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voyage reconnaissance expatriation

Préparez votre expatriation : l’importance du voyage de reconnaissance

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

8 avril 2024
voyage reconnaissance expatriation

Dans la longue check-list de l’expatriation, il y a un point essentiel : le voyage de reconnaissance. Effectivement avant d’emmener sa famille à l’étranger, il est bon par un séjour de courtes durées de s’imprégner de la culture ou des paysages locaux qui feront partie de votre future expérience.

Pourquoi et quand faire ce voyage de reconnaissance ? Comment se renseigner sur son prochain pays d’expatriation ?

Quelles questions se poser avant de s'expatrier ?

Avant de vous lancer dans l’aventure de l’expatriation, il est essentiel de réfléchir à vos motivations et à vos attentes concernant cette nouvelle vie. Voici quelques questions à se poser :

  • Pourquoi souhaitez-vous vous expatrier ? Est-ce pour un gain professionnel, personnel ou simplement pour découvrir une nouvelle culture ?
  • Quelles sont les perspectives de carrière dans le pays choisi et comment cela peut-il impacter votre évolution professionnelle ?
  • Avez-vous les compétences linguistiques nécessaires pour vous intégrer et travailler dans ce nouveau pays ?
  • Comment votre famille va-t-elle vivre ce changement : éducation des enfants, emploi du conjoint, éloignement familial, etc. ?
  • Êtes-vous prêt à gérer les différences culturelles et sociales ?
  • Quel est le mode de vie auquel vous aspirez et quelles sont les contraintes de la vie quotidienne dans le pays d’accueil ?
  • Quel est le coût de votre expatriation ?

Que vous vous expatriez en famille ou seul, il est indispensable de réfléchir aux vraies raisons de votre expatriation.

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Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

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Qu'est-ce qu'un voyage de reconnaissance ?

Le voyage de reconnaissance, également appelé « look-see trip », est une étape clé dans la préparation de votre expatriation. Il s’agit d’un court séjour effectué dans le pays d’accueil avant le départ définitif, pour se familiariser avec votre futur environnement de vie et travail, ainsi que pour valider certains aspects pratiques.

Sa durée recommandée est de 15 jours à 6 semaines selon le pays d’expatriation

Pourquoi et quand faire ce voyage de reconnaissance ?

Il est conseillé de réaliser ce voyage quelques mois avant votre date d’expatriation envisagée, afin de pouvoir vous familiariser avec votre futur lieu de vie.

Ce séjour a pour but de vous faire découvrir l’environnement général : comprendre la culture locale, explorer le pays, identifier les quartiers résidentiels et lieux de loisirs, etc.

Ce sera l’occasion de visiter les infrastructures principales comme les écoles pour la scolarisation de vos enfants, les transports en commun ou repérer les centres hospitaliers, et les services d’urgence. Si vous prévoyez de travailler dans un secteur réglementé, pensez à faire reconnaitre vos diplôme sou votre qualification auprès des autorités locales compétentes.

Vous pourrez aussi repérer les quartiers pour votre futur logement. Si vous avez déjà un quartier en vue, prenez votre location dans celui-ci lors de votre voyage découverte.

Enfin, votre voyage de reconnaissance vous permettra de rencontrer les personnes qui vous accompagneront dans votre expatriation (collègues, responsable RH, partenaires locaux…), et établir un premier contact avec elles.

Ce voyage permet ainsi de préparer au mieux votre arrivée sur place, de limiter les imprévus, de connaitre les documents indispensables et d’anticiper les démarches administratives.

Comment se renseigner sur son prochain pays d'expatriation ?

Pour bien se préparer à vous expatrier, il est indispensable de vous informer sur votre futur pays d’accueil.  Les sources d’informations sont nombreuses, voici nos préférées.

livre guide

Les guides de voyage et des forums spécialisés dans l’expatriation sont idéals pour connaître les expériences vécues par d’autres expatriés : ils contiennent souvent des informations pratiques et des conseils pour faciliter l’installation.

medias sociaux

Les réseaux sociaux d’expatriés vont permettre de partager vos interrogations et obtenir une réponse personnalisée à vos questions.

youtube

Les chaînes Youtube d’expatriés qui parlent de leur expérience, ces vidéos peuvent être très instructives et donner une bonne idée de la vie quotidienne dans le pays choisi.

Contactez vos futurs collègues et partenaires professionnels sur place pour discuter de leurs expériences et obtenir des informations précises sur votre secteur d’activité.

Enfin, les articles de presse locale et internationale sont utiles pour avoir une idée des enjeux politiques et économiques du pays ainsi que de sa situation sociale et sécuritaire.

evaluation risque expatriation

Comment évaluer les risques de son expatriation ?

Un projet d’expatriation peut comporter des incertitudes et des risques, notamment sur les plans professionnel, socio-culturel ou sécurité.

Pour évaluer ces risques, pensez à consulter le site du ministère des Affaires étrangères qui propose régulièrement des mises à jour sur la situation sécuritaire, sanitaire et politique des différents pays, ainsi que des conseils aux voyageurs.

Vous pouvez aussi échanger avec des personnes ayant déjà vécu dans ce pays : elles peuvent vous fournir un témoignage précieux et objectif sur leur expérience, leurs difficultés rencontrées et sur les choses à éviter.

Faites un bilan de compétences afin de déterminer si vous êtes apte à exercer votre futur emploi dans le pays choisi et si vous êtes prêt à relever les défis professionnels associés.

Une bonne préparation est essentielle pour réussir une expatriation. Avant votre départ, renseignez-vous aussi pour votre assurance santé internationale.

expatriation éco responsable

S’expatrier en étant éco-responsable : comment adopter un mode de vie durable à l’étranger

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

9 janvier 2024
expatriation éco responsable

Alors que la COP 28 vient de s’achever à Dubaï, la question de l’expatriation responsable prend de plus en plus d’importance. Les effets de la crise climatique et énergétique poussent de nombreux expatriés à réfléchir sur des destinations « éco-compatibles » avec leurs engagements et préoccupations environnementales.

Comment peut-on devenir un « éco-expat » et contribuer à la préservation de notre planète tout en explorant de nouveaux horizons ?

Quelles sont les solutions et les bonnes pratiques à adopter pour une expatriation respectueuse de l’environnement ?

L’éco expat : une prise de conscience écologique

Les assurances voyage ne sont destinées qu’à des séjours de moins de 12 mois. Complémentaires du régime général de santé et de la mutuelle, elles n’offrent qu’une prise en charge des frais médicaux liés à un aléa survenant durant le voyage.
Ne sont donc pas remboursés les soins et médicaments liés à un problème de santé ultérieur (asthme, diabète, etc).

On parle de Générations Z, millennials. Ce sont ces nouveaux entrants sur le marché du travail ou déjà en poste, qui ont une nouvelle vision de leur carrière professionnelle. Elles souhaitent s’investir dans des entreprises respectueuses du climat, des égalités homme-femme et du bien-être au travail.

Cherchant plus de flexibilité dans leur travail, comme les digital nomads, ces jeunes travailleurs ne sont pas réfractaires à une expérience internationale ou à l’expatriation. Mais pas à n’importe quelle condition.

L’éco-expat choisit de s’expatrier en tenant compte de préoccupations écologiques dans sa décision de vivre à l’étranger.

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Choisir une destination éco-responsable

Le choix de la destination est crucial pour un éco-expatrié. Selon le classement établi par Internations et The Best & Worst Destinations Worldwide for the Sustainable Expat, voici le top 5 des destinations les plus écologiques : Finlande, Suède, Norvège, Autriche, et Suisse. À l’inverse, certaines destinations présentent des défis écologiques plus importants, telles que la Thaïlande, le Vietnam, l’Indonésie, l’Egypte, le Koweït, et l’Inde.

En choisissant une destination parmi les leaders en matière de durabilité, les éco-expatriés contribuent activement à la promotion d’un mode de vie respectueux de l’environnement.

Opter pour un mode de transport écologique

Le mode de transport choisi a un impact significatif sur l’empreinte carbone d’un éco-expatrié. Opter pour le train en Europe, bien que parfois plus long, est une option nettement plus écologique que l’avion.

En outre, il est possible de compenser son bilan carbone en investissant dans des projets de séquestration ou d’évitement du carbone.

Réduire l’impact sur le climat ne se limite pas au choix du mode de transport. Évitez de faire venir des produits de votre pays d’origine. Privilégiez les produits locaux et de saison pour soutenir l’économie locale et réduire les émissions liées au transport de marchandises.

Adieu au camembert et à la charcuterie ? Pas nécessairement. Optez plutôt pour des alternatives locales et explorez les délices gastronomiques de votre nouveau lieu de résidence. Cela contribuera non seulement à votre empreinte carbone réduite, mais également à une immersion plus authentique dans la culture locale.

Se déconnecter des réseaux sociaux

La transition vers une expatriation éco-responsable implique également de reconsidérer notre utilisation des réseaux sociaux. Le temps passé sur les plateformes en ligne, la surconsommation d’informations et la connectivité constante ont un impact non négligeable sur notre empreinte écologique.

Optez pour une approche plus éco-friendly en limitant votre utilisation des réseaux sociaux. Profitez davantage de la nature, des interactions locales, et privilégiez une vie sociale en personne.

Cette démarche contribue non seulement à réduire votre impact environnemental, mais également à une meilleure intégration dans votre nouvelle communauté.

Pour autant, il ne faut pas bannir les réseaux sociaux, mais les utiliser de manière raisonnée et utile. De nombreux groupes de discussion sont disponibles et actifs sur Facebook par exemple pour partager les bonnes pratiques d’une expatriation vertueuse.

Se déplacer de manière responsable et encourager le coliving éco

Pour minimiser votre empreinte carbone, limitez vos déplacements en avion autant que possible. Optez pour des moyens de transport locaux, tels que les transports en commun, le vélo, ou même la marche. En réduisant vos trajets aériens, vous contribuez significativement à la préservation de l’environnement. La distance et l’éloignement avec sa famille sont des facteurs importants à prendre en considération avant de franchir le pas de l’expatriation.

Enfin, envisagez des options de coliving éco-responsables. Partager un logement avec d’autres éco-expatriés ou locaux peut favoriser le partage des ressources, la réduction de la consommation énergétique, et renforcer le sentiment de communauté autour des valeurs environnementales communes.

Devenir un éco-expatrié nécessite des choix conscients et des ajustements dans notre mode de vie. En adoptant une approche éco-responsable dans le choix de la destination, du mode de transport, de l’alimentation, de l’utilisation des réseaux sociaux, et du logement, chaque éco-expatrié contribue à la construction d’un avenir plus durable, où l’exploration du monde va de pair avec la préservation de notre planète.

ou s'expatrier en 2024

2024: découvrez les meilleures destinations pour s’expatrier !

TEMPS DE LECTURE : 5 MINUTE

27 novembre 2023
ou s'expatrier en 2024

Chaque année, des dizaines de milliers de Français font le choix de l’expatriation, seul ou en famille, pour des raisons personnelles et professionnelles. Et 2024, n’échappe pas à cette règle.

Une grande question demeure : où trouver la destination idéale pour cette nouvelle aventure en 2024 ? Choisir entre la qualité de vie, la sécurité et le dynamisme économique peut être un dilemme complexe. Existe-t-il vraiment une destination parfaite pour tous les expatriés en cette nouvelle année ?

Quel est le meilleur pays pour s'expatrier ?

Le pays idéal et parfait pour s’expatrier n’existe pas, car votre future destination pour votre expatriation dépend de plusieurs critères personnels et professionnels qui sont propres à chaque expatrié.

Vous pouvez établir une liste avec différents items et voir si votre futur pays d’expatriation coche toutes les cases. Voici différents critères :

Les opportunités et projets professionnels : existe-t-il des offres d’emplois dans votre domaine d’activité ? Avez-vous bien pris en compte les contraintes administratives, les visas nécessaires les spécificités locales pour votre futur business ? Pour une expatriation réussie, il faut éviter de partir à l’aventure et se dire que vous improviserez une fois arrivé.

Le contexte politique et social : les crises politiques, les conflits armés sont de plus en plus fréquents partout dans le monde. Les critères de sécurité, de stabilité gouvernementale sont donc à prendre en considération avant de s’expatrier.

La qualité de vie : votre future destination vous offre-t-elle un cadre de vie équivalent ou supérieure à celle que vous avez en France ? Il vous faudra donc évaluer, le coût du logement, de l’alimentation, des transports et de la scolarité de vos enfants. La qualité des services de santé, du système éducatif sont aussi importants.

Le système administratif : S’expatrier, c’est aussi anticiper et faire face à de nombreuses démarches administratives. Il va tout d’abord falloir vous renseigner auprès des ambassades ou consulats sur les visas à obtenir pour votre famille. Renseignez-vous, aussi sur le système fiscal de votre pays d’expatriation pour savoir les impôts dont vous devrez vous acquittez. Enfin, si vous comptez créer un racheter une entreprise, faites vous accompagner par un conseil juridique, un avocat ou un réseau local d’expatrié entrepreneur.

Votre protection sociale et vos assurances santé : À l’étranger, vous ne bénéficierez plus de votre couverture sociale française et donc de la prise en charge des frais médicaux. Il vous faudra alors souscrire à une assurance santé en complément de la Caisse des Français à L’étranger (CFE) ou au 1er euro.

Où est-il le plus facile de s'expatrier ?

Là aussi, c’est la combinaison de plusieurs facteurs qui va faciliter votre expatriation. Tout d’abord, votre futur pays d’expatriation doit avoir une politique d’immigration simple et claire, avec des critères souples pour l’obtention des visas de travail ou de résidence.

Si vous vous expatriez en famille, renseignez-vous sur les communautés d’expatriés français déjà établies, elles faciliteront votre intégration.

De même, certains aspects comme la barrière de la langue ou l’éloignement et la solitude.

Donc un pays francophone, à quelques heures de train ou d’avion de la France, avec un niveau de vie équivalent à ceux dans l’hexagone semble être une destination idéale pour s’expatrier. De nombreux pays européens peuvent vous correspondre.

Dans quel pays s’expatrier en 2024 ?

infographie s'expatrier en 2024

Santé Mobility vous livre sa liste des meilleures destinations pour s’expatrier en 2024.

mexico

Le Mexique

En 2024, le Mexique s’impose comme une destination d’expatriation aux multiples facettes. Sa position géographique stratégique, entre la frontière sud des États-Unis et plusieurs pays d’Amérique centrale, en fait un carrefour culturel et économique. Avec un territoire quatre fois plus vaste que la France, couvrant 1,973 million de km², et une population dépassant les 126 millions d’habitants, le Mexique offre une diversité de régions à explorer.

L’économie y est dynamique, avec de nombreuses opportunités d’emplois. Vous pouvez parfois accéder à des postes importants plus rapidement qu’en France.

Les Mexicains sont très accueillants, festifs et bienveillants avec les expatriés européens. Il y a même un terme pour cela, c’est le « Malinchismo ».

C’est le contraire du chauvinisme, on pourrait le qualifier comme un courant de pensée qui privilégie la modernité et l’étranger européen plutôt que les coutumes et les valeurs locales ou ancestrales.

Coté gastronomie, vous ne serez pas déçu. Le Mexique vous propose une incroyable variété avec des fruits et des légumes divers à prix très abordables. Goutez aux tamal, tacos, gorditas ou les elotes (maïs). De quoi éveiller vos papilles !

Où s’expatrier au Mexique ?

Plusieurs villes mexicaines offrent des opportunités d’expatriation comme :

Mexico city : avec 25 millions d’habitants (intra et extra-muros), la capitale mexicaine offre de nombreuses possibilités d’emploi. Les universités sont nombreuses, et il est facile de voyager dans ou en dehors du pays avec l’aéroport international Benito Juarez.

Côté transport, la ville possède des centaines de kilomètres de piste cyclables qui permettent de se déplacer plus aisément dans une ville omni saturée par le trafic routier. Il existe de nombreux systèmes de location et de partage de cycles. La ville de Mexico est réputée pour être très polluée.

Ciudad de México est à 2 000 mètres d’altitudes, le climat y est tempéré, avec une saison des pluies et une saison plus sèche. Mais le soleil y est présent toute l’année.

Les prix des logements restent abordables pour des appartements dans des résidences privées et sécurisées. En s’éloignant en périphérie, vous pourrez avoir des loyers moins chers.

Aguascalientes : célèbre pour la Feria Nacional de San Marcos, cette ville se situe à 6 heures de route au nord de Mexico city, Aguascalientes est une ville plus typique. Les transports publics y sont peu développés. Les opportunités d’emplois y sont moins nombreuses qu’à Mexico.

OAXACA : on part plus au sud, à plus de 1 000 kilomètres de Mexico, dans cette ville assez touristique. Aux alentours, vous pourrez découvrir Puerto Escondido, la Bahía de Santa Cruz Huatulco ou le site archéologique de Monte Alban. Là aussi, l’offre de transport y est faible.

seville

L’Espagne

Déjà présente dans notre classement 2023, l’Espagne reste un pays d’expatriation privilégié pour les Français. Retraites ou actifs s’y établissent, car elles cumulent de nombreux points positifs :

  • La proximité avec la France et donc sa famille et ses proches,
  • Le prix encore abordable de l’immobilier,
  • Un climat ensoleillé près de 300 jours par an,
  • Une population accueillante et un rythme de vie détendu.

Si la péninsule ibérique est connue pour Madrid ou Barcelone, d’autres villes comme Séville, Malaga ou Grenade attirent aussi de nombreux expatriés français.

berlin

L’Allemagne

Selon le registre des Français établis hors de France on compte près de 100 000 Français expatriés en Allemagne. Avec plus de 83 millions d’habitants les principales villes sont Berlin, Hambourg, Munich Cologne et Francfort.

Ponctualité, rigueur et respect de règles sont des traits caractéristiques de la population allemande. Ils sont bienveillants avec les expatriés, même si les amitiés sont plus longues à nouer qu’avec les Latins.

Certains secteurs d’emplois sont en tension comme les emplois Verts (énergie, environnement, automobile), le secteur médical et la main d’œuvre dans l’industrie.

Si l’anglais est de plus en plus utilisé surtout dans le secteur informatique et digital, parler l’allemand est un prérequis pour de nombreux emplois.

Sensibilisée sur les questions d’environnement et d’écologie, le vélo est roi en Allemagne pour les trajets du quotidien. Des investissements importants sont consacrés pour la création de pistes cyclables. Le système de transport en commun est très développé (train et bus), même si les trains grandes lignes souffrent de nombreux retards.

Le végétarisme est démocratisé, l’offre dans les grandes surfaces ou dans les restaurants est importante.

Enfin, la société allemande apporte une grande place à la parentalité (allocation et congés parentaux).

budapest

La Hongrie

Ce petit pays de l’Europe de l’Est compte 9,6 millions d’habitants sur 93 000 km2.

La France a des liens économiques forts avec la Hongrie (automobile, pharmaceutique, centre de services partagés). L’anglais y est largement parlé dans le monde des affaires. Le hongrois est une langue unique très difficile à apprendre.

Sa position géographique la place à 2 heures de vol de Paris et proche de nombreuses capitales européennes.

Budapest, la capitale est la ville la plus importante du pays. D’autres villes accueillent des expatriés comme DEBRECEN, MISKOLC ou SZEGED.

Côté gastronomie, les mets nationaux peuvent en déstabiliser plus d’un, comme le ZSÍROS KENYÉR (pain gras) ou le LÁNGOS (pain frit), mais à déguster absolument.

Budapest est une ville ou le sentiment de sécurité règne. Elle bénéficie d’une architecture un incroyable (Eglise Mathias, Parlement de Budapest). Il existe aussi de nombreux bains thermaux comme les célèbres Bains Széchenyi ou Lukács.

La ville se divise en deux parties séparées par le Danube. D’un côté Buda, qui est le centre historique et de l’autre Pest où les expatriés y vivent.

canada

Le Canada

Montréal, Québec sont des destinations prisées pour les PVT et globes trotteurs en quête d’une expérience internationale. La Canada est à forte majorité francophone et l’anglais y est largement pratiqué. Point de barrière de la langue.

Le Canada favorise l’immigration des personnes qualifiées dans les nouvelles technologies, la santé, l’ingénierie, la construction. Il vaut mieux être qualifié dans l’un de ces domaines pour accéder à un visa travail.

Le coût de la vie y est très élevé, le pays connaît une forte inflation. Certaines provinces restent tout de même plus abordables (Québec ou Manitoba, par exemple).

Coté climat, il faut aussi s’habituer au grand froid et aimer la neige. L’hiver peut durer longtemps. Certaines villes comme Ottawa bénéficient d’un climat plus tempéré.

Le système éducatif est très bon, avec des universités renommées (Université McGill, de Toronto ou de Colombie-Britannique).

Les délais d’attente pour une intervention chirurgicale ou pour une consultation spécialiste sont parfois très longs dans le service public.

assurance stage étranger

Assurance Stage à l’Étranger : ce que vous devez savoir avant de partir !

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

6 novembre 2023
assurance stage étranger

Dans le cadre d’une formation, de vos études supérieures ou d’un programme Erasmus, vous serez amené à faire un stage à l’étranger pour valider votre parcours professionnel ou universitaire.

Ce stage peut vous conduire en Europe ou bien à l’autre bout du monde aux États-Unis ou en Australie. Selon votre destination de stage, il faudra alors souscrire à une assurance santé pour votre séjour à l’étranger. Il sera donc important de considérer un certain nombre d’aspects clés, avant de choisir votre assurance internationale.

Quelle assurance choisir pour son stage à l’étranger ? Quelles garanties indispensables doit-elle vous proposer ? Qu’est-ce que la responsabilité civile ? On vous explique tout !

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Pourquoi souscrire une assurance pour votre stage à l’étranger ?

En France, vous bénéficiez de la sécurité sociale et de votre mutuelle étudiant pour la prise en charge de vos frais de santé.

Mais, hors de l’hexagone, la Sécurité Sociale et les mutuelles étudiantes ne sont souvent pas suffisantes pour couvrir les frais imprévus liés à votre santé.

En effet, elles n’interviennent que pour les soins de santé soudains et imprévisibles et leurs remboursements sont généralement basés sur les tarifs français, qui sont souvent bien inférieurs à ceux pratiqués dans d’autres pays. Si votre état de santé nécessite un rapatriement sanitaire, votre assurance internationale étudiant prendra en charge tous les frais.

Il est donc indispensable de souscrire une assurance internationale spécifique pour faire face aux éventuels imprévus.

De plus, l’établissement ou la société qui vous accueillera durant votre stage, peut vous demander une attestation d’assurance responsabilité civile.

En Europe, jamais sans ma CEAM

Dans les pays de l’Union Européenne, la Suisse, la Norvège, l’Islande ou le Liechtenstein, il est possible de demander une Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) auprès de votre caisse d’assurance maladie ou votre compte AMELI avant votre départ. Toutefois, cette carte ne couvre pas l’intégralité des frais de santé dans le pays d’accueil et ses garanties sont limitées.

De plus, si les soins sont gratuits pour les résidents locaux, vous n’aurez qu’à payer le ticket modérateur, c’est-à-dire la partie des frais non couverte par le régime de santé local.

Si les soins sont payants pour les résidents locaux, vous devrez payer la totalité des frais, puis demander un remboursement à votre CPAM et à votre mutuelle étudiante française à votre retour de stage.

Pour tout savoir sur la CEAM, consultez notre dossier spécial : La Carte Européenne d’Assurance Maladie

Hors de l’union Européenne, réflexe assurance stage à l’étranger !

Vous partez hors Europe pour votre stage d’étude, alors pensez à souscrire une assurance santé. La France ne bénéficie pas d’accord ou de convention sur les frais de santé avec tous les pays étrangers.

Sans ce cadre législatif, les frais de santé dans le pays où vous effectuez votre stage seront à votre entière charge. Il est alors indispensable d’avoir une assurance adaptée à votre profil et vos besoins.

Quelles sont les garanties indispensables d’une assurance stage à l’étranger ?

Il existe différentes options d’assurances étudiantes internationales, chacune offrant des garanties spécifiques en fonction de votre profil, du pays où vous séjournez et de la durée de votre stage ou programme d’études. Voici quelques critères à prendre en compte lors de votre choix :

  • Les frais médicaux : optez pour une assurance offrant une prise en charge suffisante des frais médicaux en fonction des coûts pratiqués dans votre pays d’accueil. Vos frais médicaux doivent être pris en charge au premier euro et sans franchise. Un montant de 500 000 € de prise en charge sur des destinations USA, Canada ou Singapour, n’a rien de disproportionné. Le risque épidémique doit être couvert.
  • L’assistance rapatriement : cette garantie est essentielle pour être protégé en cas de besoin d’un rapatriement médical ou d’une assistance en cas de sinistre. Elle fonctionne 24H/24, tous les jours de l’année. Vérifiez aussi qu’une garantie vous est accordée pour la pratique du ski ou pour des frais de recherche en mer ou en montagne.
  • La responsabilité civile : cette garantie couvre les dommages matériels ou corporels que vous pourriez causer à des tiers durant votre séjour à l’étranger. Veillez à choisir une assurance offrant une couverture adaptée en fonction du pays où vous séjournez et de vos activités sur place.
  • L’assurance bagages : elle permet de rembourser vos affaires personnelles en cas de vol, de perte ou de détérioration durant votre séjour à l’étranger. Votre matériel sportif, téléphone ou ordinateurs peuvent aussi être couverts.

De plus en plus d’assurance proposent des services de téléconsultation. C’est une garantie très pratique à l’étranger.

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Votre responsabilité civile durant votre stage

Anticiper bien votre demande de carte CEAM.

Avant de partir plusieurs mois à l’étranger, c’est l’occasion de faire un bilan dentaire et une visite chez votre médecin. En effet, seuls les soins dentaires d’urgence sont couverts par une assurance stage à l’étranger. Il ne faut donc pas prévoir une pause d’inlay durant votre stage.

Si vous portez des lunettes, pensez bien à prévoir deux paires, car les frais d’optiques ne sont eux aussi pas pris en charge par ce type d’assurance.

Enfin, vous pouvez prévoir une petite trousse de premiers soins avec de l’aspirine, des pansements et du désinfectant.

NB : une assurance stage à l’étranger ne couvre pas les dommages provoqués par un véhicule terrestre à moteur comme une voiture ou un scooter. Il vous faudra donc souscrire une assurance dans le pays de votre stage si vous utilisez un tel véhicule.

Quelle assurance choisir pour un stage à l'étranger ?

Pour ne pas se tromper et faire le bon choix, utiliser notre comparateur d’assurance stage à l’étranger.

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s'expatrier ile maurice

Expatriation à l’île Maurice : vivre et travailler sous le soleil

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

12 octobre 2023
s'expatrier ile maurice

Vous cherchez une destination paradisiaque pour vous expatriez ? Alors imaginez-vous à 9 000 km de la France sur un archipel de 2042 km2 où vous pourrez vous expatrier avec votre famille : l’île Maurice vous attend !

L’île Maurice, joyau de l’océan Indien, est depuis longtemps une destination de rêve pour les voyageurs en quête de plages de sable blanc, de paysages verdoyants et de culture métissée.

Mais saviez-vous que cette île tropicale offre également des opportunités d’expatriation pour les entrepreneurs, les professionnels du digital et les retraités ?

Quels sont les avantages et les défis de s’expatrier à l’île Maurice ? On vous explique cela en détail.

L'île Maurice : l’Eldorado pour les expatriés ?

Situé dans l’océan indien, à quelques encablures de l’ïle de la Réunion et de Madagascar, l’île Maurice compte un peu plus de 1,2 million d’habitants. Sa monnaie est la roupie mauricienne (1 euro = 46,82 Rs au 10/10/2023).

Idéal pour les entrepreneurs du digital

Si vous êtes un professionnel du digital ou du développement web à la recherche de nouvelles opportunités, l’île Maurice peut être une destination idéale. Avec un salaire minimum en hausse, passant de 11 700 Rs (environ 250 €) à 13 075 Rs (280 €) en 2023, le pays attire de plus en plus d’entrepreneurs.

Une destination adaptée aux familles

Contrairement à certaines destinations exotiques, l’île Maurice est tout à fait viable pour les expatriés ayant des enfants en bas âge. Cependant, la question de l’éloignement avec la famille et les amis reste un défi à surmonter.

Secteur du tourisme prospère

L’île Maurice dépend en grande partie du secteur du tourisme, ce qui signifie que vous pouvez vous attendre à une économie stable et à de nombreuses opportunités dans ce domaine.

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Les défis à relever pour les expatriés à Maurice

Si l’île Maurice propose un cadre de vie idyllique, elle souffre de son isolement géographique et de sa dépendance aux exportations.

Une expatriation loin de la France

S’expatrier à 9 000 kilomètres de la France n’est pas une décision à prendre à la légère. Les longs trajets en avion peuvent être difficiles, en particulier pour les familles avec de jeunes enfants. La gestion de l’éloignement avec vos proches et amis peut également être un défi.

Il faut compter 12 h de vol en vol direct ou plus avec une escale à Dubaï.

Complexités administratives

L’île Maurice peut se révéler un labyrinthe administratif avec une gestion des données compliquée. Il n’y a pas de véritables organismes qui centralisent les données personnelles comme France Connect. Vous devrez peut-être vous rendre fréquemment à Port-Louis pour traiter des questions administratives. C’est donc 1 h 30 de route qui vous attend su vous habitez dans le nord de l’île.

De plus, certains expatriés se plaignent des frais de banques mauriciennes ou des difficultés avec Stripe ou Paypal pour les business en ligne.

Les défis à relever pour les expatriés à Maurice

Malgré son isolement, l’île Maurice présente bien des atouts pour les futurs expatriés. Tout d’abord, c’est un pays où le français y est largement parlé. Les deux autres langues présentent sont l’anglais et le créole.

Sécurité et qualité de vie

L’île Maurice est réputée pour sa sécurité et offre une excellente qualité de vie. Cependant, elle fait face à des problèmes liés à la drogue, alors restez vigilant.

Cadre de vie paradisiaque

Le soleil, la mer, la végétation luxuriante et une population accueillante font de l’île Maurice un lieu de vie idyllique. Les Mauriciens sont très généreux et sont extrêmement souriants.

Vous rencontrerez une population très cosmopolite avec une forte communauté d’origine indienne, mais aussi créole, sino-mauricienne, des expatrié français et anglais.

Fiscalité avantageuse

L’île offre des avantages fiscaux intéressants, notamment une faible imposition sur les revenus et l’immobilier.

En effet, l’imposition est de 15 % sur l’impôt des sociétés ou les salaires, et le taux est nul sur les dividendes. De même, il n’y a pas de taxe d’habitation, taxe foncière ou de droit de succession en ligne directe. Le taux de TVA est de 15 %.

Un système de santé efficace

L’île Maurice dispose de plusieurs hôpitaux publics et des cliniques privées. Plusieurs spécialités y sont présentes comme les maladies pulmonaires, l psychiatrie, ophtalmologie ou les maladies cardiaques.

D’autres projets sont en cours afin d’attirer une population de retraités demandeuse d’un système de soins complets et performants. Il est facile, sur l’île, de prendre un rendez-vous chez un généraliste ou un spécialiste.

Mais, il est important de souscrire une assurance santé expatrié. En effet, en tant que résidant, vous ne bénéficiez plus de la Sécurité sociale Française. Il vous faudra donc choisir entre un régime CFE (caisse française des expatriés) et une assurance expatrié au 1er.

expatriation ile maurice (1)

Où s'installer à l’île Maurice ?

Le nord de l’île est populaire pour la résidence, mais d’autres régions telles que Flic-en-Flac sur la côte ouest et Poste La Fayette sur la côte est offrent également un cadre de vie exceptionnel.

Grand Baie, situé au nord, est parfait pour des week-ends ou des vacances.

Quels visas et permis pour travailler à l’île Maurice ?

Pour les courts séjours (moins de 90 jours), pas besoin de visas. Seul un tampon sera apposé sur votre passeport en cours de validité.

Mais pour y travailler ou pour y résider, il vous faudra un visa.

Pour les auto-entrepreneurs qui travaillent dans le secteur de dans le secteur de l’IT, consulting, formation, le digital marketing, ou web développeur, L’Occupation Permit (OP) Self-Employed peut vous convenir.

Il vous faudra faire un dépôt de 35 000 dollars dans une banque mauricienne et générer un certain chiffre d’affaires (20 K€) à compter de la troisième année. Il est d’une durée de 10 ans.

D’autres visas comme l’Occupation Permit et Résident Permit ou le visa premium pour les digital nomade sont aussi disponibles.

Enfin pour les retraités, justifiant d’un revenu minimum de 1 500 dollars mensuel, le Résidence Permit – Retraité leur est ouvert.

Quel budget pour vivre à l'île Maurice ?

Le coût de la vie varie, mais a tendance à augmenter, l’île subissant aussi les conséquences de l’inflation et la hausse des coûts de transports.

Pour un expatrié seul, un budget mensuel de 1 300 € (65 000 roupies) est généralement considéré comme confortable, si vous adoptez le mode de vie des Mauriciens. Prévoyez environ 150 à 200 € par mois pour le logement, la nourriture et l’électricité.

Si vous avez des enfants, il faudra prévoir les frais de scolarité. Bien qu’il existe des établissements publics, la majorité des expatriés inscrit leurs enfants dans des établissements privés français ou internationaux comme l’école maternelle et primaire Paul et Virginie à Tamarin, le Collège Pierre-Poivre ou le Lycée La Bourdonnais en plein centre de l’île.

S’expatrier à l’île Maurice peut être une aventure excitante, mais elle nécessite une planification minutieuse pour surmonter les défis potentiels. Si vous rêvez de vivre sous le soleil tropical tout en poursuivant votre carrière ou votre retraite, cette destination paradisiaque pourrait bien être faite pour vous et votre famille.

congé sabbatique expatriation

Comment un congé sabbatique peut vous aider à réaliser votre projet d’expatriation ?

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

14 juin 2023
congé sabbatique expatriation

Qui n’a jamais rêvé de tout quitter pour s’accorder une pause plus ou moins longue afin de réaliser un rêve, concrétiser une passion, un engagement ou entreprendre un tour du monde. Mais, il  y existe de nombreux freins à cette prise de décision comme des contraintes financières, professionnelles et familiales.

Le congé sabbatique peut être un moyen de concrétiser cette expérience incroyablement enrichissante. Certaines start-up et des grandes sociétés proposent même des congés sabbatiques rémunérés afin de fidéliser leur salarié. Cela peut-être l’occasion de préparer votre projet d’expatriation.

Comment bénéficier d’un congé sabbatique ? Quelles sont les conditions ? Comment le financer ? on vous explique cela.

Qu’est-ce que le congé sabbatique ?

Saviez vous que le terme « congés sabbatique » fait référence à l’agriculture ? Dans le troisième livre de la Thora, les paysans doivent pratiquer le système de la shmita et donc laisser reposer leur terrain une année entière, tous les 7 ans. La shitma renvoie au shabath, jour de repos dans la relation judaïque.

L’idée du congé sabbatique est donc bien de profiter d’une pause dans sa carrière professionnelle pour réaliser un objectif comme s’expatrier par exemple.

En France, le congé sabbatique est encadré par les articles L. 3142-91 et suivants du Code du travail

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Partir à l’étranger, c’est aussi vérifier que sa famille est bien couverte en cas de maladie, d’accident ou d’hospitalisation.

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Quelles sont les conditions pour obtenir un congé sabbatique ?

Avant de faire une demande officielle auprès de votre hiérarchie ou de votre service des ressources humaines, vous devez remplir plusieurs critères :

  • Avoir au moins 36 mois d’ancienneté dans votre entreprise, à moins que la convention collective ou un accord d’entreprise prévoit une durée différente.
  • Cumuler 6 années d’activité professionnelle dans la même entreprise ou avec différents employeurs.
  • Durant les 6 dernières années, vous ne devez pas avoir bénéficié d’un autre congé sabbatique, d’un congé pour création/reprise d’entreprise ou d’un projet de transition professionnelle.

Ces critères différencient le congé sabbatique du congé sans solde, ce dernier peut s’obtenir par simple accord avec votre employeur.

Quelle est la durée d’un congé sabbatique ?

La durée de votre congé devra être de 6 mois au minimum et de 11 mois au maximum, sauf avis contraire de votre convention collective ou d’un accord d’entreprise.

Il vous est possible de demander une prolongation de votre congé, une fois commencé ; mais sa durée totale ne pourra excéder 11 mois.

Si vous souhaitez écourter votre congé, il vous faudra en faire la demande à votre employeur, mais il n’est pas tenu de l’accepter.

Comment faire sa demande ?

Pour que votre demande soit officielle, il est recommandé de faire sa demande par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette demande doit parvenir à votre employeur au minimum 3 mois avant la date envisagée. Cette demande peut aussi se faire par courrier électronique avec confirmation de réception.

Vous n’êtes pas obligé dans votre courrier de notifié la raison de votre congé.

Pour mener à bien votre projet, la communication est essentielle avec votre direction. Solliciter un rendez-vous avec vos supérieures pour faire part de votre demande, expliquer votre projet, il peut avoir des intérêts pour votre entreprise. Cette pause peut être l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences ou bien de voyager pour découvrir des nouvelles tendances.

Quelles sont les conditions pour obtenir un congé sabbatique ?

Votre employeur peut soit accepter, refuser ou vous demander un report des dates de votre demande de congés. Dans tous les cas de figure, il devra vous répondre sous 30 jours, passé ce délai son silence vaut consentement.

Ensuite, selon la taille de votre entreprise, des modalités spécifiques sont encadrées par le code du Travail.

Entreprise de moins de 300 salariés

Accord : Le congé est validé selon la demande de l’employé

Report : Possible report de 9 mois par rapport aux dates demandées

Refus : Conditions non remplies ou avis négatif du comité social et économique, risque de dysfonctionnement au sein de l’entreprise 

Entreprise de plus de 300 salariés

Accord : Le congé est validé selon la demande de l’employé

Report : Possible report de 6 mois par rapport aux dates demandées

Refus : Conditions non remplies. Le salarié a un délai de 15 jours pour contester le refus

Quelles sont les conditions pour obtenir un congé sabbatique ?

Un congé sabbatique n’est pas une démission. Votre contrat de travail est suspendu :

  • Votre rémunération n’est plus perçue,
  • Vous ne bénéficiez pas de droits à congés payés ou à ancienneté.

Concernant vos doits à une mutuelle complémentaire d’entreprise ou à un régime de prévoyance (invalidité ou décès), il convient de vous rapprocher de votre service RH pour en connaitre les dispositions.

Durant ce congé, si vous partez à l’étranger n’oubliez pas de souscrire à une assurance santé expatrié. Vos droits à la sécurité sociale, s’ils sont maintenus ne prendront pas en charge vos frais d’hospitalisation ou de soins médicaux à l’étranger

Il vous est tout à fait possible d’exercer une activité professionnelle rémunérée durant votre congé sabbatique, veillez cependant à respecter les clauses de non-concurrence ou d’exclusivité de votre contrat de travail.

Quid de mon retour de congés ?

À la fin de cette période, votre employeur est tenu de vous réintégrer à votre poste ou à un emploi équivalent, aux mêmes salaires.

Comment financer son congé sabbatique ?

Sans rémunération, il vous faudra penser au budget nécessaire pour la durée de votre nouvelle aventure. Plusieurs pistes sont possibles comme :

  • Un mécénat (pourquoi pas celui de votre entreprise selon votre projet)
  • Vos finances personnelles
  • Un report de congés payés
  • Vos droits à un compte épargne temps

Un exemple de congé sabbatique réussi

Jules, 37 ans, est responsable de la communication digitale dans un grand groupe bancaire français. Après 10 ans, de bons et loyaux services, il a décidé de s’octroyer une pause :  » J’avais toujours eu le rêve de voyager en Asie à la découverte de la Thaïlande, du Vietnam et du Cambodge. Je souhaitais découvrir le véritable visage de ces pays et pas seulement le côté touristique. Une immersion au sein de différentes ONG mont permis de réaliser mon projet ».

Son employeur a tout de suite été conquis par cette expérience, car l’engagement solidaire de Jules s’inscrivait dans la démarche de mécénat de son entreprise.

« Ce voyage a permis d’identifier les différents problèmes auxquels les populations locales sont confrontées comme l’accès à la scolarisation, aux soins, aux plannings familiaux. Nous avons pu ainsi décider à mon retour de mettre en place des programmes de financement pour aider les populations les plus défavorisées. Cela a été un projet bénéfique pour tout le monde ! ».

travailler dans une ong

Travailler dans une ONG : faire de son engagement son métier

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

30 mai 2023
travailler dans une ong

Réchauffement climatique, engagement citoyen, défense des droits de l’homme, égalité des citoyens sont des grandes causes à défendre pour les années à venir. Face parfois aux carences des politiques publiques, des associations s’engagent et agissent. Les ONG ont ainsi, depuis de nombreuses années, pris une place importante au niveau mondiale et offrent de nombreuses opportunités professionnelles et une expérience à l’expatriation.

Quelles sont les missions d’une ONG ? Quels sont les postes offerts ? On vous explique cela.

Qu’est-ce qu’une ONG ?

Sous l’acronyme ONG, il faut comprendre organisation non-gouvernementale. Elles peuvent aussi prendre le nom de ONGI ou OING (organisation internationale non-gouvernementales).

Elles ont un statut d’association à but non-lucratif, mais se veulent indépendantes de l’Etat ou de toute institution internationale.

Une convention européenne va, en 1986, fixée un cadre réglementaire pour reconnaître la personnalité juridique des ONG. Elle indique qu’une ONG doit :

  • Poursuivre un objectif d’utilité internationale sans but lucratif.
  • Exercer une activité réelle dans à minima deux États.
  • Être créée par un acte de droit

De plus, les ONG ont une totale indépendance financière. Elles sont financées par des dons, legs de particuliers ou d’entreprises, par la vente de produits et des cotisations des adhérents. Mais les ONG peuvent bénéficier de subventions provenant de fonds publics ou de fonds européens.

Les ONG doivent rendre compte de l’utilisation des fonds reçus en toute transparence.

L’autre caractéristique d’une ONG est son indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques et ne doivent répondre qu’à un seul objectif : celui de l’intérêt public. Elles doivent donc être neutres et impartiales.

Les ONG peuvent se regrouper au sein d’organisation mondiale comme Médecins Sans Frontières, Amnesty International ou bien via des structures plus régionalisées.

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Que font les organisations non gouvernementales ?

Les ONG sont présentes dans de nombreux secteurs dont le plus emblématique est l’humanitaire et l’aide aux populations défavorisées. Elles interviennent sur des zones de conflits armés, ou suite à une catastrophe naturelle (tsunami, tremblement de terre). Mais ces missions d’urgence ne sont qu’une facette de leur activité, car leurs actions s’inscrivent aussi sur des objectifs à plus long terme.

Elles peuvent ainsi être porte-parole d’une cause et la défendre comme les droits de l’homme et de la femme, on parle alors d’ONG de plaidoyer. La plus célèbre est Human Rights Watch.

D’autres ont des actions auprès des populations pour lutter contre la malnutrition, favoriser l’éducation ou apporter de l’aide humanitaire. Ce sont des ONG dites caritatives ou humanitaires.

Quelle formation pour travailler dans une ONG ?

Ces organisations sont de taille variable, MSF (Médecins Sans Frontières) emploie plus de 40 000 personnes, par exemple. Elles sont donc gérées comme de véritables entreprises bien que leur objectif ne soit pas le bénéfice. Elles vont donc faire appel à de nombreuses compétences dans le domaine administratif et financier, des ressources humaines, logistique ou médical.

Selon leurs exigences et leurs types de postes, elles peuvent donc recruter du bac jusqu’au Doctorat.

Certaines licences professionnelles se sont spécialisées comme celle de Bordeaux (chargé.e de projet de solidarité internationale et développement durable dans les pays des Suds) ou celle de Saint-Etienne (coordinateurs – trices de projets de l’économie sociale et solidaire).

De nombreux masters sont aussi ouverts dans l’analyse et dans la gestion de projets, le droit humanitaire, la gestion de crise ou la nutrition internationale.

Les écoles de commerce, ainsi que les écoles de sciences politiques sont aussi des formations pouvant déboucher à un poste au sein d’une ONG.

La maîtrise de langues étrangères et surtout de l’anglais est indispensable au sien des ONG. À vocation internationale, elles regroupent des salariés de diverses nationalités.

Quels sont les différents métiers au sein d’une ONG ?

Les besoins en compétences et expertises sont nombreux au sein d’une ONG. L’organisation de mission et de projets humanitaires requiert des études et des analyses, un savoir-faire en gestion des projets et des structures logistiques.

On peut donc retrouver les métiers suivants :

logistique

Logistique

Les logisticiens peuvent intervenir au siège social ou directement sur site à l’étranger. Ils peuvent encadrer une équipe, être responsable des stocks et gérer le fret. D’autres postes comme responsable des achats ou responsable technique sont aussi recherchés.

reunion

Gestion et Administratif

Ce sont des postes comme assistant ou responsable des Ressources Humaines, chef de mission, Responsable Régionale, responsable paye, contrôleur de gestion, coordinateur de programme, ou encore Community manager ou chargé de communication.

Des postes, à profil commercial, sont aussi recherchés pour la collecte de fonds.

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Médicale

Toutes les spécialistes sont recherchées de l’infirmière, au médecin, mais aussi des chirurgiens ou des ingénieurs biomédicaux.

faire du benevolat

Bénévolat

Les ONG ont un besoin important de bénévoles. Ils peuvent accompagner les bénéficiaires des programmes humanitaires comme les familles ou les enfants.

principales ong

Quelles sont les principales ONG ?

À travers le monde, il en existe des milliers. Voici la liste des ONG les plus importantes :

Amnesty International

Amnesty International est une organisation internationale de défense des droits de l’homme. Elle mène des campagnes pour lutter contre les atteintes aux droits humains, protéger les prisonniers d’opinion et promouvoir la justice sociale à travers le monde

Médecins sans frontières

MSF est une organisation médicale humanitaire qui fournit une assistance médicale d’urgence dans les régions touchées par des conflits armés, des épidémies ou des catastrophes naturelles. MSF offre des soins médicaux vitaux et défend l’accès universel aux soins de santé.

Greenpeace

Greenpeace est une ONG environnementale qui se consacre à la protection de l’environnement et à la promotion de la paix. L’organisation est connue pour ses campagnes visant à lutter contre le changement climatique, à préserver les océans et à promouvoir les énergies renouvelables.

Oxfam

Oxfam est une confédération internationale d’ONG qui lutte contre la pauvreté et les inégalités. Elle travaille à la réalisation d’un monde plus juste en fournissant une aide humanitaire, en promouvant le développement durable et en plaidant en faveur de politiques équitables.

World Wildlife Fund

WWF est une organisation mondiale de protection de la nature qui se consacre à la conservation de la biodiversité et à la réduction de l’empreinte écologique de l’humanité. Le WWF travaille pour préserver les écosystèmes et les espèces menacées à travers le monde.

Save the Children

Save the Children se consacre à l’amélioration de la vie des enfants à travers le monde. Elle fournit une aide d’urgence, soutient l’éducation, la santé et la protection des enfants, et plaide en faveur de leurs droits fondamentaux, notamment le droit à une enfance sans violence ni exploitation.

Human Rights Watch

Human Rights Watch est une organisation internationale de défense des droits de l’homme qui enquête sur les atteintes aux droits humains et publie des rapports détaillés. Elle défend les droits fondamentaux et plaide en faveur de la responsabilité des gouvernements et des acteurs non-étatiques.

Action contre la Faim

ACF lutte contre la faim et la malnutrition dans le monde. Elle fournit une assistance nutritionnelle et médicale d’urgence, met en œuvre des programmes de sécurité alimentaire et travaille à renforcer la résilience des communautés vulnérables.

CARE International

CARE International est une organisation humanitaire mondiale qui travaille à réduire la pauvreté et à fournir une assistance d’urgence aux communautés touchées par des conflits et des catastrophes. CARE met l’accent sur l’autonomisation des femmes et la promotion de l’égalité des sexes.

Quelle assurance santé lors d'un voyage humanitaire pour le compte d’une ONG ?

Si votre employeur ne vous propose pas une couverture santé ou vous laisse un budget pour en choisir une, il est indispensable d’en souscrire une.

Les missions pour le comte d’une ONG peuvent durer de quelques semaines à plusieurs mois. À l’étranger, les risques sont nombreux, accident, agression ou maladies ne sont pas à prendre à la légère.

Il vous faudra donc une assurance santé qui couvrira vos frais médicaux, les soins hospitaliers, votre rapatriement sanitaire ou votre responsabilité civile à l’étranger.

vpn expatriation

Les avantages cachés d’un VPN pour les expatriés

TEMPS DE LECTURE : 3 MINUTES

27 avril 2023
vpn expatriation

Une façon de garder le lien avec sa famille en expatriation ou bien de travailler est bien sûr d’utiliser Internet. Les nombreux réseaux sociaux et outils de télétravail ont rendu cela possible et facile d’utilisation.

Mais c’est aussi une possible faille qu’utilisent les hackers pour vous pirater des données. Bien souvent, le wifi public n’est pas sécurisé. Les réseaux domestiquent ne cryptent pas vos données.

Un VPN peut résoudre ses problèmes de sécurité numérique, mais aussi vous procurer d’autres avantages.

Qu’est-ce qu’un VPN ? Comment l’utiliser ? Quels sont les avantages lors d’une expatriation ? On vous décrypte tout cela !

Qu’est qu’un VPN

VPN est l’acronyme de Virtual Private Network que l’on peut traduire en français par réseau privé virtuel.

C’est en réalité un logiciel qui va sécuriser votre connexion internet. A l’origine, les VPN ont été utilisés par les entreprises et les grandes organisations pour garantir un accès sécurisé à leur réseau informatique pour leurs salariés qui travaillaient à distance.

Depuis, son usage s’est démocratisé permettant ainsi au grand public un cryptage des données, son anonymat en ligne et une confidentialité lors de la navigation sur Internet.

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Comment fonctionne un VPN ?

Chaque ordinateur ou objet connecté possède une adresse IP (Internet Protocol address). C’est une suite de chiffres qui permet d’identifier votre smartphone ou votre ordinateur, mais aussi une enceinte ou une imprimante connectée.

Une adresse IP est indispensable pour naviguer sur le web, consulter les réseaux sociaux ,consulter votre banque ou faire des achats en lignes.

Lorsque vous faites une recherche une requête sur le web, vous en voyer votre adresse IP, mais aussi un certain nombre d’information comme votre localisation ou votre fournisseur d’accès internet (FAI).

Un VPN va créer un tunnel spécifique qui va crypter vos informations, les rendant illisibles pour d’éventuels hackers.

En utilisant un VPN, vous allez aussi des serveurs qui sont basés partout dans le monde. Vous pouvez ainsi changer votre localisation à volonté, car vous n’êtes plus identifié par l’adresse IP de votre ordinateur, mais par celle du serveur par lequel transitent vos informations.

Enfin, un VPN peut assurer votre confidentialité, car de nombreux services de réseau virtuels ne collectent pas vos données de navigation. Il est donc impossible de retracer votre historique de navigation sur le Web.

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Pourquoi un VPN est -il utile lors de votre expatriation ?

Si la sécurité de vos données numériques est tout aussi cruciale que votre santé durant votre expatriation, un VPN peut vous apporter d’autres avantages.

Un accès à tous les médias à travers le monde

Certains pays peuvent bloquer l’accès à des plateformes de streaming ou le contenu de certains sites de vidéos à la demande. En effet selon votre localisation, vous pouvez avoir un accès bloqué à une partie de ces sites ou à leur totalité.

Un VPN en utilisant des serveurs à travers le monde va permettre de changer votre localisation et ainsi de visionner vos séries préférées.

Déjouer les algorithmes des plateformes de réservation

Vous êtes à la recherche d’un vol ou d’un hôtel pour passer quelques jours de vacances durant votre expatriation.

Saviez-vous que les plateformes de réservation se basent sur vos historiques de navigation pour faire fluctuer les prix d’un hébergement ou de vos trajets ? Selon votre localisation, le tarif peut aussi être différent que vous soyez en Thaïlande ou au Canada.

Prenons un exemple : si vous recherchez un vol interne, il peut être moins cher si vous définissez votre emplacement dans le pays où vous souhaitez voyager.

Éviter les blocages

Tous les pays ne conçoivent pas la liberté d’expression comme en France. Certains régimes politiques vont donc censurer certains sites internet ou des réseaux sociaux. Ils peuvent faire directement auprès des FAI du pays où vous êtes expatriés. Un VPN vous permet alors de contourner cette censure.

Certains pays vont même jusqu’à bloquer ou interdire l’utilisation de VPN. Cela peut vous valoir une amende ou une peine de prison, soyez vigilant !

Sécuriser sa connexion numérique

Il est souvent pratique de se connecter à un hotspot ou un Wi-fi public dans un aéroport, un centre commercial ou dans un café. Mais attention, ces réseaux ne sont pas sécurisés et sont souvent ouverts aussi au pirate du Web. Par différentes techniques, ils peuvent alors s’emparer de vos données personnelles comme vos mails ou des codes secrets.

En utilisant un VPN, vos données seront cryptées et cela réduira le risque d’interception par les hackers.

Il n’en demeure pas moins que vous devez rester vigilant lors de l’utilisation des réseaux wifi public. Évitez de consulter des sites sensibles comme vos comptes bancaires, vérifiiez que le réseau mis à votre disposition ne soit pas un faux réseau.

 

De plus en plus services de VPN proposent la fonction Kill Switch. Il se peut que votre VPN se déconnecte lors de votre utilisation. Dans ce cas, cette fonction va stopper le trafic internet. Votre adresse IP reste invisible et vous ne risquez que les pirates utilisent cette faille pour vous soutirer des données.

Combien coûte un VPN ?

Il existe de nombreux opérateurs proposant un service VPN comme NordVPN, CyberGhost.ou Surfshark Ltd

Les prix débutent à une dizaine d’euros par mois. Pour un tarif plus avantageux, il est conseillé de s’engager sur un ou deux ans.

Si un VPN s’avère très utile en expatriation, il n’est pas infaillible. Vous devez faire attention à quelques règles de bases comme la sécurisation de vos mots de passe, être vigilant avec les réseaux wifi gratuits par exemple. Vérifiez bien aussi que vous connaissez les expéditeurs d’une pièce jointe avant de les télécharger ou de les ouvrir.

assurance missions professionnelles étranger

Assurance mission professionnelle : comment être sûr d’être bien couvert ?

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

18 juillet 2023
assurance missions professionnelles étranger

Dans le cadre sa carrière professionnelle, on peut être amené à voyager à l’étranger. Cela peut-être pour prospecter un nouveau marché, installer un bureau dans un nouveau pays ou superviser des chantiers d’importance.

Selon la nature et la durée de cette mission, vous pourrez alors avoir un statut d’expatrié, de détaché ou être simplement dans le cadre d’une mission professionnelle.

Mais dans tous les cas de figure, votre employeur doit vous apporter protection et assistance. Si vous devez vous faire hospitaliser à l’étranger ou si vous êtes victime d’une agression à l’autre bout du monde, il doit mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour vous protéger.

C’est pourquoi, lors d’une mission professionnelle, il est indispensable de souscrire à une assurance spécifique. Elle doit couvrir votre rapatriement sanitaire, vos frais médicaux à l’étranger, vos bagages et parfois une assurance individuelle accident.

Qu’est -ce déplacement professionnel ? Comment choisir la bonne assurance missions professionnelles ? On vous explique cela.

Voyageur d’affaires vs expatrié : quelle est la différence ?

Si dans les deux cas, ce sont des professionnels qui doivent se rendre à l’étranger dans un but professionnel, on va noter des différences majeures en fonction de son statut et de la durée de sa mission. On peut ainsi distinguer 3 situations principales :

La mission professionnelle

C’est une mission de courtes durées, généralement de moins de 90 jours. Cela peut être pour des séminaires, congrès, stages, formations ou tout autre événement d’ordre professionnel.

Le détachement

La mission peut aller jusqu’à 24 mois (voire 5 ans sur certains pays). Le salarié reste sous contrat de son entreprise et donc soumis au code du travail français.

L’expatriation

Le statut d’expatrié implique que le salarié n’est plus rattaché au régime de Sécurité Sociale. Il peut être soit sous contrat de droit local ou de droit Français. Ne bénéficiant plus de protection sociale, il devra souscrire à une assurance santé internationale.

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Qu’est-ce qu’une assurance pour les missions professionnelles à l'étranger ?

Les assurances pour voyageurs d’affaire comprennent deux volets. Ce sont généralement des contrats très complets avec des garanties élevées pour répondre aux besoins des voyageurs d’affaire.

Les garanties d’assistance / rapatriement

À la différence d’une assurance santé pour expatrié, une assurance voyage professionnelle ne couvre que les cas d’urgence, c’est-à-dire un accident, une blessure ou maladie soudaine lors de votre déplacement.

Elle peut inclure :

  • Votre rapatriement sanitaire,
  • La prise en charge de vos frais médicaux à l’étranger,
  • Une assistance psychologique en cas d’agression,
  • La venue d’un proche si vous êtes hospitalisé,
  • Des garanties en cas de décès,
  • Votre retour anticipé en cas de décès d’un proche,
  • Une aide juridique (avocats, avance de caution pénale),
  • Un service de conciergerie (réservation d’hôtel, location voiture,…).
assurance bagage voyage professionnel

Les garantis d’assurance

Ces garanties visent à couvrir vos biens, vos frais de voyage ou de vous verser un capital en cas d’accident. On retrouve généralement une couverture en cas de :

  • Perte, vol et détérioration de bagages et équipement professionnel,
  • Invalidité ou décès suite à un accident,
  • Annulation de votre voyage,
  • Retard de votre avion
  • Mise en cause de votre responsabilité civile dans le cadre de la vie privée.

Les meilleurs contrats prévoient aussi des garanties pour votre sécurité suite à :

  • Une crise à l’étranger : événement politique, militaire ou terroriste, épidémique ou catastrophe naturelle,
  • Un enlèvement, une agression ou un kidnapping.

Quelles sont les obligations de votre employeur en cas de déplacement à l’étranger ?

Au regard de l’article L. 4121-1 du Code du travail, votre employeur est tenu à la protection de votre santé physique et mentale. Il doit prendre les mesures nécessaires pour prévenir les risques professionnels que cela soit à l’intérieur de votre établissement ou à l’étranger lors d’une mission professionnelle.

Votre employeur doit aussi mettre en place une organisation et des moyens adéquats dans le cadre de son devoir de protection (l’article L. 230-2 du code du travail).

Mais c’est surtout, l’arrêt Karachi (Cour d’appel de Rennes – 24 octobre 2007) qui a mis en exergue le devoir des employeurs d’édicter des mesures de sécurité pour ses employés en mission à l’étranger et surtout de s’assurer que celles-ci sont bien appliquées.

Il doit donc s’assurer de votre intégrité physique et mentale, lors de vos déplacements à l’étranger et vous apporter assistance en cas d’accident, maladie, agressions ou kidnapping.

Quelles sont les personnes à assurer dans le cadre d’une mission professionnelle ?

De nombreuses personnes au sein d’une entreprise peuvent être appelées à se déplacer en France ou à l’étranger dans le cadre d’une mission professionnelle pour le compte de son employeur.

Il faudra absolument établir un ordre de mission en précisant la nature du déplacement, la destination et sa durée.

Un contrat d’assurance mission professionnelle peut ainsi couvrir :

  • Vos salariés, son conjoint s’il l’accompagne,
  • Les mandataires sociaux, dirigeants ou les administrateurs,
  • Vos prestataires dans le cadre d’une mission effectuée pour le compte de votre société,
  • Pour une ONG ou une association humanitaire, cela peut aussi concerner les bénévoles et les volontaires.

Selon les contrats, il peut y avoir une déclaration des personnes auprès de l’assureur avant leur départ en mission. Mais le plus simple reste les contrats sans dénomination, c’est-à-dire que toutes les personnes appelées à voyager dans un cadre professionnel sont couvertes, si elles correspondent aux critères du contrat.

Où et quand fonctionne une assurance voyage professionnel ?

Une assurance voyageur d’affaires fonctionne dans le monde entier, lors de chaque mission, mais aussi durant son temps libre lors de son voyage professionnel.

Les garanties débutent à partir du moment où le voyageur sort de son lieu de travail ou de son domicile dans le but d’effectuer le Déplacement Professionnel et prennent fin dès son retour au premier rallié de son lieu de travail ou de son domicile.

À noter qu’une assurance voyage professionnel ne couvre pas un trajet quotidien domicile -travail.

Si vous devez vous rendre dans une zone à risque, comme les pays en état de lutte armée ou de guerre civile, il faut les déclarer à votre assureur. Il pourra assurer ces missions, parfois avec une surprime.

Comment choisir une assurance voyage professionnel ?

Votre employeur a donc une obligation de souscrire à une assurance pour protéger ses salariés durant leurs déplacements professionnels. Si vous êtes entrepreneur individuel ou consultant à votre compte, vous aurez aussi besoin de cette assurance pour vos déplacements professionnels à l’étranger.

Il faudra donc vous assurer que votre contrat vous couvre 24 H/24, qu’il vous assure un montant suffisant pour vos frais médicaux à l’étranger et qu’il vous indemnise en cas d’invalidité suite à un accident.

Pour faire le bon choix, vous pouvez utiliser notre comparateur assurance expatrié. Il est gratuit et sans engament.

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Comprendre les termes de l’assurance santé américaine

TEMPS DE LECTURE : 4 MINUTES

31 janvier 2023
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Le mécanisme de l’assurance santé américaine est totalement différent de celui du système de sécurité social français. Celui outre atlantique est quasi entièrement privé, avec des coûts libres et souvent très élevés. Le système français est public, c’est un acquis social qui fait suite à la Seconde Guerre mondiale. Les coûts des praticiens et des dépenses médicales y sont encadrés.

Outre ces modes de fonctionnement totalement opposés, les termes employés dans le système US sont nombreux, parfois complexes ou confus. Mais il est important de les comprendre afin de bien choisir son plan santé expatrié.

En tant qu’expatrié, ai-je le droit au Medicaid ou Medicare ? Qu’est-ce qu’un PPO ? Que signifie le terme « deductible » ? On vous explique cela.

Les lois américaines encadrant le système de soins et de santé

C’est sous la présidence d’Obama qu’a été promulgué l’ACA (Affordable Care Act) en mars 2010 aussi appelé ACA, PPACA ou « Obamacare ».

L’esprit de cette loi a été de mettre à disposition une assurance maladie au plus grand nombre de personnes en leur octroyant des avantages fiscaux. Il y a aussi une volonté de favoriser les méthodes innovantes dans le domaine médical afin de réduire les coûts des soins de santé.

Mais pour autant, le système de soins américains reste un système privé. Seuls deux programmes font exception :

Le Medicaid à destination des Américains aux plus faibles revenus. C’est un programme fédéral, mais il est administré par chaque État, ce qui signifie que chaque État aura ses propres règles et avantages.

Le Medicare qui est un programme d’assurance maladie pour les personnes âgées de 65 ans ou plus.

IL faut être résident américain pour en bénéficier. Ce sont tous deux des programmes financés par le gouvernement US.

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Les termes et définitions employés dans les contrats d’assurance santé américains

Certains termes employés dans les contrats d’assurance santé internationale sont propres au marché américain ; nous vous proposons de vous expliquer les principaux.

Termes usuels

Copays / Copyements & Coinsurance : Copayments, ou copays est la participation financière de l’assuré. Coinsurance signifie un partage des coûts entre l’assuré et l’assureur. Les termes sont relativement proches.

Votre contrat peut ne pas avoir de franchise, mais il peut avoir des Copayments, or copays. C’est à dire qu’à chaque demande de remboursement, vous aurez une quote-part à payer soit de X % ou X dollars.

Par exemple, vous décidez de faire une analyse sanguine qui coûte 100 dollars. Votre contrat prévoit un Copays de 20 %. Vous aurez donc 20 dollars à payer.

Attention, dans certains cas, vous pouvez avoir “100 % coinsurance”, ce qui signifie que votre demande ne sera pas remboursée, car 100 % seront à votre charge.

Deductible : c’est la franchise, c’est-à-dire la somme qui reste à votre charge sur chaque acte. Plus cette franchise est élevée, moins votre prime d’assurance est élevée. Aux Etats-Unis, les franchises peuvent atteindre plusieurs milliers de dollars sur certains actes.

Drug Formulary : Liste de médicaments couverts par l’assurance.

Drug Tiers : c’est le niveau de prix pour les médicaments couverts par l’assurance.

Les médicaments sur ordonnance sont séparés en niveaux (Tier) qui correspondent à leurs coûts :

  • Tier 1 – Generic drugs : médicaments génériques.
  • Tier 2. — Brand-name drugs on Tier 2. Médicaments de marque
  • Tier 3  – Fancier or non-preferred brand-name drugs: Médicaments de marque plus sophistiqués
  • Tier 4 : specialty drugs, médicaments spécialisés

Cette classification peut changer selon les assurances. Si vous voulez savoir si un certain médicament est d’un certain niveau, vous devrez vérifier auprès du formulaire de médicaments (Drug Formulary) de votre contrat d’assurance.

Network : réseau de soins

In-Network : réseau de soins agréés par l’assureur. La plupart des assurances ont une liste de prestataires considérés comme « In-Network ». Ils travaillent avec la compagnie d’assurance et les dépenses effectuées chez eux seront couvertes.

Out-of-Network : prestataires de soins non couverts par l’assurance

Out-of-pocket maximum : c’est le montant maximum à payer à la charge de l’assuré.

Premium : c’est la cotisation d’assurance annuelle que vous avez à payer.

Provider : c’est le prestataire de soins. Cela peut inclure des médecins, des psychologues ou des physiothérapeutes et des établissements de soins de santé, comme des hôpitaux, des cliniques de soins d’urgence ou des pharmacies.

Vie du contrat

Open Enrollment : période durant laquelle les assurés peuvent souscrire ou changer de plan d’assurance

Qualifying Life Event : événement de vie qualifiant (comme un mariage ou un licenciement) qui permet de changer de plan d’assurance

Special Enrollment Period : période durant laquelle les assurés peuvent souscrire ou changer de plan d’assurance en dehors de la période d’inscription ouverte

COBRA (Consolidated Omnibus Budget Reconciliation Act) : continuité de la couverture d’assurance maladie pour les travailleurs licenciés. Elle permet de continuer jusqu’à un an et demi son assurance maladie professionnelle en cas de départ ou de perte d’emploi.

Plan santé et Compte épargne santé aux États-Unis

Il existe différentes sortes de plans santé ou assurances santé aux États-Unis. Elles sont incluses dans le contrat de travail, c’est un véritable avantage social. Cette protection sociale est essentielle, car en perdant son travail, on perd son assurance santé. La première cause aux USA de faillite personnelle concerne les dépenses de santé. Il est important de comprendre les différences avant de choisir un plan.

plan santé américain

Les différentes sortes de plans santé aux USA

Il existe différentes sortes de plans santé ou assurances santé aux États-Unis. Elles sont incluses dans le contrat de travail, c’est un véritable avantage social. Cette protection sociale est essentielle, car en perdant son travail, on perd son assurance santé. La première cause aux USA de faillite personnelle concerne les dépenses de santé. Il est important de comprendre les différences avant de choisir un plan.

HMO (Health Maintenance Organization)

C’est le plan santé le plus courant. La prime d’assurance est généralement légèrement moins chère.

Cependant, pour pouvoir bénéficier de remboursements, il faut rester dans le réseau et très souvent les professionnels inscrits dans ces réseaux agréés sont peu nombreux. Pour consulter un spécialiste, il vous faudra obligatoirement l’approbation de votre médecin traitant.

PPO (Preferred Provider Organization)

Un PPO est plus courant et est financé par votre employeur. Si les primes sont plus élevées, cette assurance est plus flexible. Le réseau de praticiens est plus large et il est possible de consulter hors réseau. Vous pouvez consulter librement un spécialiste sans passer par un médecin traitant.

EPO (Exclusive Provider Organization)

Un EPO est assez similaire à un HMO en ce sens que vous avez un petit réseau de prestataires et que vous ne pouvez pas sortir du réseau, mais vous n’avez pas besoin d’avoir votre propre traitant pour vous consulter un spécialiste.

POS (Point of Service) Plans

C’est un mixte entre un PPO et un HMO. Vous devez avoir un médecin référent, mais vous pouvez sortir du réseau si votre médecin traitant vous y autorise.

Les comptes épargne santé aux USA

Il existe tout un système d’épargne et d’avantages fiscaux aux USA concernant les soins médicaux et dépens de santé. Voici les principaux.

HSA (Health Savings Account)

C’est un compte d’épargne-santé. Vous pouvez y verser un certain montant d’argent déductible de vos impôts. Vous pouvez utiliser cette somme pour tous les frais médicaux admissibles. C’est une forme d’auto assurance souvent utilisée par les travailleurs indépendants.

FSA (Flexible Spending Account)

Les FSA fonctionnent comme les HSA. Il vous faudra cependant utiliser dans l’année les sommes épargnées obligatoirement. Si vous quittez votre travail, les sommes peuvent être perdues.

MSA (Medical Savings Account)

Il est similaire à un HSA. Mais il ne s’adresse qu’aux personnes inscrites au programme gouvernemental Medicare.

HRA (Health Reimbursement Account)

Un HRA permet à votre employeur de vous rembourser certaines factures médicales, ce qui lui procurera un avantage fiscal (crédits d’impôts).

Vous l’aurez compris les systèmes de santé américains et français sont diamétralement opposés. Les compagnies d’assurances santé américaines ont tendance à rendre compliqué ce qui pourrait être simple. Les termes et explications sont parfois confus, ce qui laisse une part libre à interprétation souvent à l’avantage des assureurs.

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