Wales, Queensland).
Vous pouvez postuler directement dans les fermes ou vous aider du guide du Harvest Trail, (service mis en place par le gouvernement australien ) pour en trouver une.
Attention aux arnaques : il existe de nombreuses offres sur internet. Ne payez jamais en avance pour vous réserver un hébergement le temps de votre arrivée. De même, ne donner jamais votre TFN par mail avant d’avoir vu votre futur employeur.
Côté rémunération, c’est très variable en fonction de la pénibilité et de la demande.
Vous pouvez être payé à l’heure ou au rendement. Dans le cas d’une rémunération selon votre productivité, attention aux objectifs que l’on vous demande !
Demander toujours un écrit pour contractualiser votre rémunération.
Le contrat de travail le plus fréquemment proposé est un contrat de travail temporaire, dit « casual ».
Il existe une convention collective (awards) qui fixe les rémunérations minimales.
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